29.

564 26 1
                                    

Le temps semble s'être arrêté depuis que cet homme m'a rattaché à cette chaise.
Et je mentirais si je disais que je me fiche que ma mère, non plus tôt génitrice, m'est vendu à cet homme.
Comment a t'elle pu faire ça ? Ce n'était pas suffisant de m'abandonner devant une porte? Il fallait vraiment en rajouter ?

J'ai toujours espéré au fond de moi qu'elle regrettait peut-être son geste mais si c'est le genre de personne prête à tout pour de l'argent je suis bien contente de ne pas la connaître.
J'ai eu le père le plus merveilleux qui puisse exister, grâce à lui je n'ai jamais manqué de rien et maintenant j'ai mon oncle.
Je n'ai pas besoin de plus.

J'espère ne jamais la rencontrer, je ne veux même pas savoir à quoi elle ressemble.

En parlant de mon oncle, on a sûrement dû le prévenir depuis tout ce temps.
Je sais qu'il va venir me chercher, je lui fais confiance pour me retrouver.
J'ai hâte qu'il arrive, on lui réglera son compte à ce type.

Ça me fais penser que je ne sais même pas comment il s'appelle.
J'avoue que je m'en fiche un peu mais il veut me forcer à l'épouser mais il ne me dit même pas comment il s'appelle.
Pour la politesse on repassera.

Je souffle, j'en ai plus que marre d'être attachée à cette foutue chaise.
Quand est-ce qu'il va venir me chercher pour m'emmener dans « mon espace » comme il dit.
Je veux juste manger et prendre une douche, après ça je serai d'attaque pour essayer de m'enfuir.

Je sors de mes pensées en entendant la porte s'ouvrir. C'est encore ce type.

-Prête pour intégrer ton nouvel espace ?

-Tu t'appelles comment ?

-On passe au tutoiement maintenant ?

-Réponds moi.

-Tu as un sacré caractère Uchiha.
-
C'est parce que j'en suis une que j'ai ce caractère maintenant réponds.

-Je m'appelle Akio. Allez en route maintenant.

Je le suis dans les tunnels et on arrive devant une porte blindée, il sort une clé et l'ouvre.

La porte donne sur une sorte de petit appartement meublé.
-
Installe toi, je reviendrai plus tard.

Et il referme la porte sur ces mots. Je visite donc l'appartement afin de trouver une sortie mais bien sûr il n'y en a aucune.
Les fenêtres sont trop petites, impossible pour moi de les emprunter.

Je souffle en me laissant tomber sur le lit de « ma chambre », cet endroit ne sera jamais chez moi.
Ma maison se trouve là où ma famille se trouve.

Comment je vais me sortir de tout ce bordel? Je ne sais plus quoi faire, je veux juste reprendre ma vie.

Rentrer chez moi et vivre une vie paisible auprès des gens que j'aime.

Après avoir pris une bonne douche, je m'habille avec les vêtements qui sont ranger dans l'armoire.
On peut dire qu'il a pensé à tout, il y a même à manger dans les placards et le frigo.
Mais si il croit que je vais passer ma vie enfermé ici il se met le doigt dans l'œil jusqu'au coude.
Ma vie ne consistera jamais être une poule pondeuse de bébés pouvant posséder le sharingan. Je veux des enfants mais certainement pas avec lui.

J'évite de penser à ça parce que je sais très bien ce qu'il va me faire le jour où il décidera que c'est le moment.
J'espère de tout mon cœur que ce jour n'arrivera pas tout de suite.
J'espère qu'on sera venu me chercher avant qu'il ne passe à l'action.

Je ne dois pas me morfondre, tout va finir par s'arranger.
C'est obligé, je mérite mieux que la vie qu'il veut m'imposer.
Je suis une Uchiha, personne ne peut m'imposer quoique ce soit.
Si il croit que je vais me soumettre, il se trompe. Il ferait mieux d'aller se faire soigner parce qu'il a un sérieux problème.
À quel moment il s'est dit que kidnapper une fille de 16 ans, la marier et lui faire des enfants était une bonne idée ?
Certes je possède un don héréditaire quasiment disparu mais il ne faut pas abuser.
Et surtout je n'ai que 16 ans mais j'imagine que si il n'a pas attendu c'est parce que plus le temps allé passer, plus j'allais devenir puissante donc ça baissait les chances de réussite de son plan.

Je ne suis pas ravi de ce qu'il m'arrive mais je préfère 30x plus que ça soit moi plutôt que Sarada.
Au moins il l'a laissera tranquille. Quoique vu qu'il m'a « acheté », il ne s'intéressera jamais à elle.
J'ai horreur de ce mot « acheter », je ne suis pas du bétail.
Je suis un être humain, personne ne peut disposer de moi comme ça.

-Ah tu es la! Dit Akio en entrant dans « ma chambre ».

-C'est pas comme si je pouvais être ailleurs, je réponds en me relevant. Qu'est-ce que tu veux ?

-Je venais voir si tu avais pris quelques marques.

-Je ne prendrais aucunes marques, ce n'est pas chez moi.

-Et pourtant il va falloir t'y faire, tu vas rester ici un bout de temps. Du moins jusqu'à l'arrivée de notre premier enfant. A ce moment là tu auras un espace plus grand.

-Mais t'es malade, tu t'entends parler ? T'as cru quoi que je suis ta poule pondeuse? Rêve, on aura jamais d'enfants.

-Je l'ai dis tu n'as pas ton mot à dire, tu feras ce que je veux et c'est tout. Et tu ferais mieux de m'écouter parce que pour le moment je suis gentil et je peux t'assurer que tu ne veux pas me mettre en colère, mon amour.

-Ne m'appelle pas comme ça.

-Et pourquoi pas? Qu'est-ce que tu vas faire si je continue ?

-Ça dépend, est-ce que ça te plairait de te faire transpercer à coup de chidori ?

-Essaye, qui sait ça me plaira peut-être.

-T'es un peu maso sur les bords, t'as de sérieux problèmes psychologiques. Ça se soigne tu sais?

-Je n'en ai pas besoin mon amour. Mais c'est gentil de t'inquiéter pour moi.

-J'en ai rien à faire de toi, vas pas te faire des films. Et ne m'appelle pas comme ça, espèce de pédophile.

-Fais moi taire alors.

-Ne me tente pas.

-Fais le je te dis, c'est la seule fois où je te laisserai cette opportunité.

Alors là il ne faut pas me le dire deux fois, ni une ni deux j'exécute mes mudras et m'élance sur lui avec mon chidori.

Ce que je n'avais pas prévu c'est qu'il me repousse faisant disparaître mon attaque.
Je retombe en travers de mon lit et il se place au dessus de moi.
Je me pétrifie ne sachant pas ce qu'il compte me faire maintenant.

-Tu n'as pas hésité une seule seconde, tu as du cran. Mais ne recommence jamais, tu n'aimerais pas ce qu'il se passera ensuite.

Je relève le menton, le défiant du regard.

-À plus tard, mon amour.

Et il est parti, me laissant seule et incapable de bouger tellement je suis crispée.


Il faut vraiment que je sorte d'ici.

La fille d'ItachiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant