Jedusor

Chapitre 12

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Musique: Arctic Monkeys- I wanna be yours

Chapitre 12

- Qu'est-ce qu'elle est belle... Murmura pensivement Fred Weasley en admirant Mona Jedusor visiblement en colère, s'enfuyant précipitamment dans le couloir pour échapper au célèbre sourire du rouquin, bousculant de nombreux élèves au passage.

Ce dernier n'eût alors qu'une seule idée en tête: prévenir son frère de la très probable attirance de la brune envers lui.
Mais en se retournant, il fît face à un obstacle de taille: Oliver Wood se tenait, lui aussi, adossé contre le mur de la salle de classe, un large sourire éclairant son visage.

- Alors Weasley on espionne les cinquièmes années maintenant ?

- Je ne suis pas le seul apparemment.

Le brun se redressa:
- Alors tout comme moi tu as pu voir ce que Mona a senti.

Fred plissa les yeux, il avait l'air bien sûr de lui...

- C'est moi qui l'attire ! Tu as déjà perdu Freddie ! Annonca-t-il en levant fièrement les bras

Le rouquin se mit à ricaner.

- Tu es ridicule Wood. C'est mon odeur qu'elle a senti ! Les feux d'artifices ?? C'est littéralement moi!

- Mais je sens la vanille je te signale !

- Ça ne m'étonne pas de toi, petite fleur délicate... Le nargua Fred tout en secouant le menton de son adversaire.

Oliver dégagea immédiatement sa main d'un geste brusque.
- Avec Mona on a un passif je te signale, on était amoureux, vraiment amoureux...

Fred continuait de ricaner tout en serrant les dents, cette conversation le tendait plus qu'il ne l'aurait pensé.
Le brun comprit l'agacement de son adversaire et décida de s'en servir, il s'approcha alors excessivement près de son visage et murmura:
- Tu sais que j'ai été sa première fois hein ? C'est moi le premier, le premier qui ai put la toucher. Moi, qui ai put la voir sans aucun vêtements, l'entendre me supplier de...

Le rouquin n'attendit pas une seconde plus et attrapa fermement la chemise d'Oliver avant de le plaquer contre le mur, l'avant bras droit plié à l'arrière de la tête et le poing fermé, menaçant.

- Qu'est-ce que tu vas faire Weasley ?? Tu vas me casser la gueule ??

Fred respirait fort, tous les muscles de son corps était contracté et il n'avait qu'une seule envie, faire taire cet abruti de Wood, d'abord parce qu'il parlait d'une fille de manière répugnante mais aussi, sans se l'avouer, parce qu'il ne supportait pas que cette fille soit Mona.

- Tout ça pour gagner ton putain de pari... Cracha ce dernier.
Oliver voulait que Fred s'énerve mais il n'aurait jamais pensé qu'il en arriverait aux mains et il s'étonna même de l'attitude du rouquin qui n'était pas connu pour sa violence.

George arriva au bout du couloir à ce moment précis et fonça immédiatement vers son frère, visiblement en position de force sur le capitaine de leur équipe de Quidditch.

- Fred !! Qu'est-ce que tu fous ?? Criât il en essayant d'écarter son frère et son poing.

Le jumeau ne prêta pour une fois aucune attention à son frère, aveuglé par la colère.
- Tu comprends vraiment rien Oliver... J'en ai rien à foutre de ton putain de pari.

- Menteur. Lança le brun. Mona m'importe vraiment, moi.

- Moi aussi je te signale.
Fred ne comprenait pas comment ces mots pouvaient sortir de sa bouche alors même qu'il ne connaissait pas cette fille.

- Uniquement parce que tu as un égo surdimensionné qui t'incite à coucher avec toutes les filles de l'école.

- Mais t'en sais rien du tout putain !!

Le combat de coq faisait rage et George, se tenant prêt à arrêter la potentielle frappe de son frère, était confus, il n'avait jamais vu Fred dans cet état: en rage, le visage aussi rouge que ses cheveux et prêt à tabasser un type uniquement pour une histoire de fille.
L'intéressé relâcha soudain sa prise sur le coup d'Oliver, toujours aussi tendu:

- Fais gaffe à ce que tu dis à l'avenir Wood, la prochaine fois ce sera pas seulement le mur que tu te prendras... Dit-il tout en s'éloignant à grand pas, son frère, légèrement sous le choc, le regardant partir sans un mot.

Tandis que le brun remettait sa chemise en place, George se tourna vers lui:

- Il est pas comme d'habitude.

Oliver releva la tête, surpris par cette remarque, il le dévisagea quelques secondes et répondit avant de lui aussi s'en aller:

- Tant mieux.