Mon chat a moi -Tome 2-

BONUS

Un jour au ciel ensoleillé, Mitzuky et Hugo arrive précipitamment chez Joris. Ils n’ont même pas pris la peine de toquer qu’il dépose leur fils, Haru, maintenant âgé de quatre ans chez son grand-père parce qu’il est de garde aujourd’hui car les deux parents ont des trucs à faire. Ils ne saluent pas Joris et partent précipitamment, laissant Joris seul à l’entrée, Haru dans ses bras qui le fixe. Joris soupire fortement, mais à l’habitude maintenant. Il sourit doucement et marche vers la salle de jeu du petit.

- Bonjour Haru, on va passer la journée que tous les deux, ma femme travaille aujourd’hui. Tu verras on va s’amuser. Dit-il avec tendresse tout en entrant dans la pièce à enfant qui n’a pas de porte. Il le pose doucement par terre.
- J-Je veux une-une histoi-toire papi ! Bégaye le jeune enfant en souriant alors que Joris se met à rire et lui ébouriffer les cheveux.
- J’imagine que tu veux toujours la même ?
- O-Oui !! Joris rit doucement et vient porter Haru. Il va s’asseoir sur la chaise à bascule et pose Haru à califourchon sur lui pour lui faire face.
- Tu veux que je commence au moment du portail ?
- O-Oui !
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Ce jour-là, Joris pensait qu’il allait mourir… Il ne pouvait pas rejoindre ni Deku, ni Kacchan derrière le portail, car contrairement à eux, il n’a pas son âme sœur et n’est pas marqué. Il est proche de la mort à l’entente des bêtes sauvage, mais se doute aussi que des militaires doivent être dans les bois avec lui. La peur au ventre, il a quand même levé le pied pour rapidement partir en courant à travers les bois en essayant de s’éloigner des grognements, mais à la place, inconsciemment, il s’approche des hommes de Tashi. Il leur fait rapidement face et se retrouve seul, désarmé et inoffensif. C’est donc ici qu’il va mourir ? Sans rien… Faible et seul… C’est impossible… Il sent les larmes monter quand les armes se dressent face à lui et qu’une détente et un bruit de balle résonne. Il ferme automatiquement les yeux à l’attente du choc et c’est ce qu’il ressent, une vive douleur dans l’estomac. Il regarde les hommes qui rangent déjà les armes et s’éloignent sous le corps de Joris qui s’effondre par terre. Joris à si mal et peur, il n'a jamais pensé que devenir scientifique le mènerais à tout ça. Il va donc mourir ici et se faire bouffer par des animaux affamés ? C’est si honteux et nulle… Il est jeune en plus… Joris fixe rapidement le ciel en tenant sa blessure saignante, sa vue devenant de plus en plus floue avant qu’il entende des grognements. Ça y est, c’est la fin, adieu monde cruel. Il ferme délicatement les yeux, mais rien, juste une main sur son front et une voix, la voix d’une femme qui semble essayer de capter son attention. Malheureusement, il n’arrive plus à rien et finit par tomber dans l’inconscience.

C’est étrange… Sa tête le brûle beaucoup et tourne malgré ses yeux fermés… et son ventre lui faire encore mal. Difficilement, il ouvre un œil et essaie de s’asseoir, mais il remarque et sent seulement en bougeant qu’il a les mains attachées. Rapidement, il ouvre les yeux en grand en ne rencontrant qu’une faible lumière qui ne l’agresse pas. Il regarde les deux lianes épaisses qui l’accroche à une sorte de lit fait avec du bois de différente forme et taille aussi attachés avec des lianes. Surpris, il tourne la tête et fait un face à face avec une lame tenue par une femme rousse, aux cheveux ondulés, retombant sur ses épaules, vêtue d’un accoutrement étonnamment peu présent, laissant voir ses courbes parfaite grâce à ses muscles travaillé, mais aussi au manque de poils très fin et claire. Son visage est tout aussi beau, des traits fins, une peau très belle, de petites taches de rousseur s’accordant bien avec ses yeux jaunes et ses lèvres, Joris se sent étrangement attiré par elle, mais le plus étonnant son ses oreilles et sa queue faisant penser à une panthère noir. Mais malgré ça, Joris prend peur et tire sur les lianes pour s’assoir avant de grogner en ressentant une douleur vive à son ventre.

- Ne me tue pas ! S’il te plait ! Supplie Joris en baissant les yeux très facilement devant la femme qui se méfie.
- Qui es-tu et pourquoi ils t’ont tiré dessus ? Demande-t-elle de sa voix douce aux yeux de Joris. Ils fixent rapidement ses oreilles en étant surpris.
- Elles sont magnifiques… C’est pour ta nature qu’ils m’ont tiré dessus… J’ai sauvé des gens de ta race d’un laboratoire et… Je n’ai pas pu aller avec eux, mais j’ai pu les sauver aux moins… Dit avec sincérité Joris faisant baisser l’arme de la jeune femme qui s’assoit même à ses côtés.
- Raconte-moi.
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- Après ça, nous avons discuté des jours et des jours en se rapprochant bien vite jusqu’à que notre amour naisse. Elle m’a appris à me débrouiller dans la nature et nous avons créé Hugo qu’on éduquait correctement avant que lui nous quitte pour son âme sœur et te créer, notre futur roi…
- J’ado-dore cette-cette histoire ! Dit Haru en souriant avant de serrer Joris qui lui-même sourit.
- Bon aller ! On va au bain maintenant ! Cris Joris avant de partir avec Haru se laver avec lui et finalement, s’occuper de lui toute la journée.