Dangerous love

Sauvetage

PDV Sakura

Je me suis réveillé avec l'ouverture de la porte de la chambre, je ne me souvenais pas quand est-ce que je m'étais endormi, vu que l'endroit n'avait pas de lumière, je n'avais aucune notion du temps. Je sentais mon corps me faire mal à cause de la position dans laquelle j'avais dormi, et mes poignets me faisaient encore plus mal, la peau brûlait à cause du frottement avec les menottes.

Sai passa la porte portant un plateau avec une tasse de café et du pain. Je m'assis sur le lit en le regardant sérieusement.

- J'ai apporté ton café ! – dit-il en le mettant sur le lit – je veux que tu manges tout. – Il passa sa main sur mon visage et j'essaya de m'éloigner, mais il tenait fermement mon menton, me forçant à le regarder.

- Je vais manger... Mais j'ai besoin que tu me détache les mains. – dis-je calmement et il me regarda avec méfiance.

- Je vais te détacher. Mais c'est bien que tu n'essayes rien, sinon je vais devoir te punir. – Dit-il et je déglutit en accord.

L'homme a sorti ses clés de sa poche et m'a retourné, me faisant m'asseoir dos à lui. J'ai senti le soulagement dans mes poignets et les ai placés instinctivement devant mon corps, remarquant les fortes marques rouges sur eux.

Soudain, Sai s'approche en mettant son nez dans mon cou, me faisant sursauter, je m'immobilise complètement.

- Tu sens bon Sakura... – Dit-il en reniflant la région et je m'éloigne lentement en me tournant pour lui faire face.

- Je peux manger maintenant ? – J'ai demandé en essayant de détourner le sujet de ce qui venait de se passer.

- Tu peux... J'ai des choses à régler maintenant, mais je viendrai te voir plus tard ! – dit-il et il me donna un baiser près de la bouche.

Il est parti et j'ai pu pousser un soupir de soulagement, j'ai regardé le plateau sur le lit, "Il n'y mettrait pas de poison, n'est-ce pas ?!", me suis-je demandé. J'ouvre le pain, le renifle, et remue le café, apparemment il n'y avait rien de mal, "Je jure que si je meurs je le hanterais et je ferai de la vie de ce salaud un enfer !", me plaignis-je, commençant à manger.

J'avais besoin que Sai m'emmène à l'étage, après cela, il serait plus facile de trouver un moyen de m'échapper. Je me suis levé et j'ai marché jusqu'à la porte, la serrure était très épaisse, il n'y avait aucun moyen de l'ouvrir si ce n'est de l'extérieur, je devais attendre que Sai revienne.

[...]

Les heures sont passées, et je commençais à m'énerver, personne n'était apparue de toute la journée. Je me lève du lit en étirant mes jambes qui me faisaient déjà mal depuis le temps que je passais allongé.

J'ai entendu un bruit dans le couloir et je me suis approché pour entendre, c'était des pas, ça devait être Sai, enfin. Je m'éloigne m'asseyant sur le lit et attend que la porte s'ouvre, mais contrairement à ce que je pensais, ce n'était pas Sai mais un de ses hommes de main.

- Le patron t'a demandé de monter ! – dit l'homme sérieux.

- Enfin ! – Je me suis levé en roulant des yeux, il s'est approché et a tenu mon bras gauche.

- C'est bien que tu n'essayes rien ! – Dit l'homme sérieux et il partit me trainant à l'étage.

Une fois là-bas, je n'ai pas vu Sai, juste cinq hommes assis à une table ronde en bois jouant aux cartes, et deux autres appuyés contre la porte où je suis entré.

- Où est Sai ? – J'ai demandé et l'homme m'a regardé.

- Il n'est pas encore arrivé, mais il devrait être bientôt là. Maintenant, assis toi là et reste silencieuse jusqu'à ce qu'il arrive ! – dit-il en désignant le canapé qui se trouvait là, les autres hommes suivirent minutieusement mes mouvements.