On parle de combustion spontanée lorsque des êtres humains brûlent sans aucune raison apparente. C’est le plus mystérieux des phénomènes provoqués par le feu. C’est un des sujet du paranormal pour lequel il y a un grand nombre de photos et d’expertises, les cas étant toujours suivis d’enquêtes policières, la mort n’étant pas vraiment de type naturel. Les combustions spontanées présentent des constantes: la victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive, la chaleur dégagée est très intense, le feu ne s’étend pas en dehors de la personne ( des victimes ont été
carbonisées dans leurs vêtements presque
intacts ) et aucun lieu ne semble offrir de
protection, y compris les espaces découverts, les navires, les voitures ou même… les cercueils.
Pour la plupart des scientifiques, ces morts
s’expliquent par l’embrasement d’un vêtement via une cigarette ou par le fait que la victime se soit trop approchée du feu. Ce qui est contradictoire c’est que même dans les crematoriums, le corps humain ne devient jamais uniquement de la cendre, il reste toujours des petits fragments d’os qui ont résisté a la chaleur, alors qu il ne reste rien après une combustion spontanée. La
combustion spontanée reste un mystère, et les tentatives d’explication sont nombreuses de la part des scientifiques et enquêteurs de la police, plusieurs hypothèses sont envisagées: Un »
court circuit » des champs électriques du corps humain, une réaction atomique en chaîne qui produirait une chaleur interne phénoménale, un cocktail de substances chimiques qui se formerait dans l estomac, ou encore un syndrome mortel de l esprit sur la matière qui se produirait avec un état d esprit négatif.
Physiologiquement cela se traduit par l’
accumulation de phosphagènes, dont la
vitamine B10, dans les tissus , qui sont dans
certains cas très inflammables . La combustion serait alors déclenchée par des orages magnétiques, ou d autres phénomènes électriques.
L’inspecteur de police à la retraite John Heymer est l’un des enquêteurs le plus sérieux sur les phénomènes de combustion vive. Il est arrivé à la conclusion que la chaleur intense provoquant la combustion spontanée provient d’une flamme
alimentée par du gaz et surgissant de l’intérieur du corps. C’est, selon lui, l’unique explication plausible qui rende compte des températures élevées atteintes dans certaines zones du corps.
Certains des indices qui l’ont amené à cette
conclusion lui ont été apportés par une affaire survenue le 19 septembre 1967. Ce jour la, un pompier atteignit le lieu de l’accident a temps pour voir une flamme bleue qui sortait encore d’une blessure dans l’abdomen de la victime.
On peut supposer que l’homme était bien vivant lorsqu’il a commencé a brûler car il avait mordu fortement le montant de bois de la cage d’escalier ou il était tombé. Bien que cette théorie soit plausible, on ignore encore quelles sont les causes de ce phénomène. D’après Maryse Locke, le corps humain, d’une manière naturelle et quotidiennement, secrète et expulse
du gaz par tous les pores et orifices. Chez
certaines personnes, les pores se bouchent, d’où une accumulation de gaz qui se fait à l’intérieur du corps. Il suffit d’une simple étincelle et ce gaz s’enflamme. Cette étincelle elle-même a lieu au niveau interne, provoquée par les pulsations
cardiaques et frictions de particules qui mettent « le feu aux poudres ». En général, la partie inférieure aux genoux n’est pas touchée par la combustion, les mollets et les pieds ne contenant pas de gaz pour alimenter la combustion. Dès que la combustion ne trouve plus de gaz à sa disposition, le processus s’arrête.