Chapitre 14 : Déprime :

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      Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien. Je m'excuse pour l'absence que j'ai eu ces dernières semaines mais j'ai le bac blanc à réviser. J'espère que l'histoire vous plaît. Ce chapitre est l'avant dernier. J'essaierais de commencer à publier une autre histoire assez rapidement mais je ne vous promet rien. N'hésitez pas à me dire ce que vous avez aimer ou pas.

       Je vous laisse avec le chapitre. Bonne lecture !

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Il se réveille et je rougis.
- Qu'est-ce que tu fais avec moi ?! dis-je.
- Euh...je...ben en fait...tu commençais à être drôlement froide...il fallait te réchauffée ! Je sais que j'aurais dû prévenir quelqu'un mais ils se sont tous démenés et ils avaient besoin de repos...
- C'est bon ! J'ai compris ! Où sont les petits ?
- Dans leur lits... ça fait trois jours que tu « dort » et les petits n'ont pas voulu dormir tant que tu n'était réveillée...mais ils se sont écroulés...alors je les ai emmenés dans leur chambre.
- Ah ok..., perdue dans mes pensées.
- Tu sais tu n'es pas responsable de ce qui c'est passer..., me dit-il en me mettant une main sur l'épaule.
Je m'esquive et sort de mon lit avec le drap.
- Arrête ! Ne fait pas semblant de me comprendre ! Tu ne le peux pas ! Tout ça c'est de ma faute ! Si je n'étais pas ce que je suis, une bâtarde comme dirait Swan, mes parents seraient en vie !
- Nao ! Ne dit pas ça ! Ces évènements font partie de ton passé et tu ne peux pas le changer...il faut vivre avec ! Et puis, c'est un peu grâce à tout ça que l'on s'est rapprocher !
- Je ne devrais même pas exister !

- Ça suffit maintenant ! s'écrie-t-il. Si tu n'existais pas, qu'est-ce que je ferais moi, hein ? Alors arrête de raconter n'importe quoi et oublie toute ces idées noires !
- Non ! Laisse-moi ! Je...je vais remédier à ça !
Je coure dans la salle de bain et m'y enferme. Le seul ciseau qu'il ont oublier de prendre, c'est celui que j'ai dans me boite à pharmacie. Je l'attrape et m'assoie contre la baignoire. Arthur arrive brusquement avant que j'aie le temps de faire quoi que ce soit. Il attrape le ciseau et dans ses yeux, je lis de la colère, mais aussi de la peur...peut-être que je l'oblige à me redonner le ciseau...
- Ça va pas dans ta tête ?! Tu te crois seule ou quoi ? Tu as des responsabilités maintenant ! Notamment montrer l'exemple à ton frère et tes sœurs !

- Vas t'en ! dis-je.
- Non ! Tu n'as pas l'air de comprendre que tu es le pilier de cette famille ! Si tu tombes, ils tombent aussi !
- Je t'ai dit vas t'en !
- M...
- Vas t'en Arthur ! Sors d'ici !
- Très bien...
Il sort, la mine déconfite, avec le ciseau. Il part même de ma chambre... Je me sens mal de lui avoir parler comme ça, mais j'avais besoin d'être seule... Je me regarde dans le miroir et des larmes perlent au coin de mes yeux, mais je ne sais absolument pas pourquoi je pleure... Quelques jours plus tard, on enterre mes parents. Pendant l'enterrement, je suis absolument neutre à l'extérieur, mais à l'intérieur c'est les chutes du Niagara ! Après l'enterrement je surprend une discussion entre Loreleï, Evan, Ruby, Louis, Jay, Derek, Arthur et Blake.
- Elle ne va pas bien, dit Ruby.
- Elle refuse de nous parler mais on le voit bien..., poursuit Louis.
- Elle a perdu cette étincelle de vie qu'elle avait en elle...elle est morte de l'intérieur..., dit Loreleï.
- J'ai bien essayer de lui parler, dit Arthur. Mais...ben elle est fermée !
- Tiens ! En parlant de ça ! dit Evan. Comment ça va entre vous deux ? J'ai l'impression que ça ne va pas fort...j'ai tort ?
- Écoute Evan...j'ai pas envie d'en parler, ok ?
- Ok, t'inquiète mec ! Je comprends !


Deux semaines plus tard, rien n'a bouger. Je suis toujours aussi renfermée et « morte » de l'intérieur... Je reste enfermée dans ma chambre et si on a besoin de moi, pour quoi que ce soit, je suis là...mais dans ma chambre. Résultat, je ne suis pas encore couronnée et je deviens de plus en plus paresseuse ! Un jour, Arthur en a marre. Il débarque dans ma chambre et nous téléporte tous les deux à la maisonnette.
- Mais qu'est-ce que...
- J'en ai marre Nao ! Craque un bon coup qu'on soit débarrassés ! Je suis là pour te soutenir !
- Je...
- Tu quoi à la fin ! Tu ne vois pas qu'à t'apitoyer sur ton sort, tu fais du mal aux autres !? En particulier à Louka, qui a l'air particulièrement affecté par ton humeur !

Et là je repense à ce qu'a dit mon père avant de mourir. Il m'avait demandé de prendre soin de mes frères et sœurs. Et tout ce que j'ai fait c'est leur faire du mal ! j'éclate en sanglot et Arthur viens me prendre dans ses bras.
- Voilà ! Pleure ! Tu verras ça soulage !
Et je pleure...pendant une vingtaine de minute... Peu à peu je me calme et je remarque que l'on est dans une chambre (chose que je n'avais pas remarquer avant) et qu'on est allongés dans le lit. Je suis sur l'épaule d'Arthur et lui m'étreint.

Je lève la tête et l'embrasse.
- Merci de m'avoir aidée... Et désolée d'avoir été aussi égoïste et méchante...
- T'inquiète Nana...t'es pardonnée...
- Quelque chose ne va pas ? demandais-je en notant quelque chose de bizarre dans sa voix.
- Non...non c'est juste que...
Il m'attire à lui et me chuchote à l'oreille qu'il me trouve si belle qu'il a envie de moi (enfin ça c'est la version épurée...). Je rougis comme une tomate et Arthur dit :
- Tu sais, je peux bien attendre encore. Ça fait cinq mois que j'en ai envie alors...
- Quoi ?! Mais pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- Parce que je ne voulais pas t'embêtée ! Tu avais déjà assez ça problème comme ça.
- C'est gentil Arthur...
Je l'embrasse et tout s'enchaîne rapidement.
- Tu es sûre que tu le veux ? me demande-t-il.
- Oui, affirmais-je.
Et voilà ! Ça y est je l'ai fait ! Ma première fois avec mon premier amour... Car oui ! Avant de sortir avec Swan, j'étais amoureuse d'Arthur, mais à cette époque, il était plus qu'inaccessible... Quelques heures plus tard, je suis apaisée. J'ai retrouver paix et sérénité intérieurement.
- Au fait, il serait peut-être temps de rentrer ?
- T'inquiète, je les ai prévenus que j'allais te ramenée à la réalité et que tu redeviendrais comme avant, et je leur ai dit que ça prendrait un peu de temps...

- Mission accomplie dans ce cas ! dis-je.
- Oui, dit-il en me dévorant du regard. Et ça fait du bien de te revoir « normale ».
- Allez, viens ! On rentre !
Nous nous rhabillons et rentrons au château.


Ennemis réunisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant