Excuses

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On m'a gentiment balancé dans une cellule anti-alter. Assis, je fixe le plafond, le dos sur le sol et les pieds sur le mur. Je dormais tranquillement dans ma chambre dans les dortoirs pour une fois et maintenant je suis ici, à faire passer le temps. L'autre conne se fout de ma gueule. Tout ça parce que je me suis fait plein de bleus et de coupures en me butant dans des coins.

- MAIS VIENS TE BATTRE SI TU L'OSES!!!

Elle continue de se marrer. Elle s'acharne sur moi attant donné que le bracelet anti-alter à ma cheville, m'empêche de répliquer. La vitre teintée m'empêche de les voirs mais je sais qu'ils sont là. Ils m'observent, c'est même elle qui me l'a dit. Elle se glisse partout avec moi. Les enceintes placés dans les coins des pièces commencent à grésiller, signe qu'ils vont bientôt me parler. Maintenant ils doivent tous voir mes tatouages, mon oeil gris et mes cornes. Celles que j'ai tenté tellement de fois, bien que mes tentatives aient été vaines de faire disparaitre, j'ai tout essayé, lime, scie, couteau, hachette et même lame de rasoir. Ayant fait des entailles mais jamais eu l'effet escompté.

- Dis-nous ton nom!

Je jures que si c'est une blague c'est pas drôle, je veux plus jamais revivre mon exorcisme fait par quelques clopins qui se croient drôles.

- J'm'appelle Belzébuth bouffon!

- On pourrait te nourrir si tu te montrais plus coopératif...

- Je pourrais manger ce que je veux?

- Oui, ce que tu veux et en échange tu ne devras pas attaquer la personne qui va entrer.

- Je voudrais un poulet rôtis.

*

Je fixe le sosie de l'autre asticot.

- Putain, Aizawa a un gosse. C'EST PAS BIEN DE FAIRE TRAVAILLER SES GOSSES À SA PLACE VIEUX DÉCHET AMBULANT!QUOI?! Me regarde pas comme ça, on va pas se mentir, ton père est une épave, il a même gardé un reste de compote du début d'année dans son sac de couchage.

- tu vas devoir répondre sans mentir à toutes les questions qui te serons posées.

- Oukidouki...

Et merde...

- Tu vas dire la vérité dès maintenant ! Première question, quel est ton nom?

Mais ?! Je suis encore maître de ce que je dois répondre...

- Izuku Midoriya mais est-ce que tu me demandes le nom que j'ai ou le nom que je m'attribue ? Parce que sinon c'est Izuku Shigaraki ou encore Prince Izuku, mon frère arrêtait pas de dire ça pour m'embêter. Ou encore Deku, Satan, ça c'est Toga après avoir essayé de m'exorciser...

- STOP! Quel est ton nom de vilain?

- J'en ai pas.

- Quelles sont les raisons de ta présence à Yuei?

- Étudier, comme tout le monde ici, enfin je suppose.

- Quel sont tes liens avec la League des vilains.

- Connais pas.

- C'est tout pour aujourd'hui, tu as de la visite.

Il a fallu que cette personne soit celle que je déteste plus que moi même.

- Es-ce que tu sais quelque chose à propos de la disparition de mon enfant ?

Je la fixe droit dans les yeux.

- Lequel? Hein? Maman.

Elle me gifle et c'est comme si elle avait appuyé sur la gâchette. Mon ombre se détache de moi, elle se jette sur ma génitrice, cherche à la mordre, l'étouffer.

- Vite, faites moi sortir d'ici! Il m'attaque!

- Ne faites plus jamais entrer cette salope ici ou je vais vraiment m'énerver !

Elle sort en souriant et me fixe une dernière fois. Elle palis en voyant mon sourire. On m'amène mon plat. Je mange avec le sourire. Plongé dans mes réflexions, je me gratte le cou à répétitions, attendant de pouvoir exécuter mon plan. Je cache les petits os sous l'oreiller qui est sur la couchette.

*

- Bien, aujourd'hui tu voudrais quelque chose?

- Après mon interrogatoire je voudrais une boîte remplie d'araignées. Je les aimes bien, je me sens moins seul quand elles sont là.

Je les entends soupirer.

- D'accord.

*

- Es-ce que tu as un lien avec la professeure que tu as insulté ?

- J'aurais aimé ne jamais avoir de lien avec cette personne.

- Ta venue à Yuei à quelque chose à voir avec cette femme?

- Non.

- Pourquoi tu l'as appelé maman ?

- ON NE T'AS PAS DEMANDÉ DE POSER CETTE QUESTION !!!

- Elle m'a mit au monde, je suis sorti de cette chatte dégoûtante qui accueille tout le monde...

- ARRÊTE !!!

- Bah quoi? Tu voulais pas que je le dises?! Dommage pour toi.

- Huhum, tu as déjà commis un meurtre?

- Est-ce que pousser quelqu'un au suicide est considéré comme un meurtre?

- Je heu...je sais pas. Quelles étaient les circonstances ?

- Un gars qui veut te tuer pour après violer ton cadavre pour assouvir ses fantasmes.

- Quelqu'un est au courant ?

- Oui.

- Qu'est ce qu'a fait cette personne?

- Elle lui a donné son approbation et l'a encouragé.

- Je...je vais y aller.

💥

Je fixe Deku qui est de l'autre côté de cette foutue vitre. Le violet sort de ma salle. Pourquoi tu te barres pas Deku?

- Il me fait peur, il y a quelques chose de bizarre chez lui, j'arrive à utiliser mon alter sur lui mais...

- Mais?

- Sur les autres j'ai le contrôle, je suis en position de force mais sur lui c'est plus comme si il m'autorisait à entrer, je ne suis pas le dominant. Et ça c'est pas normal. C'est comme s'il attendait des questions spécifiques.

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On m'apporte ma boîte. Comme je m'y attendais, toutes les araignées sont mortes, fraîchement tuées avec de l'insecticide. Je fixe la boîte inerte. Je sors discrètement les deux os fins et force le bracelet anti-alter. Je cache le bracelet dans ma poche. Les araignées sortent toutes de la boîte. Ma mère entre.

- COMMENT ?!

Son regard se plante une seconde dans le miens et c'est suffisant.

- Maintenant tu vas faire tout ce que je te dis. Tu n'es plus autorisée à mentir. Pour chaque mensonge prononcé tu seras foudroyé. Mon ordre est absolu, que se soit déformation de la vérité ou omission d'un détail tu seras foudroyé... As tu bien compris?

- Oui.

- Bien, cette tu vas oublier cette partie de la conversation.