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───── C H A P I T R E 37 ─────
L'heure du réveil.
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PDV Amaya H.
Lorsque je me réveillai, les premières informations qui remontèrent jusqu'à mon cerveau furent les engourdissements dans mes muscles ainsi que le goût métallique dans ma bouche. Dans un grimace, je tentai d'ouvrir les yeux mais un fil invisible avait cousu mes paupières.
Une vague de fatigue s'empara aussitôt de mon corps. Le souffle court, j'essaie de bouger ma main. Avec tout l'effort que je demandai à mes muscles, je pus enfin pincer mes doigts entre eux.
Ok ! Étape suivante : les yeux.
Peu à peu, une lumière éblouissante franchit mon champ de vision. Un portrait se dessina devant moi. Des rides tombantes plissaient la peau du visage de cette personne. Ses yeux cendrés s'écarquillèrent lorsqu'ils se posèrent sur moi et ses lèvres minces se séparèrent pour libérer une exclamation.
— Amaya !
Une chaleur agréable frôla ma main. Ses doigts maigrelets glissèrent sur ma peau puis caressèrent l'avant de mon bras.
D'une voix plus douce, il m'interpella de nouveau.
— Ma chérie, tu es là ?
— Grand-père... ?
Ma voix dérailla. Ma bouche paraissait pâteuse et ma bouche demandait à boire. Lorsque mon grand-père s'aperçut de mon manque d'hydratation, il s'empressa de récupérer le verre d'eau qui se trouvait sur la longue table roulante près de mon lit. Au même moment, mon regard fit le tour de la pièce.
L'intégralité de mon corps reposait sur un lit d'hôpital. Mon grand-père se tenait sur une chaise roulante placée juste à côté.
Alors que mon bras était soigneusement branché à une poche suspendu sur le côté droit de mon lit, le tour de ma poitrine avait été excessivement enveloppé de bandes de gaz.
— Tiens, trésor, dit gentiment mon grand-père en me proposant un verre d'eau.
— Merci, je murmure faiblement en brandissant mes bras branchés.
Après avoir bu quelques gorgées, je pus enfin mettre des mots clairs sur mes pensées.
— Que s'est-il passé ? je demande, complètement sonné.
