Introduction deuxieme partie

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1 AN PLUS TARD

Cherif avait un mal de tête horrible. Une veine battait sur sa tempe lui transmettant à chaque fois une onde de douleur qui se propageait sur tout son crâne. Il se leva difficilement et s'assit sur le rebord du lit. Ses yeux endoloris lutaient pour distinguer ce qu'il y avait en face de lui, il était dans son deux pièces de Clichy et pour l'heure un Amat de bouteilles d'alcool vides, de mégots de cigarettes, de sachets de chips dont le contenu c'était déversé ainsi que plusieurs autres détritus jonchaient le sol. Il se prit la tête entre les deux mains et tenta de dissiper la douleur en la massant tout doucement.

Une forme bougea sous les draps et en se retournant il vit une jolie métisse le regarder avec de gros yeux verts. Elle semblait comprendre petit à petit où elle se trouvait. D'un geste brusque elle repoussa les couvertures et se leva lui exposant ainsi sa nudité et se mis à chercher ses habits tout en les enfilant au fur et mesure qu'elle les trouvait. Quand elle passa devant Cherif il l'attrapa par la taille pour la retenir.

-Tu sais que tu n'es pas obligée de partir tout de suite Maeva lui dit il

En voyant le regard qu'elle lui jeta il se rendit compte de sa bourde

-Maëlys, Margot?

- Je m'appelle Manon lui dit elle en se dégageant, tu es un vrai connard Cherif j'espère que tu le sais?

Ayant finit de récupérer ses affaires, Elle lui jeta un dernier regard noir avant de sortir de la chambre. Quelques seconde plus tard, Cherif entendit la porte de l'appartement claquer avec force.

Sa tête le faisait toujours souffrir, il se leva et fit quelque pas avant de trébucher sur une bouteille et de se rattraper de justesse.

« Putain de merde »

lâchât t'il en tapant sur la bouteille qui fit un bruit assourdissant en cognant contre le mur. Il avait besoin d'une clope et tout de suite. il récupéra donc son manteau qui s'était retrouvé il ne savait comment sous le lit et fouilla les poches. il en sorti un paquet et se dirigeait vers le balcon.

Il faisait doux en cette matinée d'Avril, ni trop chaud, ni trop froid. En bas les enfants se poursuivaient sous le regard vigilant de leurs parents. Deux hommes discutaient sur un banc en face de la résidence. Quand ils aperçurent Cherif ils le hélèrent.

-He Cherif dit l'un d'entre eux on remet ça Samedi prochain?

-Bien sûr repondit t'il vous ramènerez les boissons et les nanas comme d'habitude.

-Sans faute mon frère.

Il entendit soudain le bruit de la sonnette de son appart. Il pensa que c'était Marlene ou Margot ou peu importe son nom qui avait oublié quelque chose, peu être réussira t'il à la faire rester cette fois ci.

Il se dirigeait vers la porte quand il marcha encore sur la même bouteille sur laquelle il avait trébuché tout à l'heure mais cette fois ci il s'affala par terre de tout son long. Sa tête cogna contre la table basse et tout son contenu se déversa sur le tapis. Il se releva avec peine et en caressant sa tête regarda les pots aux sol ainsi que  le liquide orangeâtre qui s'en écoulait.

-Encore un tapis de foutu pensa t'il.

la sonnette retentissait toujours donc il alla ouvrir tout en faisant plus attention cette fois ci.
Sur le seuil l'attendait Arame. Une grande déception l'envahit mais Il s'écarta quand même pour la laisser entrer. Une fois à l'intérieur, elle  jetta un regard réprobateur autour d'elle et lui dit:

« vas te doucher je vais ranger ce bordel ».

Il la planta là donc et alla se couler un bain tellement chaud qu'il le brûlât quand il y plongea mais ça lui fit beaucoup de bien. Il ferma les yeux et quand il les réouvre il se rendit compte qu'il s'était endormi.

Arame avait déjà fini son ménage et passait la
serpillière, elle avait changé les draps et s'était débarrassée du tapis souillé. une bonne odeur de café flottait dans l'air. Cherif alla s'habiller et vint s'affaler sur le canapé. Elle lui servit une tasse et le lui tendit. Le liquide amer lui brûla délicieusement la gorge quand il en prie une gorgée.

-Qu'Est ce que tu fais ici?

Lui demanda t'il soudain.

- Je suis venue pour m'occuper de toi.

Elle avait suspendu son geste et le regardait avec les deux mains sur les hanches.

-Cherif tu ne peux plus continuer comme ça!

- Qu'est ce que ça peut te faire la coupa t'il. tu n'est pas ma mère je te signale.

-Tant que tu continueras à te comporter comme un bébé je continuerai à me comporter comme ta maman. Tu veux savoir ce que je fais ici? on avait une réunion ce matin et comme d'habitude tu n'étais pas là les autres en ont marre Cherif j'ai de plus en plus de mal à prendre ta défense. C'est grâce à toi que SeneSecu existe puisque tu es l'instigateur du projet mais maintenant tu es motivé à tout jeter à la poubelle. On a failli ne pas respecter nos deadline à cause de toi mais heureusement que Ismaïl a arrangé le coup.

- Je suis désolé répondit chérif je ferais des efforts.

-Ça tu le dis tout le temps lui rétorqua t'elle mais tu ne fait aucun effort. Si tu continue comme ça ils vont t'éjecter et je ne pourrais rien faire pour les en empêcher.

- Je te dis que je ferai des efforts répondit-il d'un ton agacé tu peux partir maintenant.

- OK c'est comme tu veux. Au fait il se pourrait qu'on est un gros client au Sénégal et on sera obligé de tous rentrer. J'espère qu'on pourra compter sur toi cette fois ci sinon ce s'en sera fini de notre collaboration. Tu es en train de foutre ta vie en l'air mais je garde encore espoir que le Cherif que je connaissais est toujours là. Je reviendrai samedi prochain ainsi que tous les week-ends jusqu'à ce que tu te reprenne.

Elle sorti enfin et Cherif alla prendre une bière dans le frigo avant de revenir sur le canapé en croisant ses longues jambes sur la table basse. Il comptait rester là toute la journée. Arame avait tord l'ancien Cherif était bel et bien mort.

Quatre heures plus tard il n'avait toujours pas bougé si ce n'est pour se resservir une autre bière ou prendre des chips. Son téléphone sonna soudain et il décida de l'ignorer c'était sa grande sœur Nafi. Cette dernière était rentré au Sénégal avec ses deux fils après avoir divorcé de son mari.

Mais elle  insista tellement qu'il fut obligé de décrocher à contrecœur

-Nafi que me veux tu?

- Cherif!!! (Elle pleurait) C'est papa il a fait une crise cardiaque.

- Comment ça une crise cardiaque

- Il est paralysé Cherif notre père est entrain de mourir

Son portable glissa de ses mains et tomba avec un bruit sourd

« Oh non mon Dieu non pas ça »

UN CHAPITRE ASSEZ COURS JE PUBLIERAIS ASSEZ SOUVENT À PARTIR DE MAINTENANT!!

A VOTRE AVIS NOTRE CHÈRE AIDA À FINIT PAR SE MARIER OU PAS? 🤔🤔

Choix d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant