Jedusor

Chapitre 28

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Musique: Clocks- Codplay

Chapitre 28

Samedi était le jour où la plupart des élèves de Poudlard quittaient l'école pour partir prendre un bol d'air frais à Pré-au-Lard.
Et ce samedi de Décembre n'avait évidemment pas échappé à la tradition.
Tous se retrouvaient dans les différentes boutiques qui composaient le petit village enneigé.
Seamus et Neville dévalisaient la boutique de confiserie, repartant les poches remplies à ras bord de bonbons, Ginny avait l'habitude de trainer au Chaudron Baveur avec Dean pendant que ses frères Fred et George Weasley inspectaient la boutique de farces et attrape, s'inspirant pour leur projet d'avenir et prenant des notes à chaque nouveau produit.

Le célèbre Trio d'Or s'était, lui, écarté dans la forêt ensevelie sous la lourde neige qui était tombée toute la nuit. Ron se plaignait du froid et Hermione le réprimandait pendant que Harry tapissait le sol de ses empreintes en riant. Les trois amis passaient donc un merveilleux moment quand ils entendirent soudain au loin une voix qui semblaient se rapprocher de leur groupe.
Voix que Harry reconnût rapidement: Malfoy.

- Potter ! Tu m'avais manqué !

- Va-t'en Malfoy, c'est sensé être une journée de repos le samedi, même pour toi.

- J'ai autant le droit d'être ici que toi Potter. Si tu ne veux pas me voir, pars. Grogna Draco s'approchant dangereusement du Gryffondor.

Ron ouvrit la bouche, prêt à défendre son meilleur ami, mais il fut interrompu par Hermione qui s'interposât brusquement entre les deux garçons, se plaçant à seulement quelques centimètres du visage du blondinet.
Soudain, sans que personne ne comprenne pourquoi, le regard de Malfoy s'adoucît face aux beaux yeux bruns de la lionne qui s'imposait face à lui. L'adolescent sembla perdre quelque peu ses moyens et le silence s'installa quelques secondes, alors que Draco et Hermione se regardait toujours d'une façon inexplicable.

Le calme fut rompu par les pas d'une nouvelle élève qui s'avançait vers les quatre adolescents; Mona Jedusor marchait tranquillement, les sourcils légèrement froncés, pensant venir à la rescousse de son meilleur ami qu'elle avait aperçue entourés de ses ennemis de toujours.
Mais Draco ne détournât pas le regard une seule seconde de celui de la Gryffondor.
Un sourire mesquin vint s'immiscer sur son visage et, comme si il venait de reprendre ses esprit, il lança, charmeur:

- Hermione... je t'attends dans mon dortoir ce soir ?

La brune reprit elle aussi rapidement ses esprits, s'offusquât, fronçât les sourcils tout en ouvrant la bouche d'une manière indignée et articulât finalement:

- Jamais de la vie Malfoy. Dans tes rêves.

Les deux élèves se lançaient chacun des regards noirs, prêts à se sauter au cou (même si Mona ne pût décider à ce moment-là si en en venant aux mains ils se seraient embrassés ou déchiquetés).

Draco semblait prêt à bondir quand, tout à coup, une  boule de neige glacée vint percuter son visage de plein fouet.
Le blond tomba brusquement sur le côté et releva la tête enneigée vers ses agresseurs: Harry et Ron lui lançaient, à tour de rôle, des dizaines de boules de neiges qu'ils se faisaient un plaisir d'envoyer au visage de Malfoy.

Draco, déboussolé, se releva en panique et essaya tant bien que mal de se défendre.

- Qu'est-ce qu'il se passe enfaite ? Demanda Mona Jedusor, un peu perdu dans tous ces événements, qui venait de rejoindre le groupe.

- Oh... Répondit Hermione. Draco a été un peu trop...

- Énervant ? Insistant ? Fatiguant ?

La Gryffondor hocha la tête.

- Je connais ça. Dit Mona en riant. Bien fait pour toi Drac !!
Hermione s'étonnât, s'attendant à une réaction plus dur, et elle se mit à rire elle aussi.

- T'es sensé me défendre je te signale !
Mais les deux jeunes filles ne purent s'empêcher de continuer à rire à en avoir mal au ventre, observant les cheveux de Draco complètement décoiffés à cause de la glace qui avait inondé tous ses vêtements.

- J'ai trop froid ! On se voit au château Mona !
Cria le blond en s'enfuyant dans la forêt, toujours percuté de toutes parts par les boules de neiges des garçons qui se mirent à rire autant que les filles.

La forêt s'enchantait de ses rires enfantins et la neige recouvrait les quatre adolescents riant à gorge déployée, si différents habituellement et pourtant, à cet instant précis, si semblables...