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───── C H A P I T R E 38─────
Libération.
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༭ 3 jours après ༭
Depuis mon arrivée à l'hôpital, mes amis, mon grand-père et quelques membres du Toman m'ont rendu visite un peu tous les jours. Très rapidement, j'ai repris du poil de la bête et ma blessure était devenue moins douloureuse, bien que des anti-douleurs me soient prescrits matin et soir.
Mitsuya me rendait également visite, avec Mikey, Draken et Emma. Après mon premier jour, je n'ai pas eu d'autre occasion de me retrouver seule avec lui. J'avoue que j'étais assez mitigée par rapport à notre relation actuelle. Il fallut qu'un terrible drame éclate pour que Mitsuya finisse par accepter de m'adresser la parole et pour qu'il adopte de nouveau le comportement attentionné qu'il avait auparavant avec moi. Mais malgré ça, j'étais heureuse de savoir que le froid entre nous avait fini par être prendre fin.
Pour ce qui était de lui et de Yori, je n'en savais pas plus. J'ignorais s'ils continuaient de se fréquenter en dehors des cours.
Mais toutes ces questions allaient bientôt avoir leur réponse. Car oui, aujourd'hui, j'allais enfin rentrer chez moi pour ensuite reprendre l'école demain. A cette pensée, je sentis mon cœur se resserrer.
Demain, j'allais reprendre les cours avec milles questions en tête, une profonde blessure au niveau de la poitrine et un ami en moins.
Pendant que j'accompagnai lentement la fermeture éclaire de mon sac jusqu'à son point d'arrivée, je me remémorai le portrait niais d'un noiraud aux canines aiguisées et aux longs cheveux épais. Des petites perles d'eau se créèrent aussitôt dans chaque coin de mes yeux.
La perte de Baji était difficile à accepter.
Dans une longue expiration, je tentai de dissiper le désarroi qui grondait en moi. Au même moment, la sonnerie de mon téléphone portable tinta pour indiquer l'arrivée d'un nouveau message.
Je jetai un rapide coup d'œil au cadran de l'appareil et vis le nom de Mitsuya suivi de deux phrases : je suis bientôt là ! J'espère que tu es prête.
Le poids qui s'était accroché à ma poitrine se volatilisa et un sentiment plus appréciable réchauffa mon cœur. Ma bouche se fendit involontairement lorsque je lui envoyais : ok, je t'attends :)
Attendant avec impatience la venue du violet, je partis m'asseoir au bout de mon lit et vérifia rapidement que toutes mes affaires étaient bien rassemblées devant moi.
