2021年08月25日(水)
Le ciel emporte au loin des rivages de pensées
Les fleurs s'envolent et suivent le courant
D'une mer éternelle, et d'un destin étouffé
Sous la cloison, elles poussent abondamment
Puis fanent et chérissent aux Temps
Des vœux oubliés, pétris dans la terre
La nuit les arrose et les froisse,
D'une tendresse qui les enlace et les perd
Les fleurs oublient.
Elles oublient leurs racines, et s'évaporent.
Elles oublient leurs obstacles, et s'ennuient le soir.
Comme de grandes filles, elles partent sur les routes et ne voient pas les dangers.
Elles partent seules et désemparées.
Les fleurs sont sauvages et sont belles.
Elles sourient mais sont irréelles.
Et comme de grandes filles, elles pleurent aussi d'oublier leurs pensées et un peu de leurs espoirs.
Elles se noient près de la mer éternelle,
Aimeraient y abandonner leurs peines.
Mais elles doivent partir, mourir, trépasser puis faner.
Elles se jetteront elles-mêmes, sans aucune feuille pour les couvrir.
Livrées aux intempéries du temps, et nues sous la canopée.
Ainsi seront-elles éblouies et oubliées seront les fleurs qui n'ont jamais été.
La mer éternelle les ramassera, et brodera son lit avec ce qu'il reste
Elle continuera sa course, et guidera les fleurs
Puis le ciel, en bagage chargé, s'étalera de tout son long.
Fatigué du voyage, et fatigué des pensées
Il s'éteindra un temps et reviendra.
Il continuera sa course et s'obscurcira
La mer se perdra en solitaire, deviendra folle
Elle espérait gagner un cœur mais elle perdra tout ce qui lui a été offert
Elle inondera tout son chemin, en espérant avoir été suivie
Mais seul le désert s'étendra dans le sillon
Comme un puits pour ses yeux
Elle sera seule et pleurera
On ne peut pas espérer d'un passé de plus belles choses
Elle aura été invisible à tant de monde
Attendait de l'attention mais continuant sa course
- suppliant silencieuse -
Guidera les fleurs qui n'ont d'yeux que pour le ciel
Dieux, qu'elles peuvent êtres stupides et
pénibles
ce ciel
Impassible. Il est toujours aussi vague et indécis
Tout le monde le voit mais personne ne sait à quoi il ressemble
Dans ses grands secrets, il aura construit un empire brouillard
Perdu dans les mensonges et son devoir : on ne l'a pas comme ça
Il ne suffit pas de l'accepter pour s'en approcher
Il ne suffit pas de courir pour s'en approcher
Non, et la mer l'avait bien compris
Et le ciel savait, mais les fleurs sont trop souveraines de ce qu'il hait
Alors il est fatiguée de courir
Le tonnerre bat comme un cœur qui bourre sa cage
Même le vent claque et gifle
Mais le ciel se cache souvent
Si discret dans ses petits appartements
Qu'il dresse une barrière entre lui et les Temps.°
° °média youtube : Never Get Used To People - Life letters (full song - no glitch)
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insomnies
Poésie[recueil de textes et poèmes / ↓ en voici un mélange ↓] e n c o r e u n e f o i s. je partirai dormir pour l'en empêcher. je m'éloignerai, et j'angoisserai. sans secours, sans cris. la vague est tombée dans l'oubli. elle était devenue frivole a...