Chapitre 3 : Triste vérité... :

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J'arrête de pleurer et regarde mes parents.
- Papa, maman, dîtes moi la vérité. Pourquoi est-ce une catastrophe ? Et ne me mentez pas !
- C'est une catastrophe parce que tu es mi-races, et aussi parce que tu es l'Alpha des deux races. Du moins l'Alpha femelle.
- Mais...moi je connais un Alpha Vampire...et il a une marque prouvant qu'il l'est, dit Evan. C'est Arthur.
- Pareil, dit Louis. C'est un pote à moi, Blake.

- Oui, mais ce ne sont que les subalternes. Sûrement les enfants du conseiller de Josh et ma conseillère, dit maman. Et pour ce qui est de la marque, elle doit les avoirs toute les deux quelque part sur son corps.
- Oh mon Dieu..., soupire papa.
Là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. J'explose :
- Oui bon ça va ! On a compris ! C'est la cata ! Mais je vous ferais remarquer que je n'ai rien demander ! Je donnerais n'importe quoi pour enlever les regards emplis de haine que me lance les garçons tout le temps ! Si vous croyez que ça m'amuse que mes frères me détestent et m'insulte, vous vous foutez le doigt dans l'œil ! Mais je supporte ! Parce que je les comprends ! Pourtant ce n'est as ma faute. J'aimerais tellement que papa ne m'aie jamais griffé, mais ce qui est fait est fait. Et je dois faire avec, dis-je en partant dans ma chambre.

Car oui, pour devenir un loup, il faut soit être nés d'une louve, soit se faire griffer. Et moi, ce qui est arriver, comme vous l'aurez deviné, c'est la deuxième solution. A ma naissance, j'étais un bébé vampire très vivace. Quand papa m'a pris dans ses bras, il a failli me faire tomber et m'a griffé. Je m'enferme dans ma chambre et attrape mon journal intime. Mainte fois je me suis confiée à lui quand j'étais au plus mal. Mais aujourd'hui je n'arrive pas à écrire... En bas la discussion continue, ils étaient loin d'imaginer que je souffrais autant... Loreleï et Ruby essayent de rentrer dans ma chambre, mais, voyant que j'ai fermer ma porte à clé et l'ai protégée contre la force, Loreleï essaye de se téléporter dans ma chambre. Mais j'ai aussi prévu cette possibilité et j'ai mis un enchantement interdisant à elle ou maman de se téléporter dans ma chambre. En revanche ce que je n'avais pas prévu, c'est que les filles ailles appeler les garçons à l'aide de peur que je ne fasse une bêtise... Mes quatre demi-frères, se sentant coupables, ont accepter et se sont téléportés dans ma chambre. Surprise, je lâche le ciseau que j'avais dans les mains. Rapide comme l'éclair, Evan le ramasse et le met loin de moi.
- Partez ! dis-je au bord des larmes.
- Tu ne le veux pas vraiment, dit Derek.

- Ou sinon, on t'aurait obéis, poursuit Jay.
Je me mets à pleurer, silencieusement, dos aux garçons sur mon lit. Evan pose une main sur mon épaule et je me rebiffe.
- Sortez !
- Non, on veut juste...
- Tant pis ! Si ce n'est pas vous qui partez, ce sera moi. Ne m'attendez pas pour le dîner.

Evan qui est le plus proche, essaye de m'attraper avant que je ne me téléporte, mais n'y arrive pas. J'ai eu l'intelligence d'emmener avec moi mes affaires pour demain. Je me téléporte loin du château de mes parents et atterris dans une ruelle de la ville. Je sors de cette ruelle, capuche sur la tête, et me fond dans la foule. Je marche, marche, juste pour marcher, sans but précis. J'ai brouillé les pistes pour mes parents. A force de réfléchir en marchant, je ne fais plus attention au monde alentour et fonce dans un homme sans le vouloir.
- Désolée, dis-je.
- Dit donc ! Fait gaffe sale chienne ! Et regarde-moi quand je te parle !
Je lève la tête vers l'homme et il sourit en voyant mon visage. C'est un vampire.
- T'es plutôt mignonne toi ! Je sais comment tu pourrais te faire pardonner...

Il me prend le bras de force et m'attire dans une ruelle adjacente. Ses « amis » bouchent l'entrée et il n'y a pas de sortie. Je panique et regrette de m'être éloignée de la maison en pleine nuit... Le vampire, qui soit dit en passant, pourrait être mon père, commence à me tripoter.
- Dit donc t'es plutôt bien foutue !
De peur que ce crétin de vampire découvre que je suis à moitié vampire, je n'ose pas me défendre, mais finalement je le fais. Avec uniquement ma force de louve pour ne pas créer une révolution. Le vampire s'énerve et me plaque contre le mur. Il me met un couteau sous la gorge et dit :
- Peut-être que comme ça tu te tiendras tranquille.
Ça m'énerve ! Je ne peux pas lui ordonner de partir, il saurait que je suis Alpha...et une Alpha Vampire qui est une louve... ça risque de faire beaucoup de bruit... Je suis coincée. Je n'ai aucune issue... «A l'aide ! Au secours ! » pensais-je mentalement. Et, miracle, quelque chose se passe. Le vampire, pris par surprise, me coupe la gorge assez profondément pour que je m'évanouisse, mais pas assez pour que j'en meure. Avant de m'évanouir, je vois le visage de mon sauveur... C'est Arthur...

Ennemis réunisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant