La fille d'Itachi

21.

Pdv de Sanaé:

Quand j'ouvre les yeux la première chose que je vois c'est un plafond blanc puis j'entends le bruit régulier d'un bip.
Je suis à l'hôpital. Pour la deuxième fois, ça commence à faire beaucoup en si peu de temps quand même.
Je me sens extrêmement fatiguée ça doit être le contre coup.
Je tourne la tête à l'entente de l'ouverture de ma porte, c'est Sarada.

-Sanaé, enfin tu te réveilles!

-Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-Après ton attaque tu as perdu connaissance. Ça fait une demi-journée que tu es inconsciente.

-Et toi tu n'as rien? Je les ai tous eu ou pas ?

-Oui ne t'inquiète pas je n'ai pas été blessé, ton attaque les a tous tuer.

-Je suis désolée que tu es assistée à tout ça.

-Je veux être ninja malheureusement il faut que je m'y fasse c'est la voie qu'on a choisi. Par contre t'es dans le pétrin mon père arrive.

Et merde, il va me trucider.
Il vient à peine de m'autoriser à reprendre des missions et voilà qu'on essaye encore de m'enlever.

Cette fois c'est sûr je peux rêver pour qu'il me laisse juste aller à la bibliothèque toute seule.

La porte s'ouvre brusquement laissant apparaître la silhouette de mon oncle, priez pour moi je vais bientôt rejoindre mon père.

Il s'est approché de mon lit et dit:

-Tu vas bien?

Il paraît étonnamment calme, ça sent mauvais. Il est beaucoup trop calme.

-Oui ça va. J'ai quelques courbatures mais dans l'ensemble tout va bien.

-Justement Sanaé, tout ne va pas bien on a encore essayé de te kidnapper et d'après ce que m'a dit Sarada cette fois c'est vraiment après toi qu'ils en avaient.

-Oui mais tout va bien, on s'en est sorti.

-Tu as perdu connaissance Sanaé, c'est ton attaque qui nous a avertit qu'il se passait quelque chose sinon personne ne serait aperçu de rien et si Sarada n'avait pas été là tu aurais été inconsciente et à la merci de n'importe qui.

-Je sais dis-je en soufflant.

-Non je pense que tu ne te rends pas compte, j'imagine que tu sais déjà ce que je vais te dire ?

-Oui mais j'ai progressé, je me suis défendu. Je peux m'en sortir.

-Peu importe plus de missions, plus de sortie seule. Est-ce que j'ai été clair ?

-Mais...

-Il n'y a pas de mais Sanaé Uchiha, tu vas faire ce que je te dis et c'est tout.

Il est tellement dur dans le ton qu'il emploie, je n'arriverai pas à le faire changer d'avis.
J'ai envie de pleurer. Je crois que j'ai atteint ma limite là.
Il m'est arrivé trop de choses d'un coup ces derniers temps et là je commence à trop accumuler et à tout garder pour moi. Alors je craque et je lâche tout.
J'ai l'impression d'être faible à pleurer comme ça, mais là j'en ai besoin.
J'ai fais tellement d'efforts ces 2 dernières semaines pour lui montrer que j'étais capable de me défendre seule et là il m'a très clairement fait comprendre que je pouvais faire une croix sur ma vie de ninja pour le moment.

Il s'est approché de moi et il m'a prit dans ses bras, j'ai appuyé ma tête contre son torse et je l'ai serré de toute mes forces.

-Ne pleure pas, je sais que ça fait beaucoup mais tout ce que je veux c'est te protéger tu comprends ?

Je hoche la tête toujours collé à son torse.

-Je veux juste que tu sois en sécurité. Il est hors de question qu'il t'arrive quelque chose tu m'entends ? Tu es beaucoup trop précieuse pour moi pour que je laisse quelqu'un te faire du mal. Je te promets de trouver celui qui en a après toi et de l'éliminer. Aller ne pleure plus, ça va aller.

La porte de ma chambre c'est encore ouverte, cette fois sur ma tante.
Je me suis détachée de mon oncle et je me suis tournée vers elle.

-Je suis venue t'examiner ma puce et ensuite Sasuke te ramènera à la maison, d'accord ?

-D'accord.

Elle m'a donc examiné et tout va bien, dans quelques jours mes courbatures auront disparu. Je dois juste me reposer.

On est donc rentré à la maison et mon oncle nous a informé qu'il devait voir Naruto.
Il a chargé Sarada de rester avec moi le temps de son absence.
Je suis donc allée dans ma chambre pour faire une sieste.
Je suis épuisée et je n'ai que ça à faire de toute façon.

Quand je me réveille le soleil est déjà bas dans le ciel, j'observe le village depuis ma fenêtre quand on frappe à ma porte.

-Entrez.

La porte s'est ouverte sur mon oncle. Il s'est assis sur le bord de mon lit.

-Ça va?

-Oui, faire une sieste m'a fait du bien. Et toi avec Naruto ça a été ?

-Oui, d'ailleurs en parlant de ça il faut que je te dise quelque chose. Il a eut une idée et si tu es d'accord on l'a mettra en pratique.

-D'accord je t'écoute.

-Voilà il a eut l'idée de t'assigner un de ses clones, il resterait avec toi dès que tu sortiras. Ainsi tu pourras te déplacer à ta guise. Je sais que tu n'as pas envie que je sois sur ton dos H24. Il ne t'embêtera pas et il se fera discret. Alors qu'en penses-tu ?

-C'est d'accord, j'accepte. Et je sais qu'en dehors de lui tu ne laisserais personne d'autre veiller sur moi. Tu lui fais confiance et moi aussi, si ça peut te rassurer j'accepte avec joie. Je ne veux pas que tu t'inquiètes autant pour moi.

-Tu es ma nièce Sanaé, évidemment que je m'inquiète pour toi. Même si il n'y avait pas ces gens qui pour une raison encore inconnu s'en prennent à toi je m'inquièterai exactement de la même façon.

Il m'a ouvert ses bras et je n'ai pas hésité une seconde à me jeter dedans.
C'est vraiment ce dont j'ai besoin en ce moment. Je suis tellement heureuse d'avoir suivi mon instinct et d'être venu à sa rencontre.

-Ça fait beaucoup de câlins en peu de temps tu es sûr que ça va ? Je lui demande pour le taquiner.

-J'ai le droit de prendre ma nièce préférée dans mes bras quand même, répond t'il avec un petit rire.

-Je suis ta seule nièce en même temps.

-Justement c'est pour ça que tu es ma préférée.

Je ris, il essaye de me remonter le moral et j'avoue que ça marche.
Il essaye de trouver des solutions pour ne pas m'enfermer et ça me touche.
Qu'est-ce que je l'aime, je viens de me rendre compte à quel point il compte pour moi.
Je le sers encore plus fort et lui dis:

-Je t'aime. Je sais que tu ne répondras pas mais tes actes me le disent. Merci, merci infiniment pour cette vie que tu me donnes.

Il me serra lui aussi plus fort.

-C'est moi qui te remercie Sanaé, merci de ne pas m'en vouloir pour mes actes, merci d'être venu. Maintenant que je t'ai, je ne m'imagine plus sans toi. Et je vais te répondre alors imprime le bien dans ta tête parce que je ne le dirais pas deux fois.

Je ris en même temps que je pleure.

-Je t'aime Sanaé.

Mes larmes s'intensifient mais ce sont des larmes de joie.
On va régler tout les problèmes qui se présenteront à nous, ensemble.

             Cet inconnu qui en a après moi n'a qu'à bien se tenir.