Chapitre3

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Aujourd'hui comme tous les jours qui ont précédés les filles sont plongés dans des séances d'entraînement sans fin allant de la boxe au karaté .Fatiguée par cette activité intense Saly cria j'en peux plus ,je suis épuisée et pour toute réponse Khoudia lui dit que tout début est difficile et tu finira par t'y faire en plus arrête d'exagérer.
_Je te jure que j'exagère pas Khoudia je n'ai jamais autant fait du sport de toute ma vie dit Saly.
_Quoi?et moi qui croyais que tu étais une vraie sportive avec ton corps de rêve lança cette fois ci Khoudia choquée
_Tu as tout faux ma Khoudia mais dit moi comment ça se fait que tu sais te battre aussi bien qu'un homme.
_ Tu sais Saly je suis pas née avec une cuillère en or à la bouche de ce fait je vivais avec ma famille dans un bidonville où la violence et la délinquance règnent ,il fallait vraiment savoir se battre pour se faire respecter.
_Mais ce n'est pas une raison, j'en connais des personnes habitant dans des quartiers peu fréquentables et qui ne maîtrisent pas la boxe ni le karaté pour autant .
_C'est vrai, sauf que moi j'étais un garçon manqué à la langue bien pendue qui se bagarrait tous les jours.Ma mère étant fatiguée des plaintes qu'elle recevaient tous les jours de la part des voisins a demandé à mon oncle babacar de m'apprendre à me battre avant de me faire tuer dans la rue car malgré toutes ses menaces et bastonnades je n'avais pas arrêté de me battre.
_Sacrée Khoudia dis donc tu as toujours été bagarreuse dit donc .
_C'est pas de ma faute si j'ai un mauvais caractère rit Khoudia.
_Tu en fais voir de toutes les couleurs à ta maman.
_Tu n'a pas idée Saly.
_vient-elle te rendre visite.
_Non elle est très vieille pour faire ces déplacements alors c'est toujours tonton Babacar qui vient.
_Comme j'aurais aimé connaître la mienne.
_Abon tu ne connais pas ta mère.
_Non elle est morte en me donnant naissance .
_Désolée de te rappeler de mauvais souvenirs ma belle .
_Non ce n'est rien mais je n'ai pas manqué d'amour maternelle car ma grand mère maternelle ma élevée.
_C'est formidable car avec grand mère rien nous est refusé.
_Exactement termina Saly .
Brusquement une garde frappa les barreaux et demanda à Saly de la suivre car elle avait de la visite.
La surprise de Saly fut grande lorsqu'elle voit sa belle-mère aussi habillée qu'on dirai qu'elle va à un mariage. Elle avança tout de même, pris place devant celle- ci et dis:
_Sa majesté Nancy que me vaut ta visite ?
_Toujours aussi impolie lança Nancy, sa belle-mère.
_On ne change pas une équipe qui gagne.
_Bref je ne me suis pas déplacée en cette chaleur jusqu'à cette endroit insalubre pour qu'une criminelle me
manques de respect .
_Une criminelle laisse moi rire chère belle -mère car de nous deux on sait qui est la criminelle.
_Bon assez de bavardages je suis ici pour négocier avec toi.
_Même si ta proposition ne m'intéresse aucunement je t'écoute.
_Bon je te propose de signer ces documents qui disent que tu me légue toute ta fortune contre ta liberté.
_Mais ça va pas sale vipère me prendre ma liberté ne te suffit pas maintenant tu veux ma fortune.
_Réfléchis bien ma fille et j'avais oublié de te dire que la vie de ton cher père en dépend.
_Touche un seul cheveu de mon père et je te tue.
_Tout doux Saly moi je ne tuerais jamais ton père mais il se pourrait qu'il meure empoisonné ou même agressé.
_Je te légue l'entreprise pour que tu laisses mon père tranquille mais dis toi que je ne vais jamais te donner toute ma fortune.
_C'est déjà un bon début Saly signe moi ici ma belle- fille chérie.
_Nancy tu as peut- être gagné la bataille mais pas la guerre à ma sortie vous allez tous payer parole de Saly Ibrahim Diop.
_Merci chérie je saluerai ton père de ta part et sur ces mots elle tourna les talons.
La garde reconduit Saly dans sa cellule et cette dernière se promis de faire payer à Nancy tout le mal qu'elle lui a fait.

Le Récit D'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant