Pdv Livaï :
Encore. Je me suis levé machinalement, mon insomnie m'ayant tout de même fait dormir qu'une heure avant mon réveil pour mon boulot. Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais décidé de devenir prof, une envie passagère. Et elle ne correspondait pas du tout à ma personnalité, ou à moi-même tout court.
Là-bas, il y avait des gens. Beaucoup trop de gens. Bruyants, irrespectueux, sales, et j'en passe ! En résumé, des gens que je n'aimais pas. Le type de personne qui m'agaçait au plus haut point. Surtout, il y avait ces fameuses règles que je haïssais du plus profond de mon âme. Je les avais détesté ado, et je les déteste encore plus adulte. Et dire qu'aujourd'hui était seulement ma première journée. J'en étais déjà épuisé.
Je me suis enfin sorti du lit, pestant mentalement contre les gens, avant d'attraper les vêtements que j'avais préparé la veille puis de m'enfermer dans ma salle de bain. J'ai pris ma première douche de la journée, m'assurant de bien laver toutes les parties de mon corps comme il le fallait, aucune parcelle de ma peau épargné, puis je suis sorti, me sèchant avec une serviette en coton blanc. Une fois sec, je me suis habillé, enfilant ma chemise noire, mon jean noire, mes chaussettes noires, parfumé et je suis finalement sortis de la pièce, éteignant la lumière en passant.
Je me suis fait un thé, la seule chose que je pouvais ingurgiter le matin, et après l'avoir bu, je me suis brossé les dents rapidement, mais proprement et efficacement avant d'aller chercher ma sacoche, toujours noire, mon téléphone avec ses éternels écouteurs et j'ai finis par enfiler mes chaussures, encore noires, ma veste, grise foncée, et de finalement ouvrir la porte de mon appartement, le fermer à clefs, et descendre les escaliers sales et dégoûtants de l'immeuble.
Je faisais en sorte d'être discret et de faire le moins de bruits possible, respectant le sommeil et le quotidient des résidents de ce bâtiment. Parce qu'il y a bien une chose que je ne supporte pas ici, c'est les personnes qui ne respectent rien ! Trop de bruits quand tu trouves enfin le sommeil ou que tu veux passer une soirée tranquille, les personnes qui ne se gênent pas pour fouiner dans ta vie privé. Tout simplement agaçant !
Une fois sortis, j'ai installé mes petites oreillettes d'écouteurs dans mes oreilles, lançant ma playlist et d'avancer dans la rue. Je grimaçais quand une personne était à deux doigts de me toucher, et j'hésitais entre vomir ou autre lorsque je sentais quelqu"un ou quelque chose me toucher. Je détestais vraiment les contacts, quels qu'ils soient. Juste voir toutes ces personnes se presser, se bousculant sans s'excuser ou bien avancer comme s'ils étaient des PNJ dans un jeu me donnait la gerbe. Je pense bien être le seul qui marche, comme le dirait une vieille femme il y a quelques jours, comme l'un de ses jeunes, délinquants, qui n'avait plus la moindre once de courtoisie ou de classe.
En même temps, j'avais mes habitudes. Mais dans les poches, mon visage blasé par excellence et mes yeux qui semblaient vous fixer hautainement, puis on ajoutait au fait que j'exagèrais un peu le mouvement de mes épaules, et on tombait sur un cas execptionnel parmis les adultes. Pas comme ces foutus automates dont la vie semblait dictée par un rythme, qu'ils ne souhaitaient pas briser ou même essayer de le changer. Bref, tous des robots.
Je suis arrivé devant le lycée Shingeki, mon visage exprimant clairement et hautement du dégoût à l'idée de mettre un pied à l'intérieur. J'ai éteins ma musique, rangé mon téléphone et mes écouteurs dans ma poche de veste, remontant la lanière de ma sacoche sur mon épaule et de m'aventurer dans l'enceinte de cet établissement, me dirigeant avec hâte, ou plutôt précipitation, jusqu'à la salle des professeurs.
En entrant dans cette pièce, j'ai foncé mon nez, ainsi que mes sourcils, l'odeur du café emplissant la pièce et dévisageant le peu de professeur qu'il y avait. Eux aussi me dévisageaient, et pourtant, ni eux, ni moi, ne firent de gestes pour tenter d'engager la conversation. Je me suis contenté d'hocher la tête avant d'entrer et de fermer la porte, pénétrant dans cette pièce à l'odeur amère du café noir. Que c'est infecte à sentir.
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Fais moi voir ton doux sourire
FanficLivaï a finit par décrocher son diplôme et réussit à devenir professeur au lycée Shingenki. Froid, réservé et taciturne, sa réputation est déjà faite et se répend comme une traînée de poudre aux oreilles de tous. Dans cet établissement, il fit des r...