Stiles avait assez prit de pause entre le réveillon et Noël.
C'était le 26 décembre. Il était à peine six heures du matin qu'il faisait des recherches avec un livre que lui avait apporté Deaton la veille quand il avait apporté des cadeaux pour les petits Hale.
- Fiston. Tu es déjà réveillé ?
- J'ai repris les recherches. Le petit-déjeuner est prêt.
- Depuis quelle heure tu es réveillé ?
- Quatre heures et demi, cinq heures.
- Fiston. Tu as besoin de dormir, dit son père en serrant tendrement une de ses épaules.
Il le regarda.
- J'ai assez dormi ces deux derniers jours. J'ai l'impression d'avoir abandonné mon petit ami et mes amis, papa.
- Stiles. Tu ne les as pas abandonné.
Son père vint s'asseoir à ses côtés.
- Fiston, les petits Hale devaient fêter Noël. C'est une fête d'amour et de joie pour les enfants. Et même pour certains adultes. Tu en avais besoin. Allison aussi. Je sais que ce n'était pas ce que tu espérais, mais c'était bien, non ?
Il sourit tendrement.
- Oui, c'était bien.
- Tu as déjeuné au moins ?
Il se gratta la nuque. Son père soupira.
- Viens déjeuner avec moi.
- Oui, papa.
¤¤¤
Il était un peu plus de sept heures quand Allison descendit avec Peter.
- Bonjour papa Stiles.
- Bonjour mon grand.
Il serra le petit loup dans ses bras.
- Bonjour mon cœur, lui dit Allison.
- Bonjour mon ange.
Allison posa un baiser sur son front.
- Vous avez des pancakes pour le petit-déjeuner.
- Merci papa.
Le petit Peter posa un baiser sur sa joue droite avant d'aller dans la cuisine.
- J'espère que tu as un peu dormi, lui dit son amie.
- Oui. Quelques heures.
Elle soupira.
- Je vais venir t'aider.
- Non. Occupes-toi de Peter, Derek ne va pas tarder à se réveiller. Pour les bébés, je t'aiderai.
- D'accord.
Elle posa un nouveau baiser sur son front avant d'aller dans la cuisine.
¤¤¤
C'était le vingt sept Décembre, c'était quinze heures. Chris et Melissa étaient là pour aider avec les bébés.
Il en profitait pour continuer les recherches.
Il se leva d'un coup du canapé.
- J'ai trouvé. Je les ai retrouvé.
- Tu es sûr que ce sont eux ? Lui demanda Allison.
- Oui. Je me suis souvenu de ce tatouage. L'un des hommes l'avait sur son avant-bras droit.
- Tu sais où les trouver ? Demanda Chris.
- Non. Pas encore. Mais il y a un genre de sort. En plus, dans leur message façon corbeau à Beacon Hill, ils m'avaient appelé ''Une âme pure''. Et là, dans ce sort, ils disent d'invoquer les ''Tutelas'' pour guider et protéger ''Les âmes pures''. Mais je vais avoir besoin d'herbes pour faire le sort. Mais il n'y a pas d'herboristerie à Beacon Hill. Je vais devoir...
- Je vais y aller, Stiles. Les enfants on besoin de toi, dit Chris.
- Et moi aussi, dit Allison.
Il la prit dans ses bras. Ils se soutenaient depuis le début de cette aventure.
- D'accord.
- Fais-moi la liste des herbes qu'il te faut. Je pense quand partant maintenant, l'herboristerie sera encore ouverte dans la ville d'à côté, lui dit Chris.
- D'accord.
Il prit une feuille et marqua toutes les plantes.
- Tiens.
Depuis le début de cette aventure, il tutoyait le chasseur car les petits Hale ne comprenait pas qu'il tutoie leur papi.
- Je vais chercher de l'argent.
- C'est bon Stiles.
- Merci.
Chris partit. À ce moment-là, ils entendirent des bébés pleurer. Ils montèrent vite avant qu'ils ne réveillent les autres, en espérant qu'ils dormaient encore.
¤¤¤
Il avait préparé les éléments pour le sort, mais il ne pouvait le faire que de jour. Il espérait que le lendemain, tout redeviendrait normal.
Ne pouvant pas dormir, il avait mit doucement la télé. Allison, elle aussi ne pouvait pas dormir, alors elle était venue avec lui. Elle était contre lui, dans ses bras.
- Demain, je ne pourrai plus le faire, dit son amie.
- Pourquoi ?
- Je ne pense pas que Scott accepte que je le fasse.
- Mon ange.
Il l'entendit émettre un petit rire à ce surnom.
- Même si j'aime mon petit ami, tu es ma meilleure amie, mon soutient. Qu'est-ce que j'aurai fait sans toi ces derniers jours ? J'aurai été perdu. J'aurai tout fait de travers. Honnêtement, je félicite tous les parents monoparentaux.
- Moi aussi.
- Allison. Quand tous nos amis redeviendront à leurs tailles normales, si j'ai envie de te prendre dans mes bras, de t'embrasser le front, les lèvres, chastement bien sûr, de t'appeler mon ange, ce n'est pas Scott qui m'en empêchera. Compris ?
- Oui.
- Et si tu veux venir contre moi, tu le fais. D'accord ?
- D'accord.
Il posa un baiser sur son front puis il la serra un peu plus contre lui. Elle fit de même. Ils regardèrent de nouveau le film jusqu'à ce que le sommeil les emporte.
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Un amour de pitchoun
Hayran KurguSuite de mon histoire ''Un amour de louveteau''. Le pauvre Stiles va devoir une nouvelle fois s'occuper de la meute.