FAMA

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Une veine verdâtre dansait sur la main de la femme, celle qui tenait les billets tandis que l'autre main se levait et s'abaissait au rithme de sa voix forte et extrêmement portante. On aurait dit qu'elle avait un micro.

Cette main où dansait la veine verdâtre était ornée de deux grosses bagues, les plus grosses que Aida n'avait jamais vues et devaient sans nul doute être en or.

Une immense chaîne,  en or également, pendait à son coup couvrant toute sa poitrine imposante.

« Avec un peu de chance la chaine va briser son coup »

espéra Aida mais elle due abandonner cette idée très tot. Le coup de la griotte était tellement énorme qu'il pourrait supporter une tonne.

Aida regarda à sa gauche et vu que Djibril écoutait avec attention la femme avec un petit sourire aux levres. Il avait des billets dans sa main qu'il lui remettait au fur et à mesure qu'elle comptait les histoires aussi tirées par les cheveux les unes que les autres que les encêtres de leurs famille auraient réalisés. Elle faisait  l'éloge de dix générations de Dial et bizarrement eux tous étaient des conquérants au cœur d'or.

Aida pinça Djibril pour qu'il arrête de lui tendre des billets mais celui ci l'ignora et continua à vider ses poches dans les mains de la femme. Il devait avoir remis maintenant plus de trois millions.

Heureusement qu'il fut bientôt à cour d'argent et la femme s'éloigna emportant son butin avec un sourire satisfait aux levres.

Ils étaient chez les parents de Aida, dans le salon refait à neuf. Le canapé en cuir où ils étaient assis avait remplacé celui tout déchiqueté qui était la auparavant. Les murs avaient étés repeints et tout le mobilier  neuf.

Abdoulaye était assis en face d'eux avec sa femme Aissatou et ses deux fils. Les jumelles Aida et Adja s'étaient endormis quelques minutes plus tôt. La grillotte se dirigeait maintenant vers eux. Elle commença à chanter leurs louanges, Aissatou se leva et se mis à danser tout en ouvrant sa pochette et lui balançant des billets.

- Tu voie chérie c'est ce que tu devrais faire

lui chuchota Djibril en se rapprochant d'elle.

-Tu es au courant que tout ce qu'elle dit c'est juste pour te flatter et te faire dépenser encore plus lui repondit t'elle avec une moue.

-Quoi? Tu veux dire que mon arrière arrière grand père n'a pas tué ce lion et mangé son coeur transmettant ainsi le bravoure de ce dernier dans ses veines et dans ceux de tous ses descendants?

il avait dit ça en feignant un air choqué!

-Tu veux vraiment que je me lève et que je danse? Lui demanda t'elle sur le même ton

-Non, dit il avec un sourire, tu danseras mais pas maintenant, quand on sera rentrés si tu voie ce que je veux dire.

Il lui jetta un regard entendu tout en lui caressant légèrement le coup.

En un an de mariage Aida n'arrivait toujours pas à s'habituer à la beauté de Djibril. il portait aujourd'hui un grand boubou en bazin blanc qui lui allait comme un gant. Tout lui allait comme un gant d'ailleurs. Autour d'eux les gens ne pouvaient pas s'empêcher de leur jeter des regards de temps en temps et elle les comprenait, Djibril une fois dans une pièce remplissait toute l'espace et on ne voyait plus que lui.

Elle allait lui répondre quand Fama lui fit signe depuis la porte du salon. Elle se leva donc et alla la rejoindre. Des qu'elle fut dehors elle la pris dans ses bras et la sera fort. Sa cousine avait perdu du poid remarqua t'elle au passage.

Choix d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant