Romance tragique - Traduction Francaise 💔

Je crois que nous devons parler Anne

Anne se tenait debout, frissonnante, près de la fenêtre couverte de givre de la petite cabane en bois qui était entourée de vastes champs.
Elle n'arrêtait pas de s'inquiéter pour ses amis. Ses pauvres amis. Coincés là-bas, quelque part dans la forêt d'Avonlea.

Peut-être qu'ils sont en sécurité à la maison et qu'ils ont réussi à rentrer ! Une lueur d'espoir essayait de balayer le nuage d'anxiété qui planait au-dessus d'Anne depuis son réveil.

Elle senti une présence à côté d'elle. Elle s'etait retournée pour voir Gilbert tenant deux tasses de thé remplies d'une délicieuse infusion.

Anne regarda les tasses avec scepticisme, en levant les yeux vers Gilbert.

"J'ai essayé de les nettoyer du mieux que je pouvais - il y avait des siècles de poussière dessus - mais je pense qu'ils peuvent être utilisés sans danger."

Nous avons tous les deux regardé par la fenêtre. Nous avons regardé la pluie fine qui tombait. L'éclair et le tonnerre se sont heureusement arrêtés et tout était paisible.

Anne jeta un coup d'œil à Gilbert - elle pouvait voir une lueur d'inquiétude dans ses yeux noisette, avant de savoir ce qu'elle faisait, elle tendu la main et l'a effleurée. Il sorti automatiquement de sa transe et regarda en bas, ses yeux s'élargissant de perplexité. Elle luiasouri chaleureusement et il su immédiatement que c'était sa façon d'essayer de le réconforter.

La mémoire d'Anne se remémore le premier et le dernier baiser secret qu'ils ont échangé à l'extérieur de l'école avant qu'elle ne rompe avec lui, avant même qu'ils ne se fassent la cour. La douceur de ses lèvres et son désir de pouvoir les toucher à nouveau.

Elle a chassé cette idée de sa tête en l'imaginant avec Ruby, ses commentaires désagréables et le fiasco du tableau noir. Elle a immédiatement lâché prise et a vu une ombre d'inquiétude/de douleur traverser le teint parfait de Gilbert.
Elle se détourna de la fenêtre, le thé chaud fumant encore dans le verre léger qu'elle tenait dans sa main gauche.

Elle s'affala doucement sur le canapé, en prenant soin de ne pas renverser le thé.
Gilbert est venu s'asseoir à côté d'elle.

"Anne..." Il murmura, sa tête se tourna vers lui, ses yeux parcourant frénétiquement les différentes émotions comme s'il s'agissait d'une télécommande de télévision...

"Je pense que nous devons parler..."