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Sanya Oliveira, Janvier 2015, Ivry-Sur-Seine 📍
Ce soir j'ai décidée de faire la recette que la mère de Samy m'a apprise : le Couscous !
Sa mère voulait à tout prix m'apprendre à faire, pour elle j'étais comme la fille qu'elle n'a pas eu la chance d'avoir. Elle voulait tout m'apprendre.
La mère de Samy je l'aime comme ma vraie mère, la mienne n'a jamais été énormément présente pour moi. Je n'ai jamais eu une vraie relation mère-fille, je veux dire passer des moments ensemble, aller faire du shopping entre filles, lui parler de mes amourettes d'ado. Ça ne m'est jamais arrivé et je n'ai jamais eu de réelles attentions de la part de ma mère.
J'étais donc dans un réel manque d'attention alors je préférais passer du temps avec la mère de Samy, c'est triste mais quand ta mère ne t'accorde pas énormément de temps et c'est très compliquée à vivre.
Pour le couscous je dois me préparer à l'avance, même la je crois que je m'y suis prise un peu tard. Mais bon ils mangeront ce qu'ils auront dans leur assiettes et c'est tout.
Tout d'abord je fais cuire les différentes viandes puis j'ajoute ensuite les légumes que j'ai découpée puis je couvre le tout d'eau. J'ajoute pleins d'épices que la mère de Samy a mis dans un placard spéciale.Je ferme la marmite et je laisse cuire à feu moyen pendant un bon moment.
Pendant ce temps je décide d'aller me laver et de me préparer pour être quand même un minimum présentable. J'opte pour une tenue simple, pas besoin d'être sur son 31 non plus. Je met donc un jean noir simple avec un t-shirt Nike que j'ai volée à Samy (pour pas changer).
Il va être 19h30 et après un long moment à la cuisine tout est prêt ! Les garçons ne vont pas tarder à arriver alors je décide de préparer la table pour que tout soit parfait.
...
Samy : Weshhhh ma reussss, il regarde la table, Ah mais c'était pas des lol tu t'es donné à fond, il rigole.
- Ah bah j'ai acceptée le pari, je dois bien le faire, je hausse mes épaules, façon j'avais pas forcément le choix.
Nabil : Bien sûr que t'avais pas le choix, il arrive vers moi et me tape l'épaule.
- Tu feras attention hein, j'aurais peut-être empoisonné ton assiette, je lui chuchote à l'oreille puis lui fais un clin d'œil.
Il rigole et s'en va.
Kemil : Eh j'en suis sûr ça va être trop bon comme c'est toi qu'à cuisinée, il me tchèque.
