Lettre 4

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Note de l'auteur!!!

Ce chapitre arrive à temps! Évidemment, il est plus court, mais je n'aime pas trop m'éterniser sur mes lettres.
Chapitre de 472 mots.
Merci encore à ceux qui me lisent, votent et commentent.
Bonne lecture!
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Le mardi 17 Mars

Camille,

Peu importe que tu me prennes pour une pauvre fille collante, pourvu que tu lises cette lettre jusqu'au bout. À moins que tu ne soies vraiment qu'un pauvre type bouché. Ce serait vraiment dommage que tu baisses bien encore plus dans mon estime. Alors, peut-être qu'au départ lire cette lettre est un choix, mais ce choix est particulier : tu as tout intérêt à la lire. Oh, tu n'es pas obligé, mais tu vois sûrement ce que je veux dire...

Pour commencer, je crois que tu me dois des explications. Pourquoi m'as tu laissée comme un pauvre vieux chiffon, alors que le jour où je t'ai retrouvé, ton visage arborait un sourire? Tu m'as dit que tu m'aimais, et je te l'ai dit pour la première fois aussi. N'as-tu pas eu ce que tu voulais? J'étais sincère, je ne faisais pas cela seulement pour que tu soies heureux! (D'ailleurs, il faudrait être stupide pour te rendre heureux avec un mensonge, ça n'aurait fait que t'attrister encore plus).

Donc, tu dois déjà m'éclairer un peu sur ce sujet-là. Ensuite, je t'ai vu poser ce regard de pitié sur ma mère, avant que nous ne partions pour rentrer chez nous. Tu m'expliques (c'est horrible, je n'ai que ce mot à la bouche!) ? Là, c'est vital! Elle me cache quelque chose, j'en suis complètement sûre! Tu es obligé de répondre (enfin, si tu daignes de lire cette lettre!) à cette question. Ah, et donc, la question qui va avec celle-ci : pourquoi as-tu mal regardé mon père? Tu n'as même pas cherché à lui parler! Est-ce qu'il a fait quelque chose de mal?

Essaie au moins de m'aider à me sentir un peu mieux... Je suis tout le temps enfermée, sauf pour les cours avec Hélène. J'ai besoin de communiquer, de sortir... Je ne me sens pas bien! Et mon seul vrai ami me tourne le dos. Est-ce que c'est de ma faute s'il m'arrive tout ça?

Tiens, je vais te dire un truc important : notre "fugue" et notre "tentative de suicide", c'était n'importe quoi. Je suis sûre que je ne me serais jamais tuée moi-même. C'était une pure connerie. Je n'ai jamais été assez convaincue. J'ai cru l'être, mais, en vérité, je ne l'ai jamais été. Toi, peut-être. Et dans ce cas, désolée de t'avoir dérangé.

Je pense toujours à toi, et j'espère que tu voudras bien me répondre,

Ambre.

PS : j'ai bien reçu ton message me disant de ne plus t'harceler de messages. Et je l'applique à la lettre! Je ne t'harcèle plus de messages, je ne fais que t'en envoyer! Je suis plus maline que tu le crois, et je ne suis pas une pauvre fille collante, mais quelqu'un qui voudrait des réponses. Nous étions amis, je te le rappelle.

Jusqu'au BoutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant