Effet Papillon - Lockzie

Chapitre 27 : Le calme après la Tempête.

Après quelques verres, ils s'étaient lancés sur Mario Kart, qui semblait atrocement compliqué avec l'alcool qu'ils avaient dans le sang. Ils étaient à nouveau proches comme auparavant et Baptiste avait cette impression d'être à nouveau au Paradis. Il ne savait pas si toute la rancune de Lucas avait été balayée par ses explications ou s'il était adouci par l'alcool, mais celui qui coulait dans ses propres veines taisait ces questions et l'autorisait à profiter pleinement de ce moment qu'il avait tant attendu. 

Alors que Lucas s'extasiait d'avoir gagné, Baptiste le détaillait avec une minutie dont il n'avait jamais fait preuve par le passé. Durant son absence, il s'était aperçu que les images de Lucas sous son crâne étaient étrangement floues, et qu'elles semblaient de plus en plus troubles à mesure que le temps les atténuait. Et plus jamais il ne voulait perdre le moindre détail dans des coins de sa tête. Ils étaient tous importants, ils représentaient chacun une partie, même infime, de ce qui faisait Lucas. Il ne se surprit pas à penser à ça ; il avait réalisé, au moment du départ, que son affection pour lui était démesurée, peut-être, sûrement déraisonnable mais il y était bien indifférent. Parce que cet attachement, qui avait pu être une épée de Damoclès durant son absence, était désormais un pic de dopamine aussitôt que la silhouette de Lucas se dessinait dans ses pupilles.

L'alcool devait également l'aider à accepter ces sentiments, mais il ne cherchait pas à les nier, même sobre. Ils étaient une évidence telle que même Locklear l'effronté n'avait eu l'audace de nier. A vrai dire, Locklear n'existait plus quand il s'agissait de Lucas, il lui laissait toujours accès à Baptiste, comme il savait que Squeezie s'effaçait eu sa présence. C'était un accord tacite qui s'était immiscé entre eux ; ils n'étaient pas collègues et ne l'avaient jamais été. Ils s'étaient toujours entendus comme des amis, ou plutôt comme si un lien rouge les reliait quelque soit les obstacles, la distance, le temps. Ils se voyaient comme une évidence, et le Monde les voyait ainsi également. Leurs proches, abonnés et toute personne qui les avait vus ensemble avaient du mal à les dissocier ; ils étaient un duo inséparable. Et qu'est-ce que ça soulageait Baptiste de retrouver son binôme. Il se sentait complet à nouveau, parce que Lucas prenait une place dans son coeur, qui ne pourrait jamais être comblée par qui que se soit d'autre.

Il fut tirer de sa réflexion intérieure par un long bâillement de Lucas, qui semblait d'un coup atterré par l'alcool. Il essaya de dire, en bâillant à nouveau: 

- Faudrait qu'on aille se coucher, il se fait tard.

- Oui, je vais rentrer. 

- T'es malade ? Rentrer, vu comme t'es mort ?

- Bein, ouais... On vient à peine de se réconcilier, j'vais pas squatter chez toi...

- Mais si, t'iras chercher les croissants demain matin. Allez, tu connais le chemin.

- Euh, la chambre d'ami ?

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Ça reprend de l'activité ou quoi ?

Désolée sincèrement de vous avoir fait attendre mais ces six derniers mois on été si merdiques que j'étais juste incapable de me pencher sur un cahier.

Mais je reprend petit a petit du poil de la bête alors voilà, le chapitre tant attendu !

Profitez en bien, en espérant qu'il vous plaise et surtout n'oubliez pas de VOUS LAVER LES MAINS
Double ciao !