Semaine 14

25 2 1
                                    

Coucou tout le monde!^^
Désolée, désolée, du retard de ce chapitre. J'ai eu pas mal de problèmes (sauvegarde pourrie, sortie de weekend, manque d'inspiration...) mais voilà le chapitre! L'inspiration est revenue et je suis quasiment fixée sur le prochain.
En attendant, la chanson est "If You Ever Come Back" du groupe The Script. Elle convient pas mal au chapitre! J'espère que vous regardez quand même les vidéos que je mets, car même si certaines ne sont pas visibles sur Wattpad, elles sont géniales! J'espère même qu'il y a des gens qui prennent la peine de voir celles qui sont visibles ici...
Sinon : 1539 mots
J'aimerais bien avoir au moins deux petits commentaires... Mais bon sinon j'ai l'habitude de me prendre des vents!
Bonne lecture!
_ _ _

Mercredi 25 février

Cher journal,
Plus les jours passent et moins j'y crois. Je suis revenue à mon point de vue d'hier, et je lui parle. Je lui dis combien il me manque et que mon projet, devenu le nôtre, n'est qu'une connerie d'adolescents et que notre vie pourrait être bien pire.

Chaque heure, maintenant, je lui dis "je t'aime". Timide le matin, assuré le soir. Je ne l'ai pas séduit pendant que nous étions ensemble, mais il était prêt à tout pour me satisfaire. Et maintenant que je le séduis, je ne me prends que des vents et la réalité en pleine face. Ce ne sont pas des mots, même chargés d'émotion, qui le feront revenir. Je devrais bouger. Laisser des mots par terre, et qu'il les voie.

Ce soir, avant de partir, j'ai envoyé un baisair et attendu quelques pas avant de pleurer.

Maintenant, c'est à longueur de journée, de nuit, que je pense à lui. J'ai les yeux plus gonflés que jamais, des énormes cernes sous les yeux et ma tête m'élance énormément. Je suis dans un état déplorable et je le resterais tant que je n'aurais pas vu Camille.

Mes parents sont toujours là pour m'accompagner. Sauf quand ils cherchent Camille. Ils croient aveuglément en monsieur et madame de Hautebois, qui n'arrêtent pas de dire qu'il n'a plus la force de bouger.

Mais c'est faux. Il n'est pas à bout de forces. Et même si c'était vrai, il chercherait un endroit tranquille. Que personne ne le pourchasse.

Je vous embrasse (et toi montre toi, je t'en supplie!)

Liv, qui vous aime très fort.

Jeudi 26 février

Cher journal,
Ce matin, je suis retournée au rocher. Mais j'avais une idée complètement différente : je voulais retrouver Camille. Pas l'attirer ou lui parler, aller le chercher.

Ça fait déjà trois semaines qu'il est parti. Les chances de le retrouver sont plus qu'infimes. Alors je m'accroche. Je vais mettre le turbo et tout faire pour le retrouver.

Je ne suis pas restée plantée sur le rocher. Je suis partie, déterminée, pour retrouver Camille. Je n'ai pas couru, j'ai simplement marché rapidement. J'ouvrais bien mes yeux, chaque indice comptait.

Je suis tombée sur un ancien feu de camp, avec des espaces rectangulaires sans herbe. Oui, Camille était bien passé par là. J'ai donc décidé de chercher le courant qui avait pu lui fournir de l'eau. Après avoir tourné en rond plus d'une heure, j'ai pu enfin trouver le cours.

Je l'ai remonté, descendu, mais jamais je n'ai trouvé d'autre indice. Je me suis alors dit que je devais chercher autre part que dans ce secteur (bravo Sherlock!).

Le temps passait encore et toujours, mais je n'avais encore rien trouvé. L'heure de rentrer était arrivée. Je suis donc partie déçue, et la conviction de découvrir peut-être bientôt l'endroit de la cachette de Camille s'était mutée en une énorme incertitude.

Jusqu'au BoutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant