Choix d'une vie

L'enfant maudit

Djibril l'a berçait doucement dans ses bras. Aida était endormie profondément et n'allait se réveiller que dans trois mois. Les machines autour d'elle faisaient fonctionner ses organes vitaux donc avaient une multitude d'alimentation car si l'un d'eux s'éteignait, Ce sera la fin pour elle.

Les médecins lui avaient assurés qu'il n'y avait pas de risque vu toutes les précautions qu'ils avaient pris mais lui ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter. Il avait hâte que ces mois s'écoulent pour pouvoir l'a retrouver.

Enfin ce n'est pas vraiment elle qu'il retrouvera.

Il avait réfléchit sur toutes les possibilités qu'il avait et une seule lui a semblé réalisable. Lui faire perdre la mémoire. L'organisation en était capable et ce sera sa condition pour les rejoindre. Ils ne pouvaient pas le faire partiellement donc elle allait devoir tout oublier. Tout ce qu'ils avaient vécu ensemble.

Mais en y réfléchissant, c'était mieux ainsi.

Tous ses mensonges et ses tromperies disparaîtront laissant place à une femme pure. Sa femme, la mère de son fils. Ce sera une nouvelle première rencontre pour eux, une nouvelle histoire d'amour qui commencera à partir de là.

Elle apprendra à connaitre sa famille, saura à quelle point elle a la chance de l'avoir lui comme mari. C'était la seule manière pour eux d'être heureux car, la connaissant, il savait qu'elle ne lui pardonnera jamais ce qu'il avait fait.

Soutenir sa mère et participer à l'assassina de plusieurs personnes qu'elle aimait. Bien vrai qu'il n'était pas là-bas au moment des faits mais il était tout aussi coupable car il avait laissé faire.

Il l'aimait trop pour l'a laisser lui échapper. Il l'aimait trop pour céder à sa mère et se contenter de récupérer son enfant en l'a laissant mourir. Il l'aimait trop pour supporter encore une seconde de plus le regard de haine qu'elle jetait sur lui à chaque fois qu'il s'approchait d'elle.

Plus il y pensait, plus il était convaincu d'avoir pris la bonne décision.

Elle respirait régulièrement dans ses bras. Elle semblait apaisée et tranquille.

- Tu ne peux pas savoir à quelle point je t'aime Aida. Si tu ne t'en rappelle plus, ce sera comme si je ne t'avais jamais fait de mal. J'ai trouvé ton journal tu sais. Je ne me rendais  pas compte à quelle point je te faisais souffrir mais quand tu te réveilleras, je saurai comment te rendre heureuse. Ton bonheur, c'est le plus important pour moi maintenant. Je te promet que tu ne versera plus une seule larme à cause de moi. Je t'aime tellement!

Il déposa un baiser sur sa bouche avant de se retirer et de l'a rallonger sur le lit. Il couvrit son corps avec le drap blanc et s'attarda encore un peu avant de partir et refermer la porte derrière lui.

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Le lendemain, des gens retrouveront les corps de Cherif et de son père dans une voiture,au fond d'un ravin.

Tout d'abord, ils seront sous le choc mais étant donné qu'ils ne sont pas les seuls à qui ça était arrivé, personne ne s'attardera trop dessus. La vie reprendra son cours et seuls les proches continuerons à les pleurer.

C'est ce que Cherif se disait dans sa tête quand l'homme s'approcha de lui et emballa sa tête dans un sachet.

Arame était morte, Jean aussi, juste sous ses yeux. Même s'il les avait fermés, il avait entendu et ressentit chaque coup de feu qui avait été tiré.

Il n'avait même plus peur constata t'il. Il allait mourir mais au moins cette douleur et cette culpabilité disparaîtront. Les gardes étaient entrain de traîner Jean hors du salon laissant derrière eux une traînée de sang.