Chapitre 24 : Jugement et verdict final

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- Je n'entretient aucune relation avec le docteur Reid. J'ai juste fait mon travail en lui portant assistance. Comme je l'ai dit précédemment ce dernier été blessé à la main et personne ne lui avait donné de soins. Je n'allais pas le laisser mourir d'une infection. Si l'hôpital avait fait son travail, je n'aurais pas été obligé de récupérer ce patient après un arrêt cardiaque.

Juge : parlons de cela, le docteur Reid a été gardé une semaine au sein de votre hôpital. Pour je cite "des examens complémentaires de santé".

- En effet, nous faisons un suivi de tous nos patients quel qu'il soit. Nous avons donc pris la décision de garder le docteur Reid observation médicale en lui faisant un check-up complet. Vu que sa blessure à la main n'avait pas été prise en charge, j'avais peur que nous soyons passer à côté de quelque chose.

Juge : qu'on donné les examens complémentaires docteur ?

- Rien d'alarmant, le patient a été pris en charge à temps.

Avocat de Alvarez : A temp ? Juste après son arrêt cardiaque vous voulez dire. Puis-je me permettre de vous poser une question mademoiselle Rodriguaise ?

- Allez y

Avocat de Alvarez : si le détenu a fait une crise cardiaque cela veut dire qu'il avait des antécédents non ?

- Non pas forcément, cela peut venir du stress ou d'une mauvaise hygiène de vie.

Avocat de Alvarez : certes, mais les cas doivent être rare. Comment expliquez-vous le détenu d'à peine 23 ans et fait un arrêt cardiaque du jour au lendemain alors que celui-ci semble en parfaite santé.

Je commençais à perdre mon sang-froid

- Vous mettez ma parole en cause ? Rappelez-moi vous êtes avocat ou médecin ?

Avocat de Alvarez : calmez-vous mademoiselle je ne mets rien en cause. Nous cherchons juste à comprendre. On vous accuse, je le rappelle d'avoir favorisé le docteur Reid à cause d'une quelconque relation cachée.

- Qui on ? Lisandro Alvarez ?

Juge : Calmez-vous docteur Rodriguaise.

- Non je ne me calme pas. Nous avons juste fait notre travail avec le docteur Reynolds. Et rien de tout cela ne serait arrivé si le directeur adjoint serait moins occupé à se vanter et plus à s'occuper des prisonniers.

- Ta gueule salope. Ta fait tous sa parceque tu te le tape. Lui et ton collègue.

Juge : Eh ! Calmez-vous sinon je vous condamne pour obstruction de justice. Je vous rappelle que vous serez condamné pour avoir poignardé le docteur Reid avec préméditation sur le docteur Rodriguaise.

- Ce mec est une ordure, il se venge en racontant des mensonges car je l'ai recadrer sur la façon de me parler.

Juge : comment cela ?

- Depuis que je fais les interventions à la prison, il n'arrête pas de me contredire, toujours à être derrière moi et à tenir propos désobligeants. C'est lui qui a fait sortir le docteur Reid de l'hôpital sans mon accord.

Avocat de Alvarez : Pardon ? Ce n'est pas ce que mon client dit.

Juge : veuillez nous expliquez docteur Rodriguaise.

- Normalement quand un transfert se fait entre l'hôpital et la prison il faut remplir un papier. Sauf que un matin, quand je suis arrivé à l'hôpital j'ai remarqué que le docteur Reid n'était plus dans sa chambre. On m'a ensuite dit qu'il y avait eu transfert. J'ai donc appelé mon contact à la prison car je soupçonnait et quelque chose de louche.

Juge : qui est votre contact ?

- L'autre salope d'Andrea ! C'est un mensonge elle m'a signer le papier ! C'est une...

Juge : Silence ! Veuillez tenir votre client.

- En effet, c'est Andrea. Elle est gardienne à la prison. C'est elle qui m'accompagne quand je fais mes déplacements là-bas, cela me rassure surtout quand monsieur Alvarez est dans les parages. C'est aussi elle qui m'a transmis les vidéos de caméra surveillance.

Juge : je ferai venir témoigner à part un peu plus tard. Veuillez continuer.

- Donc, je disais que je soupçonnais quelque chose de louche. Andrea m'a confirmé que le docteur Reid était retourné en prison. Après avoir regardé les vidéos de surveillance et avoir une confirmation du docteur Reid que c'était bien le directeur adjoint Alvarez qui l'avait enfermé dans la laverie avec trois détenus déchaîné que j'ai demandé à Andréa de monter la garde.

Juge : pourquoi n'est tu pas venu voir la police avec les vidéos de surveillance ?

- J'allais le faire, mais monsieur Samuel est venu dans mon bureau pour me donner une convocation au tribunal. Je me suis dit que j'en parlerai à ce moment-là.

Juge : D'accord. Donc vous n'avez jamais donné votre accord pour que le docteur il retourne en prison ?

- En effet, je n'ai jamais signer de papier. Et c'est pour cela que je ne peux pas prouver médicalement parlant le docteur Reid avait des antécédents pour faire une crise cardiaque. Il est reparti en prison avant que je puisse finirent tous les examens complémentaires.

Juge : pourtant nous avons dans le dossier le papier qui informe que vous avez accepté le retour du docteur Reid en prison.

- Je peux ?

Le juge me tendit le papier.

- Désolé mais je confirme que ce n'est pas ma signature. Vous pouvez vérifier avec mon diplôme de médecine ou encore la feuille d'émargement de présence au tribunal. Vous verrez que ce ne sont pas les mêmes que sur le bon de sortie.

Juge : Apportez moi la feuille d'émargement !

Samuel apporta la feuille d'émargement juge. Celui-ci vérifia de longues minutes avant de taper son marteau contre la table.

Juge : je lève les accusations qui sont portées contre le docteur Rodriguaise, en lien avec une potentielle relation qu'elle aurait avec le docteur Reid. Et je condamne à 45 ans de prison avec sursis monsieur Lisandro Alvarez. Ces accusations porte sur tentative d'assassinat envers le docteur Rodriguaise, coups et blessures envers le docteur Reid. Mais aussi faute professionnelle sous la forme d'un abus de pouvoir. Et enfin, usage de faux et falsification de documents entraînant une entrave à la justice.

Enfin, concernant le docteur Reid. Je le place sous surveillance accrue, avec possibilité d'un transfert de retour vers son pays. Imposant également un système de surveillance renforcée en attendant son procès et la fin de l'enquête en cours, qui je le rappelle l'accuse de meurtre et conduite sous stupéfiant hors de sa juridiction.

Je vis toute l'équipe à Spencer se lever de joie et se prendre dans les bras. J'ai pris quelques minutes à réaliser ce qui venait de se passer.


C'est là que je t'ai rencontré Où les histoires vivent. Découvrez maintenant