Bam.
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Je reculai d'un pas. Puis d'un autre.
Elle était toujours dans ses bras.
Que faire ?
Va-t-en, Aurélie. Va-t-en avant de perdre définitivement le peu de dignité qu'il te reste.
Elle s'écarta de lui en souriant. Il tourna la tête.
Son regard croisa le mien.
Et je m'enfuis.
* * * * * * * * * *
Je courais. J'ignorais pourquoi, mais je courais. Peut-être pour échapper à la douleur. A ces flèches de glace qui me poursuivaient, et se plantaient une à une dans mon coeur. A cette image lancinante, qui se rejouait dans ma tête avec la précision atroce de tout à l'heure. A cette petite voix, enfin, dont l'écho se répercutait sur les murs de ma souffrance.
Croyais-tu réellement qu'il t'aimait ? Qu'il était l'homme de ta vie ? Quelle idiote tu fais... Lui, il aime les belles filles. Celles dont l'attitude provocatrice l'attire. Tu n'es ni belle, ni provocatrice, ni attirante. Tu n'es qu'une gamine. Le prince charmant n'existe pas. Encore moins pour toi. Les princesses sont jolies et éveillées. Pas comme toi. Tu es pitoyable. Tu...
Je percutai quelqu'un.
Emportée par mon élan, je parcourus quelques mètres et, me retournant, je vis la personne que j'avais bousculée.
"Caroline ! Je suis désolée !
-Oh, ne t'inquiète pas, ce n'est pas... Tu pleures ?"
Ce fut seulement à ce moment que je réalisai que mes joues ruisselaient de larmes. Je les essuyai d'un revers de main. Inutile : d'autres les remplacèrent aussitôt. La douleur me transperça. Je réprimai un sanglot.
"Qu'est-ce qui t'arrive ?
-Rien, je...
-Prends-moi pour une débile. Si tu ne veux pas en parler, je comprends, mais ne me dis pas qu'il n'y a rien. Bon, viens avec moi."
Je tentai de protester, mais un regard de sa part me fit taire. Je me laissai entraîner, n'ayant pas la force ni l'envie de résister.
Une fois assises à la terrasse d'un café, elle nous commanda des boissons. Alors seulement, elle prit la parole :
"Tu veux m'en parler ?
-Je... je sais pas... oui...
-Qu'est-ce qui s'est passé ?
-Si tu veux que je te le dise, il faut... que je t'avoue autre chose...
-Que tu n'es pas la cousine de Harry ? Merci, je sais.
-Comment ?
-Ne te moque pas de moi. Tu ne vois pas la manière dont tu le regardes, mais tu ne peux pas ne pas voir le regard qu'il pose sur toi.
-...
-Tu ne l'as pas vu ?
-N... non. Parce qu'il n'y a rien à voir. Il n'en a rien à faire de moi.
-Mais qu'est-ce que tu racontes ? C'est n'importe quoi...
-Non.
-Pourquoi ?
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Quarante-huit heures pour aimer
Fiksi PenggemarUn simple week-end peut-il changer votre vie ? Aurélie, Directioner de 14 ans, part à Londres avec sa meilleure amie. Sans imaginer une seconde les conséquences que va entraîner ce voyage...