Chapitre 32: Reculer ou se battre ?

2.6K 138 25
                                    

AYLINE

-Comment va-t-elle ?

-Elle a été battue au ventre et elle a eu énormément de chance de ne pas avoir eu de contusion abdominale ce qui aurait du normalement être le cas vu la puissance que les coups semblent avoir été donnée. Elle a eu beaucoup de chance, elle aurait pu mourir d'une hémorragie foudroyante. Ça relève du miracle.

Je sens une atroce douleur figer tous mes muscles, j'arrive à peine à bouger. Ouvrir les yeux me demande une force inexplicable, et quand j'y arrive enfin, je suis obligé à cause de lumière qui me brûle les yeux.

-Hey... Comment tu te sens ma belle ? j'entends mon oncle.

J'ouvre une nouvelle fois les yeux en sentant mon oncle me prendre la main. Je papillonne des yeux jusqu'à ce que mes yeux s'habitue a la luminosité.

Mon regard tombe sur ceux de mon oncle qui sont remplis d'inquiétude. Et les larmes me montent directement aux yeux.

-Kaden...

Je vous en supplie, faites qu'il aille bien.

Mon oncle prend mon visage entre ses mains et éloigne les larmes de mes joues, alors que je ne peux même pas en faire de même pour les siennes.

S'il pleure ça veut dire que...

-Il est en train de se faire opérer. Une de ses côtes cassées à perforer un poumon.

Un sanglot passe la barrière de mes lèvres et je ferme de nouveau les yeux.

Tout ça est de ma faute. C'est de ma faute, je n'ai pas été assez prudente.

-Il va s'en sortir, ma chérie. Ne t'en fais pas, ça va bien se passer. souffle t'il

Non, rien ne se passe jamais bien quand ça me concerne. Absolument rien.

-La police veut lui poser des questions sur ce qu'il s'est passées, Monsieur Lopez.

Mon oncle me regarde et je secoue vivement la tête malgré la douleur que ça m'inflige. Il en est hors de question. Je ne leur fais pas confiance. Je ne veux pas leur parler.

-Ma nièce est encore en état de choc et fatiguée, dites leurs de passer demain.

Ou jamais.

-Mais-

-Demain. insiste mon oncle sèchement.

Je souffle de soulagement et enfonce ma tête dans l'oreiller. Je veux dormir, je veux sombrer et me réveiller en allant oublier tout ce cauchemar.

-Aviez-vous mal à un endroit précis, mademoiselle Lopez ? me demande le médecin.

-Partout.

-C'est normal, on a eu le temps de faire tous les examens nécessaires pendant que vous dormez. Si vous avez mal à un endroit précis ou quoi que ce soit, appeler moi directement.

Je hoche légèrement la tête en la tournant vers la fenêtre. Le soleil commence à se lever ou peut être à se coucher... Qui sait combien de temps est-ce que j'ai dormi.

Je ferme les yeux, priant tous les dieux de sauver mon cousin. Je prendrai sa place s'il le faut, parce que c'est à cause de moi. C'est de ma faute.

J'ai joué avec le feu, je me suis brûlé et je l'ai emporté avec moi. Mais pourtant, c'est lui qui en paye le prix.

****

Kaden est sorti du bloc et les médecins attendent qu'ils se réveillent pour savoir s'il y a des séquelles. L'opération, c'est apparemment bien passer. Sa vie n'est plus en jeu, ce qui me rassure énormément.

Ride with meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant