Choix d'une vie

La taupe

Djibril était rentré et lui avait fait l'amour comme d'habitude, comme si de rien n'était. Aida décida de faire comme si tout allait à merveille, elle le laissa faire sans même prendre la peine de simuler. Une fois rassasié, il se coucha et dormi comme un bébé.

Le lendemain, elle le trouva sur la terrasse en pleine conversation avec Omar. Ce dernier évitait Aida depuis l'avant veille, le jour où il l'avait surprise avec Rama. Aida ne savait même pas s'il lui en voulait toujours. Elle aurait aimé en discuter avec lui mais c'était peine perdue. Le connaissant, mieux valait attendre qu'il vienne de lui même vers elle.

Des qu'il l'aperçu, Omar pris congé sans même la saluer. Elle venait d'avoir la réponse à sa question.

Elle alla se blottir contre Djibril qui l'a serra tres fort contre lui. L'odeur du café qui empreignais l'air était tres agréable.

- Petite dispute avec ton frère?

- Oui mais rien de sérieux, ne t'inquiète pas ça va s'arranger tout seul.

- Il m'a dit qu'il comptait rester un peu plus longtemps que prévu, j'espère que ça te va sinon...

- Non, non même pas je suis contente qu'il soit là! Bien vrai qu'on se prend beaucoup la tête mais la réalité c'est qu'on ne peut pas se passer l'un de l'autre et il m'a tellement manqué! Merci de lui avoir proposé de venir vivre ici.

- Je ferais n'importe quoi pour toi mon amour!!

Il lui expliqua qu'elle allait devoir prendre ses fonctions plus tot que prévu mais qu'il serait là au début pour l'aider à s'intégrer. Elle fut vexée qu'il pense qu'elle ne pourra pas gérer toute seule. Elle ne voulait pas que ses competences soient discutées donc Djibril et sa famille allaient devoir la laisser faire.

- Cheri je préférerais y aller toute seule. Ils vont penser que je me cache derrière toi et que je ne suis pas à la hauteur.

- C'est comme tu veux cherie

Dit il avec un petit rire. il l'a fixa avec ses grands yeux où on pouvait lire tout l'amour qu'il ressentait pour elle. Si ce n'était les nombreuses choses mystérieuses qui l'entouraient dont sa famille, Djibril serait l'homme parfait.

En parlant d'eux ils étaient tous de retour au grand damne de Aida. Apparemment tonton Souleymane allait bien malgré sa crise de la dernière fois. Aida ne savais pas si les domestiques leur avait raconté ce qui s'était passé mais elle ne comptait pas aborder le sujet en premier. Si jamais elle devait s'expliquer, elle avait deja un mensonge bien préparé.

Elle sorti se promener avec Djibril à la plage. Comme d'habitude, tous les yeux se tournaient vers lui. Au début cela l'énervait mais maintenant elle avait finit par s'y habituer. Même quand les serveuses le dévoraient des yeux ou ne rataient aucune occasion pour lui frôler les mains elle laissait faire. ça l'amusait même de savoir qu'elles aimeraient toutes être à sa place. Si seulement elles savaient.

Ils étaient assis en face de la piscine au Radison entrain de siroter leur cocktail tout en discutant de tout et de rien quand un groupe de jeunes filles vint se mettre en face d'eux en couinant. La première qui aperçu Djibril fit signe à ses amies avec des gestes tout souf discrets et bientôt elles se mirent toutes à lui jeter des regards au coins en se chuchotant des choses à l'oreille. Aida n'entendait pas ce qu'elles disaient mais pouvait aisément le deviner.

- J'espère que je n'aurai que des garçons parce que si jamais j'ai une fille je vais la tuer.

- Tu auras pleins de garçons mon coeur. D'après le docteur tout va bien chez toi comme chez moi donc il faut juste persévérer.