CHAPITRE 8

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Dans la peau de Mame Diarra

Je suis au bureau entrain d'attendre M. Ibrahima et Mme Badiane. En attendant je discute avec Mami à la réception. Ça va faire dix minutes qu'elle me parle de son homme. Elle m'a dit que ça va faire cinq mois qu'ils sont mariés et qu'ils vivent dans le bonheur complet. Ça fait plaisir de voir une personne aussi heureuse et aussi amoureuse. J'espère qu'un jour je gouterais à ce bonheur et cette plénitude.

- Tu sais mon Fallou est si adorable, hier il m'a envoyé un message disant qu'il voulait m'inviter à dîner. Mais comme j'avais trop de boulot içi, il a organisé un dîner à la maison.

- Ooooh! C'est trop adorable !

- Et attends, c'est lui qui a fait la cuisine.

- Ah oui! C'est surprenant peu d'hommes savent faire la cuisine. Bon mis à part des omelettes, de la sauce corne bœuf et des frites.

Elle rigole et finit par reprendre avec des étoiles plein les yeux.

- Ouais t'as raison, mais pas mon chéri. Mon Fallou fait merveilleusement bien la cuisine, c'est une de ses qualités que j'aime le plus.

- C'est vrai que c'est une qualité rare, que l'on trouve chez les hommes.

- Et toi, en ce moment t'es en couple.

- Heu...non j'ai pas encore rencontrer l'homme idéal.

- Et bien j'espère que...

- Bonjour à vous deux. Nous interrompt une voix virile.

- Bonjour monsieur. Répondit on en chœur.

- Mlle Diallo si vous êtes prête, alors nous pouvons nous mettre en route.

- Heu...je suis prête, mais Mme Diop n'est pas encore là.

- C'est vrai je n'ai pas eu le temps de vous prévenir. Mais Mme Diop a appelé, elle est grippée et elle s'excuse de ne pas pouvoir venir avec vous.

- Oh... j'espère qu'elle se rétablira vite. Mais dans ce cas cela veut dire que la visite du terrain est reportée. Je demande à M. Badiane.

- Pourquoi devrait elle être reportée ? Me demande t'il en haussant un sourcil.

- Heu... Et bien parce que Mme Diop ne pourra pas venir.

- Et alors ? Nous allons y aller tout les deux mademoiselle Diallo. Ce n'est pas parce qu'une de vos collègues est absente que cela veut dire que nous allons changer notre programme. Après tout, le travail n'attend pas. Alors mettons nous en route, passez devant Mlle Diallo. Me dit en tendant la main devant histoire de me signifier de le devancer.

Je lance un dernier regard à Mami qui me fait un clin d'œil, puis me décide à avancer vers la sortie. Nous nous dirigeons vers son véhicule, une belle voiture de sport: une Lamborghini huracan de couleur grise. Je m'assois délicatement sur le siège passager, quand M. Badiane m'ouvre la portière.

Je ne voudrais pas ruiné quelque chose de sa bagnole et qu'il m'en veuille comme pour sa chemise. Chemise que je vais bientôt lui rembourser par ailleurs. Il s'assoit finalement sur le siège conducteur avec un sourire moqueur et je sais très bien qu'il se moque de mon air émerveillé.

Toutefois on peut dire que M. Badiane ne fait pas les choses à moitié car son véhicule le représente bien: il sent le luxe et  l'intimidation. J'espère qu'un jour je pourrais conduire moi aussi une voiture de ce genre.

- À quoi pensez vous donc, Mademoiselle Diallo ? Me dit il me sortant par la même occasion de mes pensées.

- Heu...à rien de particulier. Pourquoi ?

Amour InconditionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant