Chapitre 06: Premier contact

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Comme il fallait bien commencer quelque part, la décision fut prise de rencontrer les deux personnes qu'elles connaissaient déja et qui étaient rapport avec leur dossier.

Anne et Ana décidèrent d'aller rencontrer Fabienne et son association. Anne car c'est elle qui est la fondatrice de l'agence et Ana pour ses capacités en informatique. En effet elles comptaient beaucoup sur d'éventuelles bases de données rassemblées par l'association de Fabienne. Et c'est plein d'espoir qu'elles mirent le cap au sud de Bruxelles pour rencontrer leur second "premier contact".

Marie-Hélène et Sophie-Charlotte partaient de leur côté rencontrer Catherine. Elle était dans la périphérie Bruxelloise. Le trajet jusqu'au domicile de Catherine fut rapide. Une jolie petite maison dans un lotissement agréable d'une charmante localité de la région bruxelloise.

Au début hésitante et franchement pas emballée par la visite, Catherine trouva de multiple raison pour ne pas les recevoir. Mais devant l'insistance des enquêtrices, elle se résolu à les recevoir. La petite maison sans être énorme, était décorée avec goût. Elle avait un aspect agréable et chaleureux d'une maison unifamiliale, un joli petit nid pour une famille. Mais assez rapidement dans la conversation, elles apprirent que Catherine y vivait désormais seule. L'affaire qui les occupait avait provoquer la séparation du couple de Catherine. Son ex-mari en ayant eu assez de ce tout ce tapage et surtout de l'obsession qu'elle avait mis à essayer d'alerter les autorités ou éventuellement n'importe qui ayant envie de faire quelques choses.

Marie-Hélène fort de son expérience décida d'embrayer, de ne pas laisser le débat s'égarer. Elle recentra le débat et demanda un résumé des évènements. Elles apprirent donc que trois amies de Catherine avaient disparues en moyenne entre une semaine et dix jours. Elles avaient réapparu loin de chez elles, et loin du lieu supposé de leur disparition. Pour l'une d'entre elle, c'était carrément en France... Dans le Pas-de-Calais près de Boulogne sur mer.

Plus perturbant encore, leur comportement, elles se sont murées dans un silence obstiné. Elles ont refusé de collaborer à l'enquête et surtout de déposé une plainte. Elles ont été jusqu'à se détacher de Catherine. Lui reprochant apparemment de se mêler de ce qui ne la regarde pas. Elles ont aussi beaucoup changé d'attitude et de comportement. Elles sont revenues beaucoup plus froides, déprimées, méfiantes, mais ne portant aucune séquelle physique.

Au début réticente, Catherine était maintenant ravie de raconter tout cela, alors qu'on l'écoutait à nouveau, avec un nouvel éclairage. On sentait que le fait d'avoir trouvé quelqu'un que cela intéresse, était un vrai bonheur pour elle. Par contre pour nos deux enquêtrices, le bémol c'est qu'encore une fois elles obtenaient beaucoup plus de questions que de réponses. Elles avaient des faits, des constatations, des témoignages mais aucune réponse. En effet, il était illusoire de compter sur la bonne volonté, des principales intéressées.

De leur côté, Anne et Ana eurent un accueil plus chaleureux de la part de Fabienne, qui trop contente de se trouver des compères dans sa croisade, leur transmis à nouveau tout ce qu'elle savait. Par contre du point de vue des informations cela n'était pas beaucoup plus productif que de l'autre côté. Elles ont eu accès à une masse de témoignages et de déclarations toutes après la réapparition des victimes. Ce qu'elles ont obtenu comme informations étaient souvent des déclarations similaires, des témoignages redondants. Elles n'apprirent pas grand-chose. Le seul bénéfice visible de la journée était d'avoir noué contact.

Brelan de Dames 1: Le Club du rire *Old VersionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant