Jusqu'au Bout

Semaine 2

Note de l'auteur (et oui je m'y crois trop!!!^^)

Bon, juste pour dire que il y a un truc énooorme qui m'arrive! J'ai (presque) 100 vues! Bon, évidemment c'est pas du même avis de tout le monde, mais moi je suis heureuse et ça me pousse à continuer mon histoire.

Seulement, je me sens un peu seule... Des petits commentaires seraient les bienvenus! Je suis de nature plutôt sociable donc je n'hésiterai pas à faire la causette! (Tous les commentaires sont es bienvenus, du plus minuscule comme : "Hello, j'aime bien ton histoire!", au roman du type "J'aime bien ton style d'écriture, mais[...]voilà et en passant, ton histoire est...")

Merci!!!!

PS : ne vous inquiétez pas de la longueur du chapitre, c'est normal ;)

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Jeudi 27 novembre

Cher journal,
Aujord'hui, on a progressé et régressé : un pas en avant, un pas en arrière. Camille a engagé une discussion. Et j'ai tout foutu en l'air. Tiens, dis-moi simplement ce que tu penses de ça :
«Bonjour! Tu n'es pas trop du matin on dirait!
- Hum... Si mais... On est jeudi!
- Et alors?
- J'ai décidé que ce serait ma journée de repos! Attends deux minutes, je vais me brosser les cheveux.
- Une vraie fille! Même en pleine nature, il faut qu'elles se brossent les cheveux.
- T'as quoi contre les filles?
- Bah, rien!
- Si,si!
- Mais non puisque je te le dis! Allez, je te laisse te brosser les cheveux et déjeuner, tu m'énerves. Je ne crois pas être le prétentieux de cette histoire, Ambre. Arrête de faire la victime, maintenant il n'y a plus personne pour t'embêter. A part peut-être ta seule personne.
- Mon nom c'est Liv!»
Franchement, tu vois comment je suis! Une gamine de 3 ans! Qui balance son nom préféré comme si son vrai prénom était une insulte! Et lui, il est gentil! Il est sympa! Et il a RAISON!
Ce qui s'est passé après a été encore plus étrange : je suis allée lui présenter mes excuses, et que m'a-t-il répondu? «C'est normal que tu sois à bout de nerfs. Tu es toujours sûre de vouloir la rejoindre, ta mimi? Je suis sûre qu'elle était formidable, mais ce n'est pas le moment d'aller la rejoindre. Pas pour toi.»
Il est gentil en plus! Trop gentil. Il arrive presque à me faire changer d'avis. Il faut que je lui dise qu'il m'ignore. Ce n'est plus possible.
Jamais "ils" ne pensaient m'en faire arriver là. Mais maintenant j'y suis et j'y resterais. Mon sac, mon journal avec moi. Et ma montre, pour ma course contre le temps. Je ne sais même pas si "lui" pourrait m'aider. Quoiqu'il en soit, jusqu'au bout, jusqu'à la fin, je continuerais. Et sans doute rien ne pourra m'en empêcher.
Non, même pas lui et sa gentillesse.
Liv, déterminée.

Vendredi 28 novembre
Cher journal,
Je ne peux plus lui parler. Oh non, surtout pas. Il dégouline de mots doux et sympathiques. C'est insupportable. Il part pour acheter des provisions. Sans mon avis, de lui-même. Et il revient, tout content : «Regarde ce que j'ai rapporté!». Comme un toutou à son maître. Mais je ne veux pas être son maître. Il ne faut pas qu'il fasse ça. Moi, je vais partir, disparaître. Que va-t-il devenir après? Rentrer chez lui, se faire encore plus détester? Alors je lui ai parlé. Non, je suis tombée sur lui. J'espère qu'il va bien me détester maintenant.
«Regarde ce que t'as fait! Pourquoi? Et si jamais un jour ils annoncent ta fugue? Tu y as pensé? On sera repérés, traqués comme des chiens! Tu es débile, inconscient, naïf... Arrête d'être sympa avec moi! Je vais partir! Et toi, tu ne penses qu'à me faire rester... Tu veux vraiment être parfait et que je sois reconnaissante de ce que tu as fait pour moi au moment venu? Alors laisse-moi partir, sans remords. Je ne veux pas te laisser triste. Je vais... te déposer... je ne sais pas où. Trouve un endroit. Oui, c'est ça, cherche. Je serais super contente de toi. Oui, toi tu seras heureux aussi. Tu vois? Sois méchant et détestable avec moi, comme tu l'étais avant.
- Bah... Tu sais pas ce que tu veux. Tu vas pouvoir rester tranquille, comme tu le voulais. Maintenant je ne peux même plus te regarder en face. Tu es... dégoûtante. Encourager les personnes à être les plus méchantes possibles, c'est vraiment... SADIQUE! Non mais attends, tu veux te tuer, et tu veux que je te laisse faire! C'est n'importe quoi.»
Voilà. J'espère que je l'ai bien dégoûté.
Liv, qui sait plus quoi rajouter.