Ennemis réunis

Chapitre 4 : La colère d'une Alpha... :

Je me réveille dans une chambre que je ne connais pas, un lit que je ne connais pas... Je regarde partout autour de moi, mais ne vois personne... Ah ! En fait, si ! Roulé en boule sous une couette sur un clic clac, Arthur dort. Je me lève le plus silencieusement possible et le regarde dormir... Pendant longtemps...
- C'est bon ? T'as fini de me fixer ? me demande-t-il en ouvrant brusquement les yeux.
- Que...mais...co...
- Comment ? Plutôt depuis quand. Aurais-tu oublié que les vampires ont le sommeil léger ? Je joue la comédie depuis le début.
- Non mais ce n'est pas ce que tu crois ! Je voulais juste...voir quand est-ce que tu te réveillerais !
- Mais bien sûr, dit-il en s'asseyant. Sinon, comment vas ta gorge ?
- Euh...bien. Merci. Mais au fait, qu'est-ce que je fais là ?
- Tu ne te souviens pas de ce qui c'est passer ?
- Si si ! Je sais que je me suis fait quasiment égorgée par un crétin qui a pris peur quand tu es arrivé. Ce que je voulais dire, c'est qu'est-ce que je fais ici ?
- Ben, disons qu'on est très, très, très loin de là ou tu habites. T'as eu de la chance que j'ai été dans le coin. Si ma mère, la conseillère de ta belle-mère, n'était pas partie la rejoindre pour essayer de te retrouver, je n'aurais jamais pu sortir.
- Mais pourquoi tu ne m'as pas ramenée chez moi ?
- Peut-être parce qu'on est à environ 100 kilomètres de chez toi et que tu étais dans un état critique. Et puis désolé mais je ne maîtrise pas la double téléportation.
- Oui mais t'aurais pu prévenir ta mère !

- Je n'ai pas eu le temps... Elle m'a appelé quand j'étais en train de te transportée à la maison pour me dire qu'elle ne pourrait pas revenir ce soir et quand j'ai voulu lui dire que je t'avais retrouvée...elle avait raccrocher... Du coup, je t'ai ramenée et j'ai cautériser ta plaie comme savent le faire les vampires..., me dit-il en me faisant un clin d'œil.
Je rougi et détourne le regard. Les vampires possèdent une salive spéciale qui fait cicatriser les plaies en moins de deux. En détournant les yeux, je tombe sur le radio réveil : 11 heures.
- Déjà ?! m'exclamais-je.
- Quoi ?
- Il est 11 heures ! On est en retard !
- Oh merde ! Ma mère va me tuer...
- Et moi je n'ai jamais raté un jour de cour !!
Tout à coup, il y a un gros blanc. On se regarde et il me demande :
- Tu crois que tes « frères » et « sœurs » vont faire le rapprochement ?
Ça m'énerve qu'il mette entre guillemets ces mots là mais je ne peux pas lui en vouloir il ne connaît pas la vérité.

- Honnêtement je n'en sais rien... Je n'espère pas pour toi... Enfin bref, allons-y ! On y arrivera pour les cours de l'aprèm.
- On a le temps. Faut une heure pour aller au lycée d'ici. Et les cours reprennent à 14 heures. On se promène si tu veux.
- T'es sûr ?
- Oui !
- Bon ben dans ce cas...ok !

Nous sortons du manoir que ma mère a donné à la famille d'Arthur et allons nous promener. Nous nous rapprochons peu à peu, mais le bonheur est de courte durée... Soudain, je ressens une douleur vive dans l'épaule, puis dans la cuisse... Arthur ne comprend pas ce qui m'arrive.
- Qu'est-ce qui t'arrive Nao ?
- Quelqu'un fait du mal à maman !
Je me relève et me laisse guider par mon instinct vers ma mère. Arthur me suit en renfort. Quand nous arrivons sur les lieux, je n'en crois pas mes yeux. Ce sont des humains ! De vulgaires humains ! Ils ont osé tirer sur ma mère, ils vont le payer cher... très cher ! Soudain mes oreilles de louve disparaissent, ma queue et mes griffes aussi. Des crocs me pousse dans la bouche et mes cheveux montent dans les airs. Ils deviennent argentés et autour d'eux apparaisse des anneaux en or. Mes yeux de louve laissent place à ceux de vampire avec les symboles d'Alpha Vampire dans mes prunelles.

- Qu'est-ce que..., fait Arthur bouche bée.
Les hommes prennent peur et s'enfuient. Alors, je vois que l'un d'entre eux à oser violer ma mère. Je me mets dans une colère noire et dit à Arthur :
- Occupe-toi de ma mère, je reviens...

Je me téléporte face aux hommes qui ont osés faire du mal à ma mère. Je ne sais pas trop comment je fais pour savoir où ils sont mais sur le coup de la colère, je ne cherche pas à comprendre. La plupart de ses ignorant s'évanouissent dès que j'apparais devant eux. Je réapparais dans la ruelle où se trouve ma mère avec les humains que je fais planer au-dessus du sol. Arthur a réussi à dénicher des habits pour ma mère.
- Alors ? Lequel d'entre vous à oser ?

Je sens l'un des hommes trembler et je l'emmène devant moi.
- Nous avons un gagnant... Eh ! Mais je te connais, toi !!!
Tout à coup je reconnais l'homme qui a bien failli me violer... Mais là, c'est un humain... Je ne comprends pas...

- Comment ça se fait que tu sois humain ?
- Je...je...je suis un hybride. Le jour je suis humain et la nuit je suis vampire...

- Hum...je m'en fous un peu en fait... Tu n'aurais pas dû faire du mal à ma mère !
- Je...je...je suis désolé. Pardon ! Ne me tuer pas !
- Un peu que je vais te tuer !
L'homme vampire se met à trembler de tout son corps et ma mère me dit :

- Non ! Chérie ! Ne fait pas ça !
- Maman ? Mais il t'a fait du mal ! Il ne mérite rien d'autre que la mort !!!
- Naomi, si tu fais ça tu ne vaudras pas mieux que lui.
- Mais...Oui c'est vrai que tu as raison... Désolée maman...

- Ce n'est rien ma chérie. Tant que tu t'es arrêtée avant...
Elle s'approche de moi et prend mon visage entre ses deux mains.
- Calme-toi maintenant ma chérie... Je vais bien, on va rentrer à la maison et tout ne sera qu'un mauvais souvenir... Les autres s'inquiètent aussi alors dès que tu sera calmée, on partira.

Dans ma tête, elle me chante une chanson qu'elle à inventée pour moi quand j'étais petite. Cette chanson a toujours réussi à me calmée, et aujourd'hui ne déroge pas à la règle. Peu à peu je me calme. Les hommes tombent tous en tas par terre. Puis mes yeux de louve réapparaissent, les anneaux d'or disparaissent et mes cheveux reprennent leur couleur normale. Mes griffes, ma queue et mes oreilles réapparaissent également. Les crocs de vampires laissent place à des crocs de loups, moins long et aiguisés.