Effet Papillon - Lockzie

Chap 12 : Tomber plus bas

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Un soir, deux, peut-être trois hier plus tard, il replongeait, suffoquait à cause d'une nouvelle crise. Il tremblait, le crâne surchargé.

Je sais que ça t'agaces.

Il fermait les yeux, essayant d'effacer ces images qui étaient gravées dans son cerveau.

Mais c'est rien, ça se calmera.

Il respirait à peine, étouffait sous son absence.

Et ça ne fait pas de toi…

Il avait tellement besoin de ses paroles rassurantes en cet instant.

… Quelqu'un de faible.

Il voulait se réfugier dans ses bras et sentir ses mains sur les siennes.

L'absence de Lucas rallongeait ses crises, enfin sa présence les atténuait plutôt. Aussi celle-ci finit une trentaine de minutes puis tard, et les  muscles de ses mains et de sa jambe gauche, qui avait paralysé aussi, étaient douloureux.

Il avait perdu Lucas, et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Il était seul, il l'avait choisi. La culpabilité l'étranglait, avec ses sanglots. La culpabilité était si grande que, assommé par les remords, il prit un couteau et posa l'arête sur son avant-bras.

Un trait sur son bras.

Les moments où ils avaient ris.

Deux.

Tout les sourires, ces aides précieuses.

Cinq.

Tout son passé aux côtés de Lucas.

Il ne comptait plus.

Son bras était couvert de sang, bien que les plaies n'étaient pas trop profondes.

Il ne savait pas s'il regrettait ou s'il était soulagé. Maintenant, il sentit la panique l'envahir. Que devait-il faire ? Désinfecter. Il essuya donc le sang qui dégoulinait et coagulait sur sa peau et désinfecta, grinçant des dents sous la maigre douleur avant de bander tout son avant-bras gauche. Il enfila un sweat, comme si cacher son bras ferait disparaître les plaies.

Malgré lui, quelques jours après, il refit plusieurs cicatrices, incapable de tenir sous cette culpabilité.
Mais, dans l'après-midi, alors que les plaies étaient pansées depuis seulement quelques heures, il reçut un appel, qui le fit sursauté sur son siège.

Il décrocha comme un réflexe, alors qu'il n'avait pas la moindre idée de qui c'était, et de ce qu'il allait dire.

- Allô ?
- Oui ? Baptiste ?

Il reconnu la voix de Doigby, et il ne savait pas si il devait se réjouir ou non.

- Ça va ?
- Euh, bien oui, pourquoi ?
- Je sais pas, à ton avis ? Tu fais plus de vidéos, personne a de nouvelles de toi.
- C'est gentil de t'inquiéter.

Mais il aurait préféré que ça soit Lucas.

- Je me déconnecte un peu des réseaux, tu sais ça fait du bien des fois.

Lucas aurait vu que c'était faux.

- Quoi qu'il en soit, quand tu reviens, n'hésites pas si tu veux faire une partie !
- Oui, merci.

Ils se quittèrent sur ces mots, alors que Baptiste réalisait qu'il devait rapidement remonter en selle, parce que son comportement inquiétait tout le monde et attirait le regard de tous sur sa santé mentale.

Alors il entreprit de faire une vidéo, le jour d'après.

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Yo les pignoufs

Pas envie d'aller au lycée mais qui sincèrement à envie là ?

Sinon bonne journée/soirée/nuit et n'oubliez pas votre TROUSSE le premier jour