La luminosité

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Lors de la première séance, nous avions compensé la faible luminosité de la bougie par une lampe de chevet sans que cela n'affecte le mouvement de la goutte. Les communications demeuraient également fluides en plein après-midi, au Soleil, bien que nous ayons privilégié la pénombre la plupart du temps. Lors d'une séance ultérieure, nous avons laissé l'ampoule de la pièce allumée, et la goutte est restée immobile. Ce changement a probablement perturbé le déroulement de la séance, ne serait-ce que par son impact psychologique, affectant vraisemblablement notre concentration. Une participante nous a d'ailleurs confié qu'elle ne se sentait pas à l'aise sous une luminosité aussi intense.

Dans son guide du spiritisme, le médium et auteur italien Giovanni Sciuto souligne que : « Aujourd'hui encore, de nombreux adeptes du spiritisme pensent qu'il est préférable de bannir les sources lumineuses vives. D'autres n'hésitent pas à pratiquer en plein jour, sans tirer les rideaux, ni fermer les volets, ni baisser les stores... ou, si la séance a lieu après le coucher du soleil, en laissant allumées les ampoules électriques, les tubes de néon, etc. Les bougies continuent, cependant, à jouir de la faveur de tous ceux qui souhaitent créer une ambiance "particulièrement propice" ». 

De jour comme de nuit, les communications avec l'au-delà sont donc possibles. La luminosité ne semble par conséquent pas avoir de réelle importance, si ce n'est pour les participants eux-mêmes.


Giovanni Sciuto, Guide du spiritisme - Comment dialoguer avec l'au-delà ?, 2007.

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