La fille d'Itachi

28.

Pdv de Sanaé:

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis attachée à cette chaise.
J'ai perdu la notion du temps depuis que je suis enfermée, il n'y a pas de fenêtre il met donc impossible de me repérer au soleil.
Tout le monde doit me chercher partout, je ne sais pas quoi faire.
Est-ce que je devrais essayer de m'échapper ou attendre que cet homme m'explique pourquoi je suis là ?
Je suis perdu, tout se mélange dans ma tête mais ce n'est pas le moment de craquer je dois tenir le coup.

Je vais m'en sortir quoi qu'il arrive.
J'aimerais savoir ce qu'il me veut ce type, il n'est toujours pas revenu depuis la dernière fois.
Je commence à avoir des crampes à ne pas pouvoir bouger et j'ai très envie d'aller aux toilettes.

-Eh vous la!

Le garde se retourne en disant :

-C'est à moi que tu parles?

-Nan au mur, évidemment à toi tu vois quelqu'un d'autre ? Faut que j'aille aux toilettes.

-Retiens toi.

-C'est ce que j'ai fais mais là c'est plus possible, alors fais quelque chose.

-Redescends par contre.

-Amène moi aux toilettes qu'on en finisse.

Il ouvre donc ma cellule et détache mes chaînes, je m'étire j'ai les muscles tout endoloris d'être rester dans la même position aussi longtemps.

-5 minutes pas plus.

-J'ai pas besoin de plus.

Il me guide jusqu'aux toilettes, je referme la porte et une fois ma petite affaire réglée je réfléchis à un plan.

-Ah et puis au diable les plans je vais foncer sans réfléchir pour une fois!

J'ouvre la porte d'un coup et donne un coup de poing au garde, il est sonné j'en profite pour l'assommer avant qu'il ne reprenne ses esprits et l'enferme dans les toilettes.

Bon maintenant il faut que je sorte d'ici sans trop me faire repérer, ce qui risque d'être assez compliqué mais je ne dois pas me décourager. Je vais y arriver.

Je me rassure comme je peux, je ne dois pas trop réfléchir sinon je vais perdre mon sang froid.

J'avance dans les tunnels sans trop savoir où je vais, j'espère que la sortie n'est pas loin.
J'essaye de me trouver une cachette au moindre bruit suspect.
Pour le moment je m'en sors plutôt bien, peut-être même un peu trop bien je ne trouve pas ça normal que personne n'est encore remarqué que je ne suis plus dans ma cellule.
Je dois rester sur mes gardes, tant que je ne serais pas à Konoha je ne serai pas en sécurité.

J'avance prudemment dans les tunnels à l'affût du moindre bruit, quand soudain on m'attrape le bras.

Je sursaute et me retourne, derrière moi se trouve l'homme qui est venu me voir dans ma cellule.

-Eh bien alors, on se promène ?

J'essaye de me dégager mais je n'y arrive pas il me serre tellement fort que je ne sens presque plus mon bras.

-Et si tu venais avec moi? Il est temps que tu saches ce que tu fais là.

Il me tire jusqu'à son bureau où il me fait asseoir après avoir refermé la porte.

-Écoute attentivement ce que je vais te dire.

Je ne lui réponds pas attendant qu'il m'explique ce qu'il me veut.

-Il se trouve Sanaé Uchiha que tu m'appartiens.

-Pardon?! Je n'appartiens à personne vous êtes malade.

-Détrompe toi, tu m'appartiens. Ta mère t'as vendu..À moi.

-Elle m'a abandonné ce que vous dites est impossible.

-Il se trouve qu'elle avait des problèmes d'argent et en échange d'une somme très conséquente elle m'a révélé avoir une fille d'Itachi Uchiha.

Je n'en reviens pas, c'est impossible elle m'a abandonné sans se soucier de quoique se soit.

-Où est-elle ?

-Sûrement entrain de se la couler douce sur une plage avec l'argent que tu lui as rapporté.

Je ne sais plus quoi penser, tout se mélange. Je ne sais pas si je suis en colère ou si je m'en fiche. Après tout elle n'a eu aucun scrupule à m'abandonner, alors me vendre c'est rien pour elle.

-Qu'est-ce que vous me voulez ?

-Déjà récupérer mon dû et deuxièmement toi et moi nous allons nous marier. Mon organisation renversera les kages et je prendrais le pouvoir pour régner sur le monde. Nos enfants hériteront de ton sharingan et prendront ma suite à ma mort. Tel est mon plan.

-Me marier avec vous?!! Avoir des enfants ensemble?!! Mais vous êtes complètement cinglé!! Rien de tout ça n'arrivera. Régner sur le monde mais ça va les chevilles?!! Il va falloir redescendre sur terre. Je refuse, c'est hors de question. J'ai à peine 16 ans et vous avez au moins 30 ans.

-L'âge n'est qu'un nombre, il me faut du temps pour mettre mon plan à exécution. Tu auras le temps de grandir.

-Jamais vous entendez?! Jamais je ne vous épouserai. Allez vous faire foutre, espèce de malade. Vous et ma mère allez bien vous faire foutre. Je n'appartiens à personne, elle n'est rien pour moi et n'a jamais rien n'était. Elle est folle celle-là de croire qu'elle a ne serait-ce qu'un droit sur moi. Allez en enfer tout les deux.

Je me suis levée et j'ai essayé de sortir mais impossible la porte est verrouillée.
Tant pis pour sa porte, je donne un coup de pied dedans et elle s'ouvre enfin.

-Où tu crois aller? Tu crois vraiment que tu as le choix? Sache qu'à partir de maintenant tu n'as plus de libre arbitre et ça sera comme ça toute ta vie à mes côtés. Je prendrais toutes les décisions, de tes vêtements au moment où on aura des enfants. Tu ferais bien de t'y habituer, en attendant je vais te ramener dans ta cellule le temps que l'espace que j'ai fais construire pour toi soit prêt.

Il me pousse jusqu'à ma cellule et m'attache encore une fois à cette chaise.
Retour à la case départ avec des nouvelles informations certes mais maintenant il va me surveiller de près pour m'échapper ça va être compliqué. Voir impossible.

-Ne penses plus à t'échapper, c'est impossible. Je vais garder un œil sur toi.

Je souffle, lassée de toute cette situation.

Il m'attrape le menton et approche son visage du mien. Il s'arrête à quelques centimètres de mes lèvres et dit:

-À bientôt mon amour.