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───── C H A P I T R E 10─────
Le début des vacances
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Allongée sur le banc et recroquevillée sur moi-même, ma tête reposait sur les genoux de Mikey.
Pendant que nos amis conversaient entre eux, devant nous, nous commencions à piquer du nez dans notre coin. Leur voix devinrent de simples bourdonnements à nos oreilles tandis que nos paupières s'alourdirent au fur et à mesure que le temps passait.
Bercée par le tin de leur voix, mes yeux se fermèrent progressivement, me faisant alors succomber au sommeil.
Mikey, lui, était simplement assis, sa tête pendant au-dessus de la mienne.
Sombrant peu à peu dans le monde des rêves, un liquide gluant rencontra soudainement ma joue.
Surprise par ce phénomène, mon buste se releva brusquement en avant.
MIKEY VENAIT DE ME BAVER DESSUS.
— EH, GROS BÂTARD !
L'instant d'après mon front percuta le sien et une douleur aiguë traversa toute la partie avant de mon crâne alors que 7 paires d'œil se retournèrent dans notre direction, choqués.
Immédiatement, le blondinet reprit ses esprits, déboussolé, et appréhenda la violente douleur de cet inter choc frontal.
— QU'EST QUE..-
— TU M'AS BAVÉ DESSUS, SALE COCHON !
Après avoir retrouvé toute sa tête, il me fusilla du regard d'un air menaçant.
— TU M'AS RÉVEILLÉ, CONNASSE !
— Et ça recommence, souffle Draken, fatigué.
Crispant ma mâchoire, je grogne légèrement, agacée.
— EXCUSE TOI, CONNARD !
— MAIS DE QUOI ?! lance Mikey complètement pommé.
— Venez les gars, on va se faire une bouffe, annonce Draken.
Alors que notre ami prenait le chemin qui menait jusqu'à leur moto, Mikey et moi nous retournions instantanément vers lui, après avoir entendu le mot bouffe. La tension redescendit immédiatement, mettant de côté notre colère puérile et notre rancœur inutile.
Constatant le changement radicale de notre comportement, les autres se mirent à rigoler alors que Draken nous fixait épuisé et habitué de devoir nous gérer en permanence.
