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───── C H A P I T R E 17─────
«Après l'effort, le réconfort. »
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༭ le lendemain ༭
Dans un hurlement de douleur, mon corps se releva brusquement en avant. Haletante, je pouvais sentir des perles de transpiration glisser le long de mon échine tandis que mes joues dégoulinaient de larmes froides.
— Amaya !!
— Calme-toi ! Inspire et expire tranquillement !
— Draken ! Mikey ! Amaya est réveillée !!
Écoutant les indications de ces voix familières, j'exécute les ordres en fermant les yeux puis inspire longuement avant de vider mes poumons de tout l'air contenu dedans.
Une main réconfortante se posa sur mon dos puis le caressa pour rendre cet exercice un peu plus agréable. Alors que de nouvelles personnes rentraient en précipitation dans la pièce, j'ouvre progressivement les yeux pour cerner l'environnement dans lequel je me trouve.
Je me tenais dans ma chambre, sur mon lit, entourée d'une jeune fille aux yeux bleus et d'un garçon aux cheveux clairs.
L'homme assit à côté de moi continua de caresser doucement mon dos puis la blonde plongea son regard inquiet dans le mien.
— Ça va mieux ? me demande Emma.
— Tu nous as fait une de ces peurs, soupire Mitsuya.
— Qu'est ce qu'il s'est passé ? lance une nouvelle personne.
— Pourquoi cette grosse tarée a crié ?
Je lève lentement la tête puis découvre deux nouveaux profils se lever au pied de mon lit. Les deux blonds me scrutèrent d'un air intrigué pendant que le plus petit se rapprocha de moi.
— Eh, réponds, la métissé sucrée, s'impatiente Mikey.
— Calme toi, Manji, elle vient à peine de se réveiller, le retient Draken.
Encore troublée par cette expérience, mes yeux retrouvèrent les draps blancs qui couvraient mon corps en sueur. Mes mains étaient disposées de chaque côté de mon corps. Elles étaient soigneusement enroulées de bandes à gaz pour protéger mes blessures encore douloureuses de la veille.
Mes entrailles se contractèrent subitement puis ma respiration s'accentua à mesure que l'air remplissait à nouveau mes poumons. Un à un, chaque passage de ce cauchemar catastrophique émergea de ma mémoire.
