Chapitre XVI.

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                                                                              CHAPITRE XVI.     


   Ce chapitre pour vous rassurer, je ne suis jamais loin et je compte finir cette histoire. J'en profite d'avoir le seul moment de libre depuis quelques mois pour écrire. C'est un petit chapitre mais c'est nécessaire. Les vacances approchent, je promets d'en profiter pour continuer ce livre. :) Merci à vous d'être toujours présents!

    Niveau maison d'édition j'ai des nouvelles: cela fait la 5ème qui m'écrit pour publier Diablement vôtre et Lestan. Dont une qui voulait l'adapter en manga. J'ai toujours refusé... Mon instinct! J'attends la bonne, donc si tu passes par là, fais-moi signe! ^^

    Promis un jour vous aurez ce livre dans vos mains!


PS: Si tu n'en peux plus des pubs sur Wattpad tape des mains!

                                                                                       * * * *

PDV LUCIAN:


    Dans un cri de douleur, j'arrachai la dague plantée dans mon épaule et poussai Yris au sol. Mon corps entra en contact avec celui de Lestan. Je servais de bouclier à ma femme et je le ferai éternellement. Mon poing rencontra celui de mon fils et nous fûmes propulsés à plusieurs mètres l'un de l'autre. J'atterris contre la double porte. Notre rage mutuelle imprégnait la salle du trône. La mienne était dû au fait que la vie de Yris était danger. A ma grande surprise, l'odeur de celle-ci surpassait ma tristesse. Celle de devoir me battre avec mon propre fils. D'un bond, Lestan se releva, ses iris étaient rouge et fixaient toujours sa mère. Je n'aurai jamais cru non-plus voir de la peur dans son regard face à son fils. Elle s'aida de ses talons pour reculer. Je me hissai douloureusement en m'aidant de la porte. Je ne voulais pas faire du mal à Lestan. Cette pensée me rendait malade. Notre relation était à l'opposée de celle que j'avais avec mon père. Ou plutôt mon géniteur. Par ailleurs, s'il ne me laissait pas le choix, je défendrai Yris. Qu'importe ce qu'il m'en coûtait, je retiendrai ce minotaure en furie. 

- Lestan, je t'en prie... Ne fais-pas ça. Suppliais-je les larmes aux yeux.

     Il ne daigna pas me regarder. Un sourire maléfique apparut sur son visage. Putain, ce même visage, celui qui était le fruit de notre amour avec Yris. Je compris qu'il allait de nouveau charger. Yris aussi car elle écarquilla les yeux et semblait être pétrifiée. Oh que non il ne m'enlèverait pas l'amour de ma vie. Mentalement, je lui brisai le fémur de sa jambe droite. Il hurla et se retrouva un genou au sol. Cette fois, c'était moi qu'il fixait. J'entendais sa respiration saccadée à quelques mètres.

- Je briserai chaque os de ton corps pour t'empêcher de l'approcher. 

      Yris secoua la tête dans ma direction. Je savais parfaitement ce qu'elle pensait, elle préférait mourir plutôt que de voir l'un de ses enfants souffrir. Les larmes ruisselantes sur ses joues, elle épela à mon intention "non". Un rire satanique me fit détourner le regard vers Lestan, il se releva et tout en trainant sa jambe, il fit quelques pas vers sa mère. Cette fois, je lui cassai le fémur gauche. Il tomba au sol mais continua de rire. Je n'avais jamais vu une telle cruauté chez une personne, et pourtant, nul besoin de préciser qui j'étais. Soudain, Yris se mit à étouffer, elle plaça ses mains autour de son cou. Putain, il l'étranglait mentalement. Il était le seul à pouvoir arrêter cela et lui, il sifflotait, le dos au sol en faisant des grands gestes tel un maître d'orchestre.  

- Lestan! Arrête! Hurla Livia en s'avançant vers lui. Elle fut retenue par Marius.

     Mes valeureux guerriers et amis ne bougeaient pas. Ils étaient conscients que ce litige devait se régler en famille. Sachant que s'ils blessaient Lestan, mon instinct paternel me ferait changer de proie. Je me précipitai sur Yris, elle devenait rouge et se laissa glisser sur le sol, les mains toujours autour du cou. Je la pris dans mes bras. Ses yeux étaient emplis de panique. A mon tour d'être pétrifié. Si je ne pouvais arrêter cette strangulation, je pouvais au moins gagner du temps en détournant l'attention de Lestan de sa mère. Sans lâcher ma femme des yeux, je levai le bras et serrai le poing. Lestan devint ma marionnette. Son corps suivait les mouvements de mon bras. Il vint se claquer contre le plafond, puis contre le mur à droite et celui à gauche. J'alternai entre les deux. Son emprise se desserre du cou de Yris. Elle se mit à tousser. Pourtant, je ne pouvais pas le laisser attaquer de nouveau donc je continuai à le faire valser dans les airs tout en déposant un baiser sur la joue de ma femme.

- Ca va aller mon amour. Respire. Lui indiquais-je en lui relevant le thorax de ma main libre.

      Je répétais ses mots sans cesse. J'ignorais ce que je pouvais dire d'autres. Entre deux respiration saccadée, Yris trouva la force de poser sa main sur mon bras. Elle voulait que j'arrête de torturer notre fils. J'ouvris la main et Lestan rencontra le sol. Il cria de rage et se retourna. Il était accroupi, tel un lion guettant sa nourriture. Le rouge de ses iris étincelait. Putain de merde, c'était loin d'être fini. Les bras de Yris s'enroulèrent autour de mes épaules et elle enfuit la tête dans mon cou. Elle me serra fermement et respira longuement mon odeur. Elle capitulait et attendait la charge. Soudain une voix s'éleva dans la salle. 

"Lune tu veux être mère,
Tu ne trouves pas l'amour
Qui exauce ta prière" 

    Chanta Livia, tenue par Marius. Je reconnus de suite "hijo de la luna". Je ne comprenais pas son comportement. Lestan se figea. C'était insensé. Yris releva la tête. Livia repoussa Marius et fit quelques pas vers Lestan. De la main, j'indiquai à Marius de la laisser. Evidemment, je ne la laisserai pas approcher trop dangereusement de son taré de frère.

"Dis-moi lune d'argent" Chanta Livia plus fort. Sa magnifique voix résonnait dans cette immense salle. Quel contraste avec la scène que celle-ci avait abrité auparavant. 

"Toi qui n'as pas de bras"

     Lestan ferma les yeux, serra les poings et secoua doucement la tête comme s'il se débattait avec une voix intérieure. Plus personne n'osait bouger. Il fallait que je trouve comment nous sortir de cette merde. Transplaner avec Yris? Impossible, je ne pouvais pas laisser Livia. Même quelques secondes. L'informer mentalement? Elle risquait de ne pas m'entendre. Trop concentrée sur la chanson et sur son frère.

"Comment bercer l'enfant? Ah...aahhh... Hijo de la luna" acheva Livia.

     Sans même m'en rendre compte, j'avais transplané pour réapparaitre devant Lestan. Au moment où il ouvrit les yeux, je lui plaquai les mains sur les tempes. Je sus que la fumée des souvenirs pénétra dans son esprit au moment où il écarquilla les yeux. En espérant que je n'allais pas regretter ce geste. De toute façon, qu'est-ce qu'il pouvait nous arriver de pire? Bon, beaucoup de choses mais nous avions déjà eu notre dose de drames et de tristesse. Je fermai les yeux et espérai du plus profond de mon cœur que l'orage allait laisser place à un ciel bleu avec un putain d'arc-en-ciel.

Lestan.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant