Chapitre 14 : Manon drunk in love

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- Leur café est vraiment délicieux, s'exclama Marion en buvant une gorgé du délicieux breuvage.

Elle se trouvais au Café Fleury dans le centre ville avec Jonas. Elle ne savait plus trop comment elle s'était retrouvé dans cette situation. Tout ce dont elle se souvenait était que Jonas lui avait proposé de l'aider à rattraper les cours qu'elle avait manqué mais depuis qu'ils s'étaient assis, aucun cahier n'avait été ouvert. Au moins il avait raison sur le fait que l'endroit était sympa. Le décore d'aluminium et de brique apparente était agréable ainsi que les grandes baies vitré qui donnait sur la rue. Il y avait beaucoup de jeune en particulier parce qu'on était mercredi. La jeune fille nota que Jonas semblait pratiquement tous les connaître. Même ceux en uniforme bleu marine. C'était des élèves de Saint Louis. Elle les reconnu car elle avait aussi visité cette école avant que ses parents ne se décide pour Sainte Jeanne. Apparemment il était aussi populaire dans les autres écoles.

Le jeune garçon la regarda d'un air amusé, le visage soutenu par son poing. Elle pouvait voir ses grand yeux noisette pétiller et même si cela la mettait un peu mal à l'aise, elle ne pouvait pas s'empêcher d'y plongé.

- Qu'est ce qu'il y'a ? Demanda t'elle en détournant le regard avec un sourire nerveux.

Jonas avait le dont de la rendre timide et elle détestait ça. Maintenant qu'ils étaient tout les deux face à face elle se sentait tellement vulnérable. Ce n'étais pas qu'elle avait des sentiments pour lui. Non ce n'est pas possible en si peu de temps. Il était juste si gentil avec elle.

Ce n'était pourtant pas le premier garçon à être gentil avec elle.

- Tu as une moustache de mousse, lui dit t'il sans la quitter des yeux.

Manon rougie brusquement et s'essuya le contour des lèvres avec le revers de sa chemise en flanelle trop grande pour elle. Elle devait avoir l'air tellement ridicule.

- Tu en as encore un peu là, ajouta Jonas en passant son pousse sur sa lèvre supérieur.

L'adolescente tressaillit. Sa peau était si douce et sentais si bon qu'elle cru perdre l'esprit un instant. Il fallait qu'elle se ressaisisse. Il était hors de question de se laisser emporter. En arrivant à Jeanne d'Arc, elle s'était promis d'éviter les garçons pour ne plus avoir de problème. Elle avait déjà beaucoup donné.

Ou plutôt on lui avaient beaucoup prit d'elle.

- Tu dois me trouver totalement débile, marmonna en coupant un morceau de cookie chaud du bout des doigts. Le genre de fille que tu n'as pas l'habitude de fréquenter j'imagine.

Jonas lui adressa un charmant sourire. Ses dents étaient plus blanche que la petite culotte qu'elle portait. Il avait un abonnement hebdomadaire chez le dentiste où quoi ? Elle, elle devait encore porter un appareil dentaire la nuit.

- Au contraire, je te trouve rafraîchissante et drôle, tu n'es pas une autre pétasse en ugg.

Manon ne pu s'empêcher de sourire à son tour. Elle avait beau avoir l'air un peu rude, exentrique et insaisissable, elle avait un cœur de fille et ce dernier fonctionnais plus que bien.

Le téléphone de Jonas vibra. L'adolescente ne pu s'empêcher de penser à l'appel qu'elle avait reçu l'autre fois. Elle se disait que ça devait une plaisanterie de ses anciens camarade de classe mais finalement cette idée ne la rassurait pas. Et si ils avaient décidé de continuer à lui pourrir la vie jusque ici en décidant de mettre les élèves de Jeanne d'Arc au courant ? Elle avait fait une erreur qu'elle avait assumé mais elle n'allait devoirs vivre avec ça toute sa vie. Elle n'était qu'une enfant après tout.

Ce que Jonas pu voir sur l'écran semblait le faire rire. Elle se dit alors qu'elle devait arrêter de se faire des films pour rien et surtout de regarder scandal.

- Regarde, dit t'il à Manon en lui tendant son portable. Tu es mentionné.

D'un coup elle fut à nouveau stressé. Comment les messages de Jonas pouvait la concerner ?

Elle tomba sur une photo d'elle et Jonas assis dans le café au moment où il lui essuyait la lévre. L'air particulièrement niais qu'elle avait lui fit froncer les sourcils. On aurait dit que c'était la première fois qu'elle rencontrait un garçon. En légende on pouvait lire quelque chose du genre.

" Une fille et un garçon dans un café. Quoi de plus banal comme histoire. À moins que l'un des deux ne soit pas celui qu'on croit "

C'était la ruche, une page instagram remplit majoritairement de ragot sur les élèves de leur lycée. Elle avait entendu un groupe de fille en parler mais n'y avait pas prêté attention. Ce n'était pas son genre.

Ha bon ? Pourtant d'après ce que je sais côté bruit de couloir elle est assez forte.

- Je te préviens tout de suite que je ne cache rien, s'écria Jonas en levant les mains en l'air pour imiter un bandit.

Manon savait bien que c'était à elle qu'on s'adressait de manière détourné. La photo avait été prise à l'intérieur. Est ce que un de ses anciens camarades l'avait t'il suivit ? Elle regarda autour d'elle pour voir qui cela pouvait bien être mais quasiment tout le monde était sur son portable. Ça pouvait être n'importe. Alors peut être que c'était quelqu'un qui habitait le coin ? Cette pensée lui fit froid dans le dos. Donc apparemment son secret avait déjà voyagé jusqu'à Fleury Sous Bois.

Hé oui, les médias sociaux quel merveille. Plus rapide qu'un jet privé.

La jeune fille se contenta de faire bonne figure en hochant la tête.

- Je sais bien, lança t'elle. On raconte vraiment n'importe quoi. Ce n'est pas comme si on sortait ensemble.

Quatre fille de seconde C passèrent devant les vitres et firent semblant de s'embrasser en leur pointant leurs portable dessus.

Les deux adolescents furent d'un coup mal à l'aise et rigolais nerveusement.

- Ouais c'est sur, on est juste amis, affirma Jonas en lui donnant une frappe dans le dos. Tu m'excuse un instant, je vais au toilette.

- Bien sur, souria Manon.

C'était vrai qu'il n'était pas ensemble et en plus elle n'en avait pas vraiment envie mais la situation était vraiment étrange et confuse. Mais qui sait, peut être que ce serait différent cette fois ci...

Non mais quel conne, quoi ! En réalité c'est une fille typique de Fleury Sous Bois.

Son téléphone sonna. Elle décrocha immédiatement toujours prise dans ses pensées.

- Les garçons peuvent être très méchant, n'est ce pas ? Ai je murmuré. Je te le rappel au cas ou tu l'aurais oublié. Alors garde tes distances petite garce.

J'ai raccroché aussi tôt pendant qu'elle reprenait son souffle comme si elle venait de faire de l'apené. Je me suis levé du bar où j'étais assis après avoir fini mon latté. Je ne pû m'empêcher de rire en la voyant si paniqué. On aurait dit qu'elle avait besoin d'une bouteille d'oxygène.

Tout d'un coup sans faire attention je heurta Antoine, un garçon de ma classe. C'était sa bande que j'avais vu de la fenêtre de mon psy.

- Fait gaffe, me hurla t'il dessus en me poussant violemment contre le sol.

Ses amis se moquèrent de moi alors que mes lunettes tombèrent par terre. Je n'ai pas eu mal car au fil des ans je m'étais habitué à ce genre de choses. Ça ne me touchais plus comme avant.

- Désolé, ai je dit d'une petite voie en me relevant pour sortir.

Un jour je me vengerais. C'était sur. Car action est égale à réaction.

Vilains secrets et compagnieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant