Les protégés des Vélius

Chapitre 45

- Comment ça, vous ne pourrez pas être là pour le réveillon de Noël ? S'insurgea Pétunia.

Harry et Dudley soupirèrent sachant que leur mère réagirait de cette façon. Eux-mêmes auraient préféré mille fois passer le réveillon de Noël avec leurs proches et les Vélius que participer à un bal stupide. Quelques jours avant, la professeure de métamorphose leur avait appris à danser enfin pour ceux qui avaient deux pieds gauches. Le groupe fut heureux d'avoir subi l'entraînement intense des vampires et des Malfoy pour avoir une danse impeccable. Ils ont pu montrer leur supériorité sous les regards haineux de certains. Dont Ron Weasley et ses deux petits camarades en cartons. Ayden avait juste eu le regard neutre évitant les regards des cousins comme la peste, ce qui blessa les garçons. L'héritier Potter faisait de son mieux pour que personne du groupe puisse lui parler, alors au bout d'un moment, ils abandonnèrent. Harry comprenait que son faux frère soit blessé qu'on lui ait menti toutes ses années et encore, Ayden n'était pas au bout de ses peines. Malheureusement.

- Les garçons ! Hurla Pétunia à travers l'écran de l'ordinateur.

- On doit participer au bal de Noël du tournoi. C'est obligatoire, on rentrera pour Noël de façon pacifique ou en mode bourrin quoi qu'il en soit. Expliqua Dudley.

Pétunia se claqua la main droite sur son visage, peu ravie d'entendre le plan de son fils.

- Les enfants... Soupira t-elle.

- On doit te laisser m'man ! On doit aller en cours. Dit rapidement Harry en éteignant l'appel.

La mère de famille ne pût rien dire de plus. Elle leva les yeux au ciel avant de fermer son ordinateur portable et partit dans le salon rejoindre son amant et Zide. Plusieurs vampires lui parlèrent un peu avant d'arriver à sa destination. Les deux hommes étaient dans une discussion importante qui parlait de faire évader les mangemorts prisonniers à Azkaban avec plusieurs restrictions bien évidemment. Surtout que la plupart étaient des cinglés qui pourrait tuer n'importe qui, à n'importe quels moments. Pétunia ressentait un petit mal l'aise en elle, comme si sa vie allait être en danger quand les hommes de mains de son mari seront tous réunis au grand complet. Elle était peut-être amie avec les Malfoy et surtout Narcissa, mais elle restait qu'une faible moldu. Un être que les mangemorts voulait mort. Les deux hommes arrêtèrent de parler pour se tourner vers la femme. Tom s'approcha d'elle en la prenant dans ses bras en comprenant sa soudaine peur, il serra assez fort pour qu'elle comprenne que le seigneur des ténèbres ne la laissait aucunement tomber. Pétunia se décrispa un peu, Tom avait changé depuis leur première rencontre. Ils s'aimaient. C'était le principal.

Harry marcha rapidement dans les longs couloirs de Poudlard cherchant ses petits camarades. C'est là qu'il vit deux Gryffondor claquer Pansy Parkinson contre un mur d'une manière plus que violente. Le garçon fronça ses sourcils,appréciant peu le comportement des deux élèves. Peut-être que la jeune fille était capricieuse, hautaine ou d'autres adjectifs du même genre, mais elle ne méritait pas d'être traitée de la sorte. L'émeraude marcha doucement cachant le bruit de ses pieds pour atteindre les harceleurs. La Serpentard fit les yeux ronds à Harry avant que celui-ci envoyât valser les Gryffondor à quelques mètres plus loin. D'une voix remplie de colère, l'adolescent dit.

- Deux contre une ? Mais où est passé le courage de Gryffondor ? Questionna t-il.

Les deux garçons pâlirent en le voyant et prirent leurs jambes à leur cou.

- Et je vous enlève dix points chacun. Hurla le noiraud.

Harry fixa Pansy. Les cheveux de l'adolescente étaient un peu plus longs qu'à leur première année à Poudlard. Ils étaient d'un brun assez clair et ses yeux étaient marron. Elle portait fièrement son uniforme malgré la honte qu'elle venait de subir. Ce trait de caractère était assez récurrent chez les Serpentard à la surprise de Harry, enfin il s'en était douté en ayant côtoyé son père, Draco ou même Lucius et Narcissa. Zack étant une exception à la règle.