L'ombre du vieil homme

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Au début de l'année 2001, au Pays de Galles, un vieil homme d’une ville voisine a été envoyé dans le centre médicalisé où je travaillais. Il avait été vu courant partout dans le bourg tout en criant que son ombre essayait de le tuer. Bien entendu, ce n'était pas le cas, ce qui a incité les autorités à l'envoyer en rééducation après avoir reçu de nombreuses plaintes des habitants de la ville.

Peu après son arrivée dans l'établissement, l'homme a commencé à crier que son ombre l'observait. Il courait souvent en rond pour essayer de s'en éloigner. Mes collègues ont noté ses comportements. Il se balançait d'avant en arrière avec les mains derrière la tête dans un état de peur traumatique, s'agrippait à sa propre peau jusqu'au sang, criait et tentait de s'enfuir…Et tout un tas d’autres actes de ce genre.

Lorsqu'il mangeait, il déplaçait constamment sa nourriture comme si quelqu'un essayait de la lui voler. Bien assez tôt, le personnel qui l'entourait a commencé à se plaindre que des objets se trouvant dans les zones où il allait étaient réorganisés et que des meubles étaient déplacés. Et environ cinq semaines après le début de son séjour, les employés n’ont pas tardé à démissionner de toutes les fonctions ayant un rapport avec lui. Ils affirmaient que « quelqu'un » chuchotait dans une langue étrange chaque fois que l’on s'approchait du patient. Deux semaines plus tard, le corps d'une infirmière a été retrouvé par le concierge dans la cafétéria, mutilé. Celui-ci a démissionné le jour suivant. Il semblait que quelqu'un avait griffé la victime jusqu'à la mort, les plaies rappelant celles que pouvait faire un animal.

Les autorités locales s'en sont mêlées, et le patient a été envoyé dans une prison voisine. Après avoir discuté de la question, le conseil d'administration du centre s'est arrangé pour que l'homme soit interrogé par un médium renommé. Lorsqu'un agent est allé le chercher, il était recroquevillé et tremblait dans un coin de sa cellule, refusant de bouger. Le policier a fini par le porter contre son gré jusqu'à la salle d'entretien. Quelques minutes seulement après le début de l'entrevue, le médium s'est mis à crier et s’est enfui des lieux. Ce professionnel a ensuite exigé que l'homme soit tué, sans donner aucune explication.

Mais cela n'a pas été nécessaire, son cadavre a été retrouvé un jour plus tard dans sa cellule, mutilé de la même manière que celui de l'infirmière. Le médium, lui, est mort « accidentellement » une semaine plus tard.

Mais cette fois, il y avait un petit bout de papier près du corps, sur lequel étaient inscrits des mots à l'encre sombre : « Nous sommes fatigués de vous copier. »

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