Chapitre 6

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J'ouvre les yeux, il fait jour. J'ai mal, je ne veux pas partir, et si je restais ici ?
Le bataillon se passera bien d'une personne n’est-ce pas ? J'ai faim. Qu’est-ce que me préparais grande-sœur...
Juste parler au passé me fait mal. Je me lève pousser par la faim, telle un zombie, je vais voir les provisions. Peut-être me reste t-il un peu de nourriture.

Par chance ou bien par malheur, une jambe de mouton y étais conserver. Je la cuit à l'aide d'un feu que j'allumais. Je me mit à table pour déguster ma viande... Mais étrangement, elle n'a aucun goût mais je la finis quand même, le cœur briser.
Je débarrasse mes couverts et mon assiette. Je me recouche trop fatiguée pour faire quoi que ce sois. Elle est morte et je ne peux plus rien n’y faire.
C'est la triste et dure réalité, je ne la reverrai plus jamais... plus jamais... plus jamais. Je m'endors le cœur lourd et mes pensée éradiquer de toute trace de bonheur ayant un jour existé.

Le lendemain, je me leva mais il fessait nuit cette fois si, encore plus vide que la veille, encore une fois personne à côté de moi... J'avais tellement espérée la revoir entrain de cuisiner comme à son habitude. Mais non personne, plus seule que jamais... Je n'ai aucune envie de me lever. Je me recouche et espère mourir dans mon sommeil.

Sa fait quoi... 3 jours... 1 semaine peut-être 2. J'ai arrêter de compter. Le temps me paraît lent, tellement lent. Aujourd'hui c'est critique... Il n'y a plus aucune nourriture
Peut-être que ce serai bien de mourir... Tout laisser tomber.
Pourquoi tu m’as laisser toute seul Enola, je t'aimais beaucoup, on à passer tellement de temps ensemble, et toi tu m'abandonnes avec juste une lettre de ta part...

"S'il te plaît ne me rejoins pas toute suite ..."

Non ! Elle m’as dit de ne pas la rejoindre maintenant... Le bataillon, ils ont tous besoin de moi ! Il faut que je parte... Mais je n'ai ni équipement 3D, ni nourriture pour la route qui m'attend et je ne connais pas la route du retour.... Peut-être devrais-je rester ici mourir dans mon chagrin... Sans doute la meilleur solution et la plus facile...

Mais pourquoi pas, qui ne tente rien n'a rien ! Voyons si j'arrive à arriver vivante au mur, sa devrais être assez drôle.
Décidée à y retourner, je me relève mais me recouche aussitôt... Je suis crever de n'avoir presque rien manger depuis un certain temps et surtout de n'avoir rien fait.

Je me rendors, histoire de reprendre des forces, j'irai chasser demain. Je m’endors sur cette pensée, je dois être courageuse et honorée son sacrifice.
Je tuerais de mes propres mains ses monstres qui t’on fait quitter ce monde. Requinquée, je me lève, je prend mon arc et des flèches... Pour revenir prendre l'arc d'Enola, le mien est devenue trop petit pour moi.

T/p - Je t'emprunte ton arc grande soeur.

Je le prend et me dirige vers la forêt à la recherche de la bouffe. Je passe aux écurie en premier, Mizir et Alpane était là tranquillement entrain de brouter
l'herbe de leur enclos, Mizir leva la tête à mon entrée dans l'écurie mâchant toujours sa poignet d'herbe.

T/p - Coucou ma belle, je t’ai manquer ?

Je repartis après avoir rajouter un peu d'eau pour être sûre, malgré la rivière qui traverse leurs enclos.
Et me revoilà au bon vieux temps mais seule... Enfin bon. Je parcourais courageusement la forêt observant, écoutant, et humant la moindre odeur de terre retourné. Après une bonne demi-heure de scrutement, je repère enfin des traces. Elles sont toute fraîche, elles datent de quelque minutes, je suis les traces qui s'arrêtent près d'une clairière. Et en effet, une biche broutait posément au milieu de la clairière. Je prend l'arc et l'étire... et vise... Je l’a touchait mais pas assez, elle couru le plus vite possible mais elle s'affaiblit de plus en plus et finis par tomber et mourir.

『En Silence』Où les histoires vivent. Découvrez maintenant