Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
───── C H A P I T R E 21 ─────
Fin du séjour
──── ◦ ────
Je me retourne dans mon duvet une, puis deux et puis trois fois. Le temps s'écoulait sans que je puisse fermer l'œil. Le sommeil m'avait complètement quitté.
Il est 00h50 et je n'ai toujours pas reçu mon entrée dans le pays des rêves. La conversation que j'avais eu avec Mitsuya ainsi que celle avec Mikey, Emma et Draken tournaient en rond dans ma tête.
Dans un souffle excédé, j'ouvre subitement les yeux pour étudier le plafond de la toile de tente. La nuit était tombée depuis un bon bout de temps.
Discrètement, je m'extirpe de mon sac de couchage puis quitte la tente que je partageais avec Emma.
Une fois dehors, je lève la tête puis découvre le ciel étoilé qui surplombait les hauteurs des montagnes.
Aucune pollution lumineuse n'était présente ici. A contrario de Tokyo, là où le ciel est composé principalement de CO2.
Cette vue eut le don de me détendre instantanément.
Toujours en admiration sur ces points scintillants, je me dirige lentement jusqu'au rebord du lac où le reflet de la lune subissait les remous de l'eau.
Je m'installe sur un gros cailloux érigé au-dessus de l'eau frémissant au contacte de la brise de vent. Le sujet de la mort de Rafael et de mes pulsions étranges monopolisait mon esprit depuis quelques bonnes heures. Le regard perdu dans le vide, je tente de retrouver mon calme en triturant nerveusement le médaillon autour de mon cou. Au même moment, je crus discerner des bruits de pas frôler le sol avec discrétion.
Je reste à l'affût, en tendant l'oreille, puis attends le bon moment pour agir. La personne se rapprochait progressivement de moi.
Désormais, l'individu était à une bonne distance de moi. Je me retourne en vitesse puis saisis brutalement son bras.
Ce dernier tomba au sol et se retrouva bloqué sous mon poids. A califourchon au dessus de lui, je ramène vivement mon point en arrière pour lui asséner le coup final.
— Wowow !! Tout doux le loup !
Mes yeux s'habituèrent peu à peu à l'obscurité, relevant alors l'identité de cette personne. Immédiatement, le portrait paniqué de Mitsuya se dessina devant moi.
Ma garde se désagrégea instantanément. Je souffle, soulagée.
