Mon voisin, mon ennemi à jamais mais mon amour impossible.

La fin. (page 20)

PDV Ryuga :

Tu es à l'hôpital. Je n'ai aucune nouvelles. Je sens que ça va mal finir.

Non; en réalité, c'est déjà finit.
Toute l'équipe est au courant. De tout, cette fois.
Je suis gay, tu es gay. Je suis L, tu es Kira. Je t'aime, tu m'aimes.
J'ai fait dissoudre l'équipe de l'enquête sur Kira. Elle ne sert désormais plus à rien. Tu es entre la vie et la mort, et c'est cette dernière qui va s'occuper de ton sort.

Le monde ne le sait pas encore, mais c'est la fin de leurs réjouissances. Par ailleurs, il y a une forte probabilité pour que les crimes refleurissent. Néanmoins, ce ne sera pas moi qui les résoudra. Mello et Near prendrons ma place. J'ai assez donné. Mon génie intellectuel ne servira plus désormais.
Je vais vivre comme je l'entends.

Quant à l'enquête... Elle n'a plus lieu d'être. J'ai brûlé le Death Note. Ryuk est parti dans son monde. Kira est mort. Light, tu vas bientôt le rejoindre.

Je vais à l'hôpital pour te voir au moins une dernière fois. Tu es là. Dans ce lit blanc. Quel magnifique contraste avec tes démons. Ta frange retombe délicatement sur ton front. Quel visage angélique...

Les médecins sont assez négatifs. Tu ne survivra pas . Tu me laisseras seul. Moi vivant, toi mort. Tu n'iras pas en enfer, ni au paradis d'après toi. De toute façon, l'enfer est ici, là où tu partiras, tu seras forcément en paix.

Tu ouvres les yeux. Light, tu es si faible, dors même à jamais.

Light- Je sais... Ce que tu penses... Je vais mourir. Je l'ai bien mérité.

Tu chuchotes, même en ce moment là, tu es beau.

Ryuga- Ne dis plus un mot s'il te plaît. Reposes toi.

Light- Laisse moi finir... Je... ne vais... pas mourir...

Ryuga- Light, garde tes forces. Guéris. Ne me laisse pas seul. Je ne peux pas te laisser. Tu n'as pas le droit de me laisser.

Light- Je... le sais. Restes avec moi... pendant que... je guéris. T'avoir... près de moi... est si... réconfortant.

Ryuga- Je resterais là.

Je voudrais simplement que tu guérisses.

*Un mois plus tard*

J'ai attendu un mois. Tu n'es pas encore mort. Un mois que je suis à ton chevet. Ton cerveau se repose. Les médecins sont mitigés. Ils croient au miracle que tu sois toujours vivant. Peux être que mon amour t'aide.

Ton père ne te rends pas visite. Je suppose que cela t'attristes même si tu ne le montrerais pas, évidemment. T'a sœur, elle vient avec ta mère. Elles sont si inquiètes pour toi. Mais elles retrouvent peu à peu le sourire en constatant que ton état s'améliore.

De jour en jour tu reprends du poil de la bête. De jour en jour j'ai peur que tu ne meurs d'un seul coup. Je prie je ne sais quoi, dans l'espoir que tu restes en vie.
Je réfléchis comme d'habitude. Les meurtres ont cessé. Les médias sont toujours aux agais du moindre signe de Kira. Je compte faire une annonce, pour leur dire que Kira est mort.

Je rentre chez moi, comme tous les soirs. J'ai encore mal à la tête. Je prends un Doliprane.
J'enregistre la cassette à envoyer aux médias :

"Ici L, je dois vous informer que Kira est mort. J'ai gagné. Vous avez pu constater que les meurtres avait cessé. C'est pour cela. Je n'ai pas pu filmer ça mort. Mais les deux Kira sont à présent éliminés. Il n'y a plus aucun risques."