Chapitre 20

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Ma meilleure amie se mot à hurler et j'eu à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait que j'entendis un énorme bruit puis trou noir. J'ouvris mes yeux avec difficulté, je ne voyais pas bien, tout était flou et beaucoup de lumières s'agitaient autour de moi. Je ressentis une vive douleur au ventre et je sentis mes forces me quitter.

J'entendais des voix autour de moi, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'elles disaient ni à distinguer à qui elles appartenaient. Petit à petit j'arrive à ouvrir les yeux, je reconnais alors les silhouettes de mes parents que je vis s'approcher de moi, les larmes aux yeux. Je leur souris ou du moins j'essaye. Des médecins entrent dans ma chambre m'examinant un peu de partout. Ils me firent parler, j'eu du mal au début mais finalement je réussis.

Les examens terminés ils partirent me laissant retrouver mes parents. Je les regardais lorsque je dis:
« Comment vont les autres ? » je vois alors leurs visages se décomposer et je comprends rapidement que quelque chose ne va pas, qu'il y a eu un problème.
Une phrase qui me détruis sortis de la bouche de mon père, je fondis en larme à l'entente de cette phrase: « je suis désolée ma chérie, tu es la seule survivante... » mon monde s'effondre. Je me mis à hurler de douleur, j'ai perdu ma meilleure amie, l'homme que j'aime et une amie précieuse...

Les mois qui passèrent se ressemblaient, je n'avais plus le goût à la vie, je n'avais envie de rien, j'avais cette douleur constante qui ne me quittait jamais depuis ce jour là.

Je ne mangeais presque plus, je dormais très peu et je perdais du poids à vue d'oeil. J'étais rentrée chez moi depuis un long moment déjà et dès mon retour à la maison j'avais repris mes vieux démons que LUI m'avais enlever. Je pris alors cette lame et me trancha une fois de plus le poignet, mais cette fois ci, ce n'étais pas assez, je n'avais pas assez mal, j'ai besoin de plus, j'ai ce besoin d'avoir vraiment mal physiquement, je suis si détruite à l'intérieur, je n'avais pas dû assister à un seul enterrement mais à trois. Trois putain d'enterrements, à chacun d'entre eux je me sentais un peu plus coupable d'être encore en vie, depuis je ne cesse de penser à eux, à tous ce que je ne pourrai jamais vivre avec, de l'avenir que j'aurai sans eux et dont je ne veux pas.

Depuis ces trois enterrements j'ai réalisé que ce n'étais pas une mauvaise blague, que c'était réel, qu'ils n'étaient plus là et que c'était fini...

Aujourd'hui je ne pouvais simplement plus supporter cette douleur, je suis seule chez moi, mes parents travaillent et je me dirige avec vers la cuisine, j'ouvre le tiroir où se trouvent les couteaux et j'en pris un, je le regarda pendant un moment, puis je leva ma main et enfonça le couteau dans mon ventre, je sens instantanément une vive douleur et cela me faisais du bien, je l'enfonça alors une deuxième et une troisième fois...

Après quelques instant je sens mes forces me quitter et je tomba au sol. Mes yeux se fermèrent lentement et une larme coula lorsque j'aperçus à ce qui ressemblait à la silhouette de ma mère.

Je ne voyais rien, j'entendais seulement les bruits autour de moi. J'entendais les médecins dire à mes parents que j'avais perdu beaucoup de sang et que mes organes avaient souffert des coups de couteau. La plupart étaient irrécupérables d'ailleurs.
Ils avaient ajouté qu'il fallait prendre une décision d'ici peu. Je ne sais pas de quoi ils parlent. Une opération peut être?

Le temps passa et au cours d'une nouvelle conversation des médecins et de mes parents je compris tout. Ils allaient ou pas devoir me débrancher. J'étais donc à ce point amochée? J'entendis alors des pleurs, je compris que j'allais être débranchée. Cela me rendais triste, car mes parents allaient devoir subir l'enterrement de leur propre enfant, mais d'un autre côté j'étais heureuse, car j'allais enfin être en paix.

« Nous sommes désolés ma chérie mais, cela fait maintenant 2 ans que tu es sous respirateur, on-on a essayé tout ce qui était possible. Ma-mais tu ne t'es jamais réveillé. Sache qu'on t'aime. »

J'entendis alors les médecins entrer et bouger autour de moi. C'est l'heure, il est temps pour moi de partir. J'entendais les pleurs de ma mère et de mon père et cela me déchira le coeur. Cela faisait donc 2 ans déjà? Je ne m'étais rendue compte de rien, je ne savais pas que le temps était passé si vite. Mes parents venaient me voir tous les jours et me parlaient, espérant mon réveil. Tout cela pendant 2 longues années? J'avais essayé pour eux de me réveiller. Mais la vérité était que j'étais bien comme ça, sans souffrance et sans culpabilité.

Je ressentis une vive douleur dans mon corps et surtout au coeur, je sentis alors mes yeux s'ouvrir et je prononça la première phrase qui me vint en voyant mes parents dans la pièce: « désolée, je vous aime. »
Mon corps retomba et se relâcha.

PDV OMNISCIENT:

Les parents de Marina étaient sous le choc de ce qu'il venait de se produire mais c'était fini, leur fille était cette fois ci bien partit pour toujours. L'explication des médecins étaient que Marina avait besoin de ça avant de pouvoir partir en paix. Cela avait détruit ses parents. Ils enterrèrent leur fille unique et cela avait été une épreuve difficile. Ils allèrent tous les jours sur la tombe de leur fille décédée... ils finirent tout de même par faire leur deuil et ils déménagèrent à la campagne loin de la ville où avait grandit leur précieux trésor mais était resté tout de même assez proche pour continuer de se recueillir sur la tombe de leur Marina partit trop tôt...

FIN

NDA: Hello, voici la fin de cette histoire, elle est peut être brutale mais l'histoire commençait à tourner en rond alors j'ai préféré la faire finir de cette façon. J'espère qu'elle vous aura quand même plus malgré tout. C'est ma première histoire alors il y a certainement plusieurs choses qui ont mal été amené ou trop rapidement mais c'est comme ça qu'on apprend ;)

Fausse petite amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant