Chapitre 14: entrechats

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Sans un mot, ils sont rentrés dans la cellule de Sophie Charlotte. L'ont fait sortir du bâtiment et rentrer dans une camionnette. Durant le trajet son "hôte'' daigna enfin lui parler.

- Voila. Comme promis vous êtes bientôt libre. Nous allons vous déposer dans un endroit isolé ou vous pourrez marcher pour chercher du secours.

-Mais vous aviez dit qu'on était plusieurs.

-Justement j'y arrive, je vous conseille de m'écouter et de vous dépêcher une fois libre. Votre amie Catherine est dans une situation un peu tendue. Elle ne pourra pas attendre des heures. Donc je vais vous donner une feuille ou il est écrit des coordonnées géographiques que vous devrez donner à la police pour qu'ils viennent la délivrer.

-Mais enfin expliquez-vous !!

-Plus le temps !! Vous descendez ici. N'oubliez pas surtout !! Je ne veux plus jamais entendre parler de vous, ni de vos amies. Suivez la route jusqu'au village et là-bas vous trouverez un poste de police sur la place du village.

Sophie-Charlotte ne discuta pas trop contente de sortir du van. Elle le regarda démarrer et repensa à Catherine et se mit à courir comme elle put vers le village.

Pendant ce temps un drame se préparait dans la cellule de Catherine. Elle regardait terrorisée les chats pousser la porte de leur cage et renifler l'air ambiant chargé d'odeur de poissons pour en trouver la source. Elle appelait à l'aide mais il n'y avait plus aucun bruit ni aucune voix. Elle semblait être seule au monde.

Les chats commençaient à se rapprocher, de plus en plus, jusqu'à renifler ses pieds.

-Non pas ça !! partez !! Pschitt Pschitt!!!

Elle bougeait ses pieds comme elle pouvait mais l'odeur était trop appétissante pour qu'ils abandonnent. Ils reculaient mais de minutes en minutes prenaient confiance et se rapprochaient à nouveau avant de reculer mais de moins en moins. Ils se rendaient compte qu'elle était inoffensive.

Les minutes passaient mais aucune aide ne venait, aucune solution en vue, elle se fatiguait à les repousser jusqu'au moment où elle sentit les premières moustaches quand ils commencèrent à oser renifler de près...

Puis ce fut le début de la fin...

Les premiers coups de langues !!!!

-Noonnn!! HIII!! HIHI HIHI Non ouste !! Whouahahahahahahahahahahahahahah

Les chats n'avaient plus peur du tout et léchaient consciencieusement et avec gourmandise.

-Wouhahahahah A l'aide !! Hhahahahahahahahahahah

Elle était seule avec les chats, personne ne viendrait la sauver. En tout cas pas tout de suite....

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Brelan de Dames 1: Le Club du rire *Old VersionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant