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───── C H A P I T R E 19 ─────
Calme tes hormones, Baji
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Tous les 10 assis en cercle, nous observions le feu de camp, spécialement préparé par Baji.
Dans des crépitements, les bouts de bois craquelèrent de façon régulière, apportant un bruit d'arrière fond apaisant à cette soirée.
Avec mes bras enroulés autour de mes jambes, je scrute avec attention les flammes danser devant nous pendant que des éclats de cendres volèrent au vent. Hypnotisée par ce dégradé de couleurs chaudes aux températures brûlantes, je me laisse bercer par le timbre de voix de mes amis, qui discutaient ou rigolaient calmement, tandis d'autres finissaient leur assiette. Quelques fois certains chantèrent, pour accompagner les paroles de la musique qu'avait lancer Chifuyu sur son enceinte.
Une bonne heure se déroula, pendant qu'on s'ambiançait tous, mais la fatigue de la randonnée et de l'installation du campement se fit vite sentir.
Maintenant que notre campement était convenablement installé, avec une tente attribuée pour chaque duo, la journée épuisante, qui avait débuté sur une longue randonnée, pouvait enfin prendre fin. La fatigué planait dans l'air, contaminant une à une chaque personne ici présente. Le premier affecté par cette entité avait bien évidemment été Mikey qui reposait désormais en boule entre Mitsuya et Draken. Suivi de Takemichi et Hakkai, qui était partit dans sa tente, Hinata et moi étions les suivantes sur la liste -étonnant que cela ne soit pas arrivé plus tôt pour moi. Mais si je n'ai pas sombré jusqu'ici, c'était parce que j'avais bien mes raisons.
Découvrant que nous l'abandonnions peu à peu pour rejoindre les bras de Morphée, Emma se pencha vers moi et Hinata afin de nous retirer de cette somnolence.
— Eh, les filles, murmure-t-elle pour ne pas attirer l'attention. Autant y aller maintenant. Vous piquez du nez là.
Mes paupières à moitié tombantes, je relève immédiatement la tête en constant que celle-ci s'était enfoncée dans mes bras afin d'y trouver refuge.
— Hum ! Ah oui, je pense que ce serait mieux de le faire maintenant, pour qu'ensuite je puisse aller me coucher.
— Ouais, moi aussi, baille Hina.
Se levant lentement, Emma nous tendit ses mains afin de nous aider. Ne voulant pas attirer l'attention, nous tentions de nous faire discrètes mais Chifuyu suspecta un comportement étrange chez nous. Ce dernier, qui était juste à côté de moi, s'empressa de nous questionner.
— Vous faites quoi, les filles ?
Désormais, un peu plus réveillée je me retourne rapidement vers lui puis place mon index devant ma bouche.
