L'étau se resserre

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- Waaaaa Aidaaaa tu t'es fait renverser par un camion khana?

Fama fonça vers elle des qu'elle franchit la porte.

- Tu as vu tous ses bandages? qu'est ce qui s'est passé?

Sans lui laisser le temps de répondre, elle entrepris de faire une inspection poussée du corps de Aida. Elle souleva la couverture et tapota chaque bandage en lui demandant si elle avait mal.

- Fama tu ne vois pas que tu l'importune?

intervint Rama qui était restée en retrait après être entrée dans la pièce à la suite de sa cousine.

Aida l'a dévisageât longuement. Elle ne savait toujours pas quoi penser de sa demi soeur après tout ce qui s'était passé dernièrement mais n'avait pas la tête à réfléchir à tout ça. Elle avait passé toute la nuit à se demander comment est ce qu'elle pourrait sortir du pétrin dans lequel elle s'était fourrée et en était arrivée à la conclusion que seul Omar pouvait l'aider. Ses parents? il ne fallait pas trop y compter. Ils vouaient un amour inconditionnel aux Dial.

Elle avait tenté de joindre son frère plusieurs fois sans succès. Peut être que Fama pourrait la renseigner se dit t'elle.

- Aida gawé ma!!! (fait vite)

- Je me suis foulée la cheville en descendant les escaliers de chez Hakim hier mais ne m'en suis pas rendue compte sur le coup. C'est ce matin que la douleur à commencé à être vive.

- Hum, et ton bras?

- J'ai fais un faux pas a cause de ma cheville qui me faisait mal et ai atterrie sur la table du salon qui s'est cassée et m'a entaillé le bras. Mais ne te fis pas au bandage c'est juste une petite égratignure.

Fama l'a fixait d'une manière suspicieuse. On dirait qu'elle ne croyait pas à l'histoire de Aida.  Pour changer de sujet, cette dernière enchaina:

- Dis moi tu sais ou se trouve Omar.

- Je n'en sais rien!!

Répondit elle, un peu trop brusquement. Apparemment ça n'allait pas fort entre eux.

- Il... il est à la maison.

C'est Rama qui avait répondu d'une petite voix.

- J'ai parlé à papa pour lui raconter toute l'histoire et lui avouer que Omar ne m'avait jamais touchée. Il a donc organisé une réunion de famille et a appellé toutes les personnes qui étaient au courant pour que je répète tout devant eux. Je leur ai tout expliqué, même la manière dont ma mère m'a aidé à avorter. Omar était là mais ne disait rien. Même quand je me suis mise à genoux devant lui pour lui demander pardon il s'est juste levé et est sorti. Je pense qu'il ne me pardonnera jamais mais au moins j'ai lavé sa réputation devant tout le monde. Je pense que papa m'aurait tuée si Tanor n'était pas intervenu.

- Donc Tanor est au courant ?

- Oui je lui ai tout expliqué Aida. Même ce que je te faisais subir à toi aussi.

- Et après tout ça il veut toujours t'épouser? Et bien il doit vraiment t'aimer alors.

Aida avait employé un ton délibérément sarcastique. La famille de Tanor était le deuxième plus gros actionnaire de la DIAL company. Djibril lui avait dit qu'ils étaient très proches de ses parents mais Aida ne l'avait jamais vu, ni lui ni ses parents, mettre les pieds chez eux alors qu'ils habitaient à moins de cinq minutes. Il y avait quelque chose qui clochait mais elle ne savait pas quoi. De toute façon, se rappela t'elle, tout ceci n'était plus son problème.

- Aida je sais que tu m'en veux énormément mais J'était jeune et ma mère m'avais élevé pour que je vous haïsse. Je vous détestait tellement que le fais de vous faire du mal était devenu mon objectif principal. J'étais jeune et dupe. Je suis tellement désolée. Si je pouvais faire quoi que se soit pour me racheter je le ferai.

Choix d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant