Les séances se déroulaient généralement en petit comité, réunissant entre deux et quatre participants. Nous avons essayé seuls sans aucun succès. Dans ce contexte, la goutte pouvait bouger, toutefois sans que l'on puisse vraiment déterminer si c'était une action volontaire ou involontaire.
Notons que les séances à quatre n'étaient que peu satisfaisantes autant en termes de réponses que de force fournie à la goutte. Alors qu'en toute logique, si nous prenons l'hypothèse que l'âme désincarnée récupère de l'énergie des vivants pour se manifester, elle devrait pouvoir déplacer la goutte avec force et vitesse relativement au nombre de participants. À moins que nous ne soyons tombés par manque de chance, lorsque nous étions plusieurs, sur des esprits peu prolixes. De même, selon la position des participants, leurs intentions, et leur relâchement musculaire, le déplacement de la goutte pouvait s'accélérer ou ralentir.
Certains "experts" prétendent que les participants (et spectateurs) donnent à leur insu de l'énergie à l'entité, ce que les spirites appellent « un apport fluidique ». Nous avons observé l'inverse : la goutte s'est nettement mieux déplacée avec 2 participants que dans d'autres séances où nous étions 3 ou 4 (spectateurs et participants confondus).
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Le Ouija, ça marche !
Non-FictionEst-ce que les vivants peuvent communiquer avec les morts ? Est-ce que la planche spirite la plus célèbre au monde permet d'ouvrir une porte vers l'au-delà ? Dans ce long article, nous décrivons notre expérience de cette pratique pour le moins contr...