Chapitre 12: Un bon fou rire

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Le van transportant Sophie-Charlotte se gara dans le parking souterrain. Impossible pour elle de deviner ou elle était. Elle s'était pourtant préparer à repérer l'endroit. Se disant que peut-être à un moment ou un autre elle aurait la chance si pas de s'échapper d'au moins tenter de communiquer avec quelqu'un, d'appeler à l'aide.

Mais ce fut beaucoup trop rapide. Après avoir quitté l'autoroute, avalé des routes secondaires, puis déambulé dans des petites routes voire carrément des sentiers pas toujours asphaltés et terminé dans des pistes serpentant dans la forêt. D'un coup sans prévenir le van s'est engouffré sur une sorte de rampe de parking et disparu sous terre. Aucun repère utile, ni structures, village dans les environs...

Après l'arrêt du véhicule, on la sortit sans trop de ménagements pour l'installer sur une chaise roulantes munie de sangles. Sa résistance fut totalement inutile. On la fit circuler dans des couloirs en pierre et béton munis de tubes lumineux. Après avoir pris un monte-charge et descendu de manière difficile à estimer, ils sortirent à un étage identique et totalement anonyme. Encore une fois couloir en béton et tube lumineux, porte anonyme en métal. À un moment elle entendu un rire assez fort. Une femme riait, vraiment beaucoup. Mais bizarrement cet éclat de rire n'était pas forcement joyeux. Elle n'arrivait pas à situer pourquoi cela la mettait mal à l'aise. Mais elle n'eut pas le temps de beaucoup réfléchir là-dessus. On la poussât dans une cellule et on la détacha et avant qu'elle ne put dire quoi que ce soit on claqua la porte.

Elle entendu le verrou s'actionner et ce fut tout.

Au matin, toute l'équipe était au commissariat pour alarmer les autorités. Cette fois elles furent au moins écoutée. On acta la disparition comme inquiétante et accepta d'ouvrir un dossier. Une enquête était ouverte officiellement.

Après cette obligation administrative, mais non porteuse d'espoir tant la motivation affichée était au mieux légère, elles décidèrent de retourner chez Catherine pour une nouvelle fois chercher des indices, cette fois à la lumière du jour. Sur le trajet Ana, reçu un mail étrange et possiblement intéressant, elle le stocka en attente, pour le moment elle devait se concentrer sur les taches actuelles. Trouver des indices.

De son côté la pauvre Sophie-Charlotte se pressurisait les méninges pour trouver une idée, n'importe laquelle, elle cherchait une faille, une issue négligée par ses ravisseurs mais rien. Soudain elle entendu des pas. Plusieurs personnes, Elle se prépara à affronter ses ravisseurs mais au dernier moment bizarrement ils s'arrêtèrent avant sa cellule. Ils ouvrirent une porte et rentrèrent dans une cellule avant la sienne.

Catherine fut tiré de son sommeil brutalement. La journée de la veille fut un cauchemar. Kidnappée dans l'après-midi. Après plusieurs heures de trajet elle fut torturée durant un long moment. On lui avait chatouillé la plante des pieds jusqu'à ce qu'elle soit à bout de souffle. Elle avait tout raconté, répondu à toutes leur question, supplié et juré tout ce qu'on pouvait lui demander pour que ce supplice s'arrête. Elle avait même hurlé pour répéter tout ce qu'elle avait déjà raconté. Ils avaient fini par arrêter et l'avait jetée dans une cellule. On lui avait amené à manger puis permis de prendre une douche et donné des vêtements propres. D'un point de vue nourriture et hygiène elle était bien traitée.

Le réveil fut brutal, Lumière blanche crue, porte ouverte à la volée. Elle n'eut pas l'occasion de bouger avant d'être immobilisée et sanglée sur une civière à roulette. Elle ne comprenait pas elle avait tout dit.

- Que voulez-vous ? j'ai tout raconté.

Mais ils ne lui dirent pas un mot, pire ils la bâillonnèrent. La civière fut amenée dans une cellule anonyme. On détachât la partie supérieure de la civière avec elle dessus et on l'installât sur une table fixe. Elle était dans une sorte de tenue de sport légère, un training en tissus léger plus proche du pyjama que de la tenue sport et un t-shirt et bien sur pieds nus. Elle se retrouva seule dans la cellule attachée couchée sur le dos à regarder le plafond et se tordant le cou pour regarder autour d'elle.

Soudain quelqu'un rentra. Un homme de grande taille habillé en noir avec une cagoule, accompagné... Du chef des ravisseurs.
Il la regarde en silence et fait signe au bourreau de sortir. Après quelques secondes, il sort également. Elle se demande terrorisée ce qui l'attend. Elle entend une porte assez proche s'ouvrir et des voix étouffées. Elle est frustrée car elle peut les entendre mais sans les comprendre. Même si c'est inutile cela pourrait la faire se concentrer sur autre chose que la peur.

Sophie charlotte de son coté voit un inconnu élégant rentrer dans sa cellule et s'installer sur une chaise devant son lit. Elle n'ose pas tenter quoi que ce soit en voyant qu'on surveille la scène depuis l'extérieur de sa cellule. Elle n'a aucune chance d'obtenir quoique ce soit de positif avec un affrontement perdu d'avance.

-Bonjour mademoiselle. Vous êtes assez charmante dois-je avouer. Les détectives sont bien plus attrayants maintenant qu'avant. Mais désolé d'être un peu cavalier mais je suis pris par le temps. Nous allons devoir quitter cet endroit dans quelques heures. Aussi je vais tout de suite vous faire passer mon message.
- quel message?
Sophie-charlotte était terrorisée en imaginant le pire.
- vous allez arrêter de remuer les choses. Votre enquête est terminée. Je vais vous libérer cette nuit. Mais c'est terminé. Je ne veux plus jamais entendre parler de vous. Est-ce clair.
- vous allez NOUS libérer? Mais qui NOUS?
-Votre amie et vous. Elle me doit une prestation et puis vous partez.
- Une prestation ?
- elle vous racontera tout et vous pourrez éventuellement tout suivre à distance. Retenez mon avertissement. C'est pour votre bien.

Il sortit en claquant la porte avant qu'elle ne puisse répondre.

De son côté Catherine était au supplice. Au supplice psychologique. Elle ne savait pas ce qui allait arriver. Sans doute des chatouilles. Mais quoi et combien de temps encore. Elle devenait folle elle n'en pouvait plus. D'un coup, on rentra dans la pièce. Quelqu'un alluma une lumière et elle vit qu'on disposait une caméra et du matériel.

Son « hôte » rentra dans la pièce avec un invité. Un homme plus petit et plus corpulent avec une cagoule. Elle voulut crier, pleurer, supplier !! Mais son bâillon rendit ses efforts inutiles voir pitoyables.

Ils parlèrent devant elle comme si elle n'était pas là ou comme si elle n'était qu'un objet. Mais cela lui appris la suite du programme. Pour le pire...

Cette individu avait payé pour la torturer et en garder un film en souvenir.

Brelan de Dames 1: Le Club du rire *Old VersionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant